« Les temps ont changé, le monde a évolué. On ne peut plus rester indéfiniment au pouvoir. Il faut changer le jeu». Hier, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro Kigbafori, a lors de sa première sortie officielle à Dabou, parlé dans un langage direct et franc aux populations du Leboutou. Il les exhortées à l’union et à l’unité. «Ne vous divisez pas et ne laissez pas la politique vous diviser, parce que si la politique vous divise, c’est Dabou qui va perdre», leur a conseillé l’hôte de marque. Tout en se disant favorable au principe selon lequel chacun doit militer librement dans son parti de choix, Guillaume Soro Kigbafori, a toutefois relevé que ‘’nul n’a le droit de déstabiliser la Côte d’Ivoire ». Surtout, à ses yeux,, “que ‘’le temps de la guerre est terminé’’. « Où étaient ceux qui s’agitent aujourd’hui, au moment où on les cherchait ?». a-t-il demandé avec un brin d’ironie. Aux chefs traditionnels, le président de l’Assemblée nationale a demandé de sillonner hameaux, villages et campements pour parler de réconciliation aux jeunes. Il a expliqué au Peuple Adjoukrou qu’il ne devait plus ‘’se laisser tromper’’. « On veut faire de vos enfants des miliciens. Alors que ce qu’il faut, c’est qu’ils aient du boulot », leur a-t-il indiqué. A l’endroit du Front populaire ivoirien (FPI), il a fait savoir que la donne avait changé. « On ne peut pas rester tout le temps au pouvoir. Il faut changer le jeu », a lancé Guillaume Soro qui, avec des exemples à l’appui a étayé sa position.
« Au Sénégal, Abdoulaye Wade n’est plus au pouvoir, Eyadema n’est plus là, John Kufor n’est plus président de la République, ATT n’est plus au pouvoir… », a-t-il énuméré avant de poser la question de savoir pourquoi, Laurent Gbagbo devait demeurer indéfiniment au pouvoir. Au demeurant, il a invité les populations de Dabou à être sur le chemin de la paix. Aux jeunes, l’ex-leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(FESCI) a demandé de ne pas se laisser tromper. Pour lui, tous doivent faire le sacrifice d’aller au dialogue. «Quand je signais les Accords de Ouagadougou, certains de mes amis n’étaient pas d’accord. Et si je pensais à des conditions, la paix ne viendrait jamais », a-t-il commenté avant de lancer à l’attention des opposants que souvent pour aller au dialogue, il faut être courageux. Sur la question du verdict des urnes du deuxième tour de l’élection présidentielle, Soro Guillaume a été sans ambages. «J’ai été partie prenante de l’élection de 2010.
Celui qui a gagné, c’est Ado», a coupé le président de l’Assemblée nationale. Qui a pris sa foi à témoin : «Ma foi chrétienne ne me permets pas de tronquer les résultats des élections», avant d’ajouter : ‘’si Laurent Gbagbo avait gagné, j’allais dire que c’est lui qui a gagné’’. Avant l’hôte du jour, le ministre Albert Kouacou Tiapani, maire de Dabou, le président de la jeunesse de Grand Bougouri, Boti Nomel Henri, avait salué l’arrivée de Guillaume Soro Kigbafori dans le Leboutou. L’ancien ministre des Sports, René Diby, a au nom de la chefferie traditionnelle et des populations, exprimé la reconnaissance du Leboutou au président de l’Assemblée avant de formuler des doléances : la réhabilitation de l’Hôpital avec au moins deux blocs opératoires, le reprofilage des routes qui partent des différents villages aux campements. Le député Ablé Jean, au nom des élus et cadres, a présenté le passage du président de l’Assemblée nationale comme une visite de réconfort du peuple adjoukrou.
COULIBALY Zoumana
« Au Sénégal, Abdoulaye Wade n’est plus au pouvoir, Eyadema n’est plus là, John Kufor n’est plus président de la République, ATT n’est plus au pouvoir… », a-t-il énuméré avant de poser la question de savoir pourquoi, Laurent Gbagbo devait demeurer indéfiniment au pouvoir. Au demeurant, il a invité les populations de Dabou à être sur le chemin de la paix. Aux jeunes, l’ex-leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire(FESCI) a demandé de ne pas se laisser tromper. Pour lui, tous doivent faire le sacrifice d’aller au dialogue. «Quand je signais les Accords de Ouagadougou, certains de mes amis n’étaient pas d’accord. Et si je pensais à des conditions, la paix ne viendrait jamais », a-t-il commenté avant de lancer à l’attention des opposants que souvent pour aller au dialogue, il faut être courageux. Sur la question du verdict des urnes du deuxième tour de l’élection présidentielle, Soro Guillaume a été sans ambages. «J’ai été partie prenante de l’élection de 2010.
Celui qui a gagné, c’est Ado», a coupé le président de l’Assemblée nationale. Qui a pris sa foi à témoin : «Ma foi chrétienne ne me permets pas de tronquer les résultats des élections», avant d’ajouter : ‘’si Laurent Gbagbo avait gagné, j’allais dire que c’est lui qui a gagné’’. Avant l’hôte du jour, le ministre Albert Kouacou Tiapani, maire de Dabou, le président de la jeunesse de Grand Bougouri, Boti Nomel Henri, avait salué l’arrivée de Guillaume Soro Kigbafori dans le Leboutou. L’ancien ministre des Sports, René Diby, a au nom de la chefferie traditionnelle et des populations, exprimé la reconnaissance du Leboutou au président de l’Assemblée avant de formuler des doléances : la réhabilitation de l’Hôpital avec au moins deux blocs opératoires, le reprofilage des routes qui partent des différents villages aux campements. Le député Ablé Jean, au nom des élus et cadres, a présenté le passage du président de l’Assemblée nationale comme une visite de réconfort du peuple adjoukrou.
COULIBALY Zoumana