Deux mois et demi après l’atteinte du PPTE, la Côte d’Ivoire est passée au scanner du 19 septembre au 3 octobre 2012 par une haute délégation du Fonds monétaire internationale (Fmi), conduite par son sous-directeur au département Afrique, Michel Lazare.
Les autorités ivoiriennes doivent encore redoubler d’efforts, malgré l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Pays pauvres très endettés (PPTE). Le mardi 02 octobre, au terme de leur mission, Michel Lazare, sous-directeur au département Afrique du FMI, a invité le gouvernement ivoirien à poursuivre le programme des réformes en 2013. Selon lui, ces priorités portent sur les réformes du secteur de l’électricité en vue d’assurer un financement adéquat pour l’accroissement de la production et l’extension du réseau de distribution. Au niveau du secteur bancaire, la réforme permettra d’améliorer l’intermédiation financière et le renforcement de la gestion de la dette, afin de protéger les finances publiques. L’institution financière recommande au gouvernement de maîtriser sa masse salariale, afin de dégager des ressources publiques adéquates permettant d’accroitre les investissements et d’améliorer l’environnement des affaires. «Il faut poursuivre la mise en œuvre de l’agenda des réformes, par l’accord sur la facilité Elargie du Crédit du FMI qui se traduit par une hausse importante de création d’emplois, de marges accrues pour le financement des dépenses de lutte contre la pauvreté et une hausse du niveau de vie de la population ivoirienne dans son ensemble », précise Michel Lazare, qui a conduit la mission en Côte d’Ivoire. Conscient des tâches, le gouvernement est à pied d’œuvre pour assainir tous ces milieux d’activités. C’est pourquoi, le budget 2013 est en hausse de 17,7% par rapport au précédent. Le gouvernement a décidé d’accroitre les investissements nationaux dont le montant, au titre du budget, est porté à 1.031 milliards FCFA. L’Etat se donne ainsi les moyens pour assainir son milieu d’affaires et les différentes réformes recommandées par les bailleurs de fonds. Après la sortie de crise, la Côte d’Ivoire vient d’amorcer une croissance économique qui a porté le taux de croissance à 8,6% contre une prévision de croissance de 8,1% attendue au départ. Le gouvernement compte maintenir les efforts pour entrevoir pour 2013, un taux de croissance de 9%.
BENJAMIN SORO
Les autorités ivoiriennes doivent encore redoubler d’efforts, malgré l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Pays pauvres très endettés (PPTE). Le mardi 02 octobre, au terme de leur mission, Michel Lazare, sous-directeur au département Afrique du FMI, a invité le gouvernement ivoirien à poursuivre le programme des réformes en 2013. Selon lui, ces priorités portent sur les réformes du secteur de l’électricité en vue d’assurer un financement adéquat pour l’accroissement de la production et l’extension du réseau de distribution. Au niveau du secteur bancaire, la réforme permettra d’améliorer l’intermédiation financière et le renforcement de la gestion de la dette, afin de protéger les finances publiques. L’institution financière recommande au gouvernement de maîtriser sa masse salariale, afin de dégager des ressources publiques adéquates permettant d’accroitre les investissements et d’améliorer l’environnement des affaires. «Il faut poursuivre la mise en œuvre de l’agenda des réformes, par l’accord sur la facilité Elargie du Crédit du FMI qui se traduit par une hausse importante de création d’emplois, de marges accrues pour le financement des dépenses de lutte contre la pauvreté et une hausse du niveau de vie de la population ivoirienne dans son ensemble », précise Michel Lazare, qui a conduit la mission en Côte d’Ivoire. Conscient des tâches, le gouvernement est à pied d’œuvre pour assainir tous ces milieux d’activités. C’est pourquoi, le budget 2013 est en hausse de 17,7% par rapport au précédent. Le gouvernement a décidé d’accroitre les investissements nationaux dont le montant, au titre du budget, est porté à 1.031 milliards FCFA. L’Etat se donne ainsi les moyens pour assainir son milieu d’affaires et les différentes réformes recommandées par les bailleurs de fonds. Après la sortie de crise, la Côte d’Ivoire vient d’amorcer une croissance économique qui a porté le taux de croissance à 8,6% contre une prévision de croissance de 8,1% attendue au départ. Le gouvernement compte maintenir les efforts pour entrevoir pour 2013, un taux de croissance de 9%.
BENJAMIN SORO