Le ministre du commerce était en visite le vendredi dernier au marché de gros de Bouaké. Il était question pour Dagobert Banzio de toucher du doigt, les réalités de ce marché construit depuis 1998. Et voir dans quel cadre aider les occupants à surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
C’est un marché en manque d’hygiène. Avec des bâtiments vétustes. Un constat amer pour le membre du gouvernement. «J’ai constaté que c’est un entrepôt, un dortoir où l’on stationne les motos. Ce n’est pas un marché de rente. Il est dégradé et a besoin d’un coup de neuf. Je me rends compte qu’il y a véritablement des choses importantes à faire sur ce marché», a déploré le ministre devant les nombreux commerçants venus lui exposer leurs difficultés dans la salle de réunion dudit marché. Donnant suite à l’une des préoccupations des commerçants liées aux mirobolantes promesses, le ministre Banzio s’est défendu en ces termes : «les gouvernements se succèdent mais ne se ressemblent pas. C’est la continuité mais il faut faire attention pour ne pas tomber dans les confusions», a-t-il dit. «Le président Alassane Ouattara n’est pas quelqu’un à qui on raconte des histoires (…) Je dirai au président ce que j’ai vu au marché de gros». Invitant les occupants du marché de gros à s’inscrire dans le processus de la lutte contre l’insalubrité, il a fait savoir que le marché de gros de Bouaké est un «instrument de développement que nous avons. Le premier objectif est de valoriser la production locale». Quant à la question de la concurrence déloyale relevée par les commerçants, le ministre du commerce répond ceci : «il ne faut pas rêver qu’on va interdire l’achat bord champ». Djibo Nicolas, président du conseil d’administration du marché de gros, a pour sa part, émis le vœu de redonner à ce marché, son lustre d’antan.
Bosco de Paré
C’est un marché en manque d’hygiène. Avec des bâtiments vétustes. Un constat amer pour le membre du gouvernement. «J’ai constaté que c’est un entrepôt, un dortoir où l’on stationne les motos. Ce n’est pas un marché de rente. Il est dégradé et a besoin d’un coup de neuf. Je me rends compte qu’il y a véritablement des choses importantes à faire sur ce marché», a déploré le ministre devant les nombreux commerçants venus lui exposer leurs difficultés dans la salle de réunion dudit marché. Donnant suite à l’une des préoccupations des commerçants liées aux mirobolantes promesses, le ministre Banzio s’est défendu en ces termes : «les gouvernements se succèdent mais ne se ressemblent pas. C’est la continuité mais il faut faire attention pour ne pas tomber dans les confusions», a-t-il dit. «Le président Alassane Ouattara n’est pas quelqu’un à qui on raconte des histoires (…) Je dirai au président ce que j’ai vu au marché de gros». Invitant les occupants du marché de gros à s’inscrire dans le processus de la lutte contre l’insalubrité, il a fait savoir que le marché de gros de Bouaké est un «instrument de développement que nous avons. Le premier objectif est de valoriser la production locale». Quant à la question de la concurrence déloyale relevée par les commerçants, le ministre du commerce répond ceci : «il ne faut pas rêver qu’on va interdire l’achat bord champ». Djibo Nicolas, président du conseil d’administration du marché de gros, a pour sa part, émis le vœu de redonner à ce marché, son lustre d’antan.
Bosco de Paré