Le Ministre de la Salubrité Urbaine, Mme Anne Désirée Ouloto, a présidé, ce mercredi 10 Octobre, à l’Ecole Nationale de Statistiques et d’Economie Appliquée (ENSEA), la cérémonie de mise en place du cadre permanent de concertation interministériel de salubrité. Sa mission, face au désordre urbain et l’incivisme des populations, est d’élaborer un plan stratégique des opérations de salubrité, de définir et d’identifier les priorités en matière de salubrité.
Ce cadre institué par Arrêté interministériel, regroupe 17 ministères impliqués dans la gestion de l’insalubrité au plan national. Il s’agit des ministères en charge de la Salubrité Urbaine, de l’Intérieur, des Infrastructures Economiques, de la Santé et de la Lutte contre le Sida, de l’Education Nationale, de l’Artisanat et de la Promotion des PME , de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, des Ressources Animales et Halieutiques, du Commerce, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, de l’Environnement et du Développement Durable, de la Construction, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, des Transports, de la Jeunesse et du Service Civique, de la Promotion du Logement et de l’Economie et des Finances.
Chacun de ces ministères, selon leurs champs de compétence devront pouvoir intervenir sur les problèmes d’occupations anarchiques du domaine public ; de construction de magasins et kiosques sur les ouvrages d’assainissement et autres servitudes publiques ; de prolifération incontrôlée de gares de taxis communaux et mini-cars (gbakas) ; d’installation anarchique sur les trottoirs et chaussées ; de stationnements fantaisistes des automobiles ; de présence de garages à ciel ouvert sur les sites réservés aux espaces verts, sur les trottoirs et les terre-pleins centraux des voies bitumées ; de construction de débits de boisson, de maquis et restaurants bars sur le domaine public, aux alentours d’établissements scolaires et universitaires et lieux d’habitation, diffusant de la musique à volonté ; de prolifération de communautés religieuses dont les pratiques de prières avec émissions de bruits, de musique, au nom de la liberté de culte, gênent le voisinage, au mépris du droit à la tranquillité des voisins ; de pose sauvage de panneaux et affiches publicitaires dans les rues, sur les poteaux électriques, feux tricolores et façades de bâtiments publics et privés défraîchis.
Ainsi, face au désordre urbain grandissant, des mesures urgentes ont-elles été prises par le gouvernement lors du Conseil des Ministres du Mardi 2 Octobre 2012. Il s’agit de :
1. Suspension, jusqu’à nouvel ordre, de la délivrance par les autorités communales, des autorisations d’occupation du domaine public jusqu’à la mise à jour des schémas directeurs des grandes agglomérations, notamment, Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Man, Korhogo, San Pedro, Abengourou par le Ministère de la Construction, de l »’Assainissement et de l’Urbanisme.
2. Mise en place du cadre permanent de concertation et d’une cellule spéciale des opérations de Police de salubrité sur l’ensemble du territoire.
3. Organisation d’une opération spéciale de police de salubrité aux alentours des établissements scolaires et universitaires.
4. Organisation les 1er, 2 et 3 Novembre à Yamoussoukro d’un séminaire sur la responsabilité des préfets dans le contrôle des actions des collectivités territoriales en conformité avec les exigences gouvernementales.
5. Programmation de quatre grandes opérations annuelles de Police spéciale de lutte contre le désordre urbain et l’incivisme dans la cité.
6. Organisation d’une opération spéciale de salubrité aux alentours des établissements scolaires et universitaires.
7. Organisation de campagnes de sensibilisation pour le changement de comportement des populations.
« Je vous mets en mission, proposez dans un bref délai des stratégies et élaborez un programme de travail clair pour que très rapidement, soient proposées au gouvernement des solutions pour résorber la problématique du désordre urbain et de l’incivisme des populations », a dit le Ministre de la Salubrité Urbaine aux membres du cadre de concertation permanent interministériel de salubrité, qui tiennent leur première réunion technique dès le 25 octobre, au Cabinet du Ministère cde la Salubrité urbaine.
Ce cadre institué par Arrêté interministériel, regroupe 17 ministères impliqués dans la gestion de l’insalubrité au plan national. Il s’agit des ministères en charge de la Salubrité Urbaine, de l’Intérieur, des Infrastructures Economiques, de la Santé et de la Lutte contre le Sida, de l’Education Nationale, de l’Artisanat et de la Promotion des PME , de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, des Ressources Animales et Halieutiques, du Commerce, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, de l’Environnement et du Développement Durable, de la Construction, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, des Transports, de la Jeunesse et du Service Civique, de la Promotion du Logement et de l’Economie et des Finances.
Chacun de ces ministères, selon leurs champs de compétence devront pouvoir intervenir sur les problèmes d’occupations anarchiques du domaine public ; de construction de magasins et kiosques sur les ouvrages d’assainissement et autres servitudes publiques ; de prolifération incontrôlée de gares de taxis communaux et mini-cars (gbakas) ; d’installation anarchique sur les trottoirs et chaussées ; de stationnements fantaisistes des automobiles ; de présence de garages à ciel ouvert sur les sites réservés aux espaces verts, sur les trottoirs et les terre-pleins centraux des voies bitumées ; de construction de débits de boisson, de maquis et restaurants bars sur le domaine public, aux alentours d’établissements scolaires et universitaires et lieux d’habitation, diffusant de la musique à volonté ; de prolifération de communautés religieuses dont les pratiques de prières avec émissions de bruits, de musique, au nom de la liberté de culte, gênent le voisinage, au mépris du droit à la tranquillité des voisins ; de pose sauvage de panneaux et affiches publicitaires dans les rues, sur les poteaux électriques, feux tricolores et façades de bâtiments publics et privés défraîchis.
Ainsi, face au désordre urbain grandissant, des mesures urgentes ont-elles été prises par le gouvernement lors du Conseil des Ministres du Mardi 2 Octobre 2012. Il s’agit de :
1. Suspension, jusqu’à nouvel ordre, de la délivrance par les autorités communales, des autorisations d’occupation du domaine public jusqu’à la mise à jour des schémas directeurs des grandes agglomérations, notamment, Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Man, Korhogo, San Pedro, Abengourou par le Ministère de la Construction, de l »’Assainissement et de l’Urbanisme.
2. Mise en place du cadre permanent de concertation et d’une cellule spéciale des opérations de Police de salubrité sur l’ensemble du territoire.
3. Organisation d’une opération spéciale de police de salubrité aux alentours des établissements scolaires et universitaires.
4. Organisation les 1er, 2 et 3 Novembre à Yamoussoukro d’un séminaire sur la responsabilité des préfets dans le contrôle des actions des collectivités territoriales en conformité avec les exigences gouvernementales.
5. Programmation de quatre grandes opérations annuelles de Police spéciale de lutte contre le désordre urbain et l’incivisme dans la cité.
6. Organisation d’une opération spéciale de salubrité aux alentours des établissements scolaires et universitaires.
7. Organisation de campagnes de sensibilisation pour le changement de comportement des populations.
« Je vous mets en mission, proposez dans un bref délai des stratégies et élaborez un programme de travail clair pour que très rapidement, soient proposées au gouvernement des solutions pour résorber la problématique du désordre urbain et de l’incivisme des populations », a dit le Ministre de la Salubrité Urbaine aux membres du cadre de concertation permanent interministériel de salubrité, qui tiennent leur première réunion technique dès le 25 octobre, au Cabinet du Ministère cde la Salubrité urbaine.