Bouaké, le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), qui entend appuyer l'action du gouvernement ivoirien en faveur de la lutte contre la mortalité maternelle, initie, depuis jeudi à Bouaké des journées de consultations foraines et de sensibilisation avec le concours des sages- femmes, en vue de réduire le taux, jugé "élevé" de la mortalité des femmes en couche en Côte d’Ivoire.
Ces activités dédiées aux sages-femmes et, par extension aux acteurs de la santé, visent à tirer la sonnette d’alarme et à amener les sages femmes à prendre conscience de leur rôle fondamental pour sauver la vie des mamans et des bébés.
Vendredi, à l’occasion des consultations prénatales, de planification familiale et de sensibilisation, organisées à la maternité d'Air France 3, le coordonnateur régional de l’UNFPA à Bouaké, Dr Ambroise Anné, a fait remarquer que ‘’les femmes meurent trop chez nous, et ce n’est pas bon’’, a-t-il déploré.
En Côte d’Ivoire, l’on enregistre 543 décès de femmes pour 100 000 naissances, soit 16 décès par jour de femmes enceintes, qui accouchent ou qui avortent. La première cause de mortalité c’est l’hémorragie, chose pour laquelle selon le Dr Ané les sages-femmes sont en principe outillées à faire face.
Le premier responsable régional de l’UNFPA a par ailleurs rassuré les mamans que son organisme est prêt à tout faire avec la contribution des sages-femmes pour aider les femmes à ne pas perdre leur vie en donnant la vie. ‘’Votre santé est entre vos main; les médicaments ne tuent pas; ils vous protègent; fréquentez l’hôpital pour les consultations prénatales et postnatales‘’, a invité, pour sa part, la conseillère-Pays à l’UNFPA, Mme N’Guessan, invitant par la même occasion les femmes à être des relais auprès de ses congénères.
Les consultations foraines ont enregistré la présence de nombreuses femmes en âge de procréer qui ont bénéficié gratuitement de l’ensemble des activités et services de santé pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Ces journées de consultations foraines se poursuivent, lundi, à Bouaké, avec les séances de dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus, et s’étendront jusqu'à mercredi dans les localités de Dabakala pour la bonne santé des femmes du département.
En marge des activités cliniques, des enseignements post-universitaires ont été dispensées aux sages femmes jeudi à l’Institut national de formation des agents de santé de Bouaké, en vue de recentrer le débat sur la question de la lutte contre la mortalité maternelle. Des enseignements ont porté sur les droits et devoirs des sages femmes sur, l’exercice du métier de sages femmes, sur la formation de base des sages femmes suivis de la présentation du programme sage femme que l’UNFPA appui à travers le monde.
Ces journées de consultations foraines s’inscrivent dans le droit fil des activités, entamées par l’UNFPA qui accompagne, depuis 2010, le gouvernement ivoirien dans la lutte contre la mortalité maternelle, à travers une stratégie novatrice d’appui de toutes les sages-femmes pour que l’offre de soins et la demande de soins se rencontrent pour une meilleure adéquation au niveau des structures sanitaires du district de la Vallée du Bandama.
(AIP)
nam/nf
Ces activités dédiées aux sages-femmes et, par extension aux acteurs de la santé, visent à tirer la sonnette d’alarme et à amener les sages femmes à prendre conscience de leur rôle fondamental pour sauver la vie des mamans et des bébés.
Vendredi, à l’occasion des consultations prénatales, de planification familiale et de sensibilisation, organisées à la maternité d'Air France 3, le coordonnateur régional de l’UNFPA à Bouaké, Dr Ambroise Anné, a fait remarquer que ‘’les femmes meurent trop chez nous, et ce n’est pas bon’’, a-t-il déploré.
En Côte d’Ivoire, l’on enregistre 543 décès de femmes pour 100 000 naissances, soit 16 décès par jour de femmes enceintes, qui accouchent ou qui avortent. La première cause de mortalité c’est l’hémorragie, chose pour laquelle selon le Dr Ané les sages-femmes sont en principe outillées à faire face.
Le premier responsable régional de l’UNFPA a par ailleurs rassuré les mamans que son organisme est prêt à tout faire avec la contribution des sages-femmes pour aider les femmes à ne pas perdre leur vie en donnant la vie. ‘’Votre santé est entre vos main; les médicaments ne tuent pas; ils vous protègent; fréquentez l’hôpital pour les consultations prénatales et postnatales‘’, a invité, pour sa part, la conseillère-Pays à l’UNFPA, Mme N’Guessan, invitant par la même occasion les femmes à être des relais auprès de ses congénères.
Les consultations foraines ont enregistré la présence de nombreuses femmes en âge de procréer qui ont bénéficié gratuitement de l’ensemble des activités et services de santé pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Ces journées de consultations foraines se poursuivent, lundi, à Bouaké, avec les séances de dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus, et s’étendront jusqu'à mercredi dans les localités de Dabakala pour la bonne santé des femmes du département.
En marge des activités cliniques, des enseignements post-universitaires ont été dispensées aux sages femmes jeudi à l’Institut national de formation des agents de santé de Bouaké, en vue de recentrer le débat sur la question de la lutte contre la mortalité maternelle. Des enseignements ont porté sur les droits et devoirs des sages femmes sur, l’exercice du métier de sages femmes, sur la formation de base des sages femmes suivis de la présentation du programme sage femme que l’UNFPA appui à travers le monde.
Ces journées de consultations foraines s’inscrivent dans le droit fil des activités, entamées par l’UNFPA qui accompagne, depuis 2010, le gouvernement ivoirien dans la lutte contre la mortalité maternelle, à travers une stratégie novatrice d’appui de toutes les sages-femmes pour que l’offre de soins et la demande de soins se rencontrent pour une meilleure adéquation au niveau des structures sanitaires du district de la Vallée du Bandama.
(AIP)
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