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Économie Publié le mercredi 10 octobre 2012 | Fraternité Matin

Port d`Abidjan : Une rumeur a fait croire qu’un navire se serait volatilisé / L`autorité portuaire : le pétrolier avait bel et bien été localisé

© Fraternité Matin Par DR
Contestation du résultat des élections : un navire de guerre hollandais en route pour Abidjan
Photo: le MS Amsterdam, navire de ravitaillement
Le Navire Orpheas, un pétrolier battant pavillon Bahamien, n’a pas disparu, comme l’a fait
croire la rumeur. Les dirigeants du Port autonome, notamment ceux la direction des opérations maritimes et de la sécurité, sont formels : ledit navire, après une opération technique en rade, c’est-à-dire, à l’extérieur du Port, est reparti. Chronologie d’une affaire.

Le 26 septembre 2012, le navire, consigné par la société Koumasa Shipping (représentant de l’armateur) mouille l’ancre en rade, à l’extérieur du périmètre du Port à environ 5 km des installations portuaires. Il y est stationné pour une opération de «Ship to ship» avec un autre navire, dénommé Admiral L. Ce dernier bateau consigné par le même consignataire,
était auparavant à l’appontement de Petroci. Pour une opération de transvasement
de produits pétroliers.

Le 5 octobre, les deux navires ayant terminé leur opération commerciale, repartent. Le 6 octobre, un représentant de l’assureur, P&I Club, informe le Port de ce qu’il a perdu
contact avec Orpheas. Immédiatement, les agents du Port saisissent le consignataire (représentant de l’armateur), un certain Cissé de la société Koumassa Shipping. Ce dernier leur déclare qu’il n’est pas au courant d’un tel fait. Et précise que si le bateau avait eu un problème, il serait le premier à en être informé. Cela est d’autant plus vrai que l’équipage n’a signalé aucun problème.

Le 7 octobre, deux individus, Messieurs Cakou et Chimeze, se présentent aux responsables de la direction des opérations maritimes et de la sécurité comme étant les représentants
de l’armateur. Ils soutiennent avoir perdu tout contact avec «leur» navire (Orpheas). Et demandent, alors l’aide du Port pour le localiser. Ce que les techniciens réussissent à faire
aisément grâce à l’outil de traçage qui n’est autre que le logiciel Ship explorer. Les coordonnées de sa position sont : latitude 05°/7mn/nord et longitude 004°/01 mn/ 35
secondes/ouest. Ce qui indique qu’il est à près de 13 km du Port. Ces données indiquent
aussi, selon les techniciens du Port, que le navire se dirige vers Lagos, d’où il était venu.
Mais, surprise, le consignataire, c’est-à-dire M. Cissé, soutient que ce n’est pas Orpheas. Pendant que les deux «représentants » demandent au Port de les aider à rejoindre le navire. C’est à ce moment que la direction des opérations et de la sécurité du port leur demande de s’adresser plutôt à la direction générale des affaires maritimes et portuaires, l’autorité
publique compétente pour accomplir cette tâche. Le Commandant Coffi Emmanuel, patron de la direction des opérations et de la sécurité, saisit le directeur général des affaires maritimes et portuaires, le colonel Tanoh Koffi.

Devant l’attitude intrigante du consignataire qui refuse d’admettre l’évidence, à savoir que c’est bien Orpheas qui a été localisé, le colonel Tanoh Koffi a décidé d’y voir clair. Parce que
le logiciel Ship explorer ne peut pas s’être trompé. Aux dernières nouvelles, le pétrolier
aurait été retrouvé au Nigeria.

ALAKAGNI HALA


Disparition impossible

Aucun navire ne peut entrer au port et en ressortir à l’insu des autorités chargées
des opérations maritimes et de la sécurité. Non seulement le port est doté de systèmes de sécurité qui permettent de repérer les navires à de longues distances, mais aussi un navire n’entre et ne ressort que grâce à une intervention physique du port. Pour emprunter le canal de Vridi, porte d’entrée du port, le navire est tracté par une espèce de petits bateaux puissants qui l’aident à accoster. Et quand il doit partir, il est encore tracté jusqu’à la
sortie du port. Il est donc difficile pour un bateau d’entrer dans le port et de disparaître sans être repéré. Dans le cas d’espèce, le navire n’est pas entré dans le port. Il est resté à quelques kilomètres. Donc aucun bateau n’a disparu au Port d’Abidjan.

AH
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