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Économie Publié le dimanche 14 octobre 2012 | Ministères

La Côte d’Ivoire de retour sur la scène internationale : les filières coton et anacarde aussi

© Ministères Par DR
Autorité de régulation du coton et l’anacarde (ARECA): Bamba Mamadou, président du Conseil d’administration
Photo: le président du conseil d’administration de l’ARECA, M. Bamba Mamadou
L’Autorité de Régulation du Coton et de l’Anacarde (ARECA) est présente au premier Forum d’affaires franco-ivoirien qui se tient du 14 au 17 octobre à l’Hôtel ivoire à Abidjan.

L’ARECA entend poursuivre sa politique de promotion des activités des filières coton et anacarde. La participation de l’ARECA à ce Forum s’inscrit dans la même veine que la mission qu’elle a effectuée à Cotonou au Bénin dans le cadre de la 7ème Conférence de l’Alliance Africaine de Cajou (ACA) du 17 au 20 septembre 2012.

En effet, dans la capitale béninoise, il a été question de rencontrer les industriels du secteur de cajou. Car, la Côte d’Ivoire ambitionne transformer d’ici 2015 la moitié de sa production de noix de cajou (400 mille tonnes) dont plus de 90% sont exportés à l’état brut.

A l’Hôtel Ivoire, l’ARECA saisira l’opportunité que présente les 120 entreprises françaises participantes à ce forum pour rechercher davantage de promoteurs dans les secteurs du coton et de l’anacarde. Les rencontres d`affaires B to B seront une occasion exceptionnelle pour les acteurs des filières coton et anacarde pour nouer des partenariats avec des investisseurs étrangers.

Dans sa quête de partenaires extérieurs, l’ARECA a participé du 25 février au 4 mars 2012, à la 49ème édition du Salon international de l’agriculture de Paris (SIA). A ce rendez-vous important pour le monde agricole, l’ARECA et les structures privées des secteurs coton et anacarde ont présenté les différents produits et sous-produits composant la chaine de production et de valorisation du coton et de l’anacarde ; c’est-à-dire de la graine de coton aux pagnes et de la noix de cajou aux amandes grillées.

Les résultats de toutes ces actions sont déjà palpables dans la production de la Côte d’Ivoire qui consolide sa place de leader africain dans l’anacarde avec plus de 400 mille tonnes. Au niveau du coton, la production est en hausse par rapport aux deux dernières campagnes. Les statistiques sont disponibles dans les tableaux joints en annexes.

L’ARECA a été créée par l’ordonnance n° 2002-448 du 16 septembre 2002. Elle a pour mission :
- Le suivi et le contrôle de l’application des règles de fonctionnement et d’arbitrage dans l’exercice des activités des filières coton et anacarde;
- La définition, à la demande du Gouvernement, des actions et propositions tendant à L’amélioration de la gestion de ces filières, l’adaptation des textes et régimes fiscaux ;
- L’instruction et la délivrance de l’agrément des opérateurs ;
- La participation à la négociation et l’application d’accords et arrangements internationaux ;
- La promotion des relations avec les opérateurs des filières.

Après leur prise de fonction en décembre 2011, le Président du Conseil d’administration et le Directeur exécutif de l’ARECA ont entrepris plusieurs missions de prise de contact et d’information avec les structures de terrain.
Au-delà de la prise de contact avec tous les acteurs de terrain, ces missions ont eu pour objectif de permettre à la nouvelle équipe dirigeante:

 d’avoir une meilleure appréciation des conditions de déroulement de la campagne en rapport avec la mise en œuvre des dispositions pratiques pour la commercialisation ainsi que des mesures réglementaires liées au déroulement de la campagne ;

 de se faire une idée de l’état des relations entre les opérateurs ;

 de présenter et expliquer la nouvelle vision de la filière.

Les échanges au cours des différentes séances de travail et des visites aux producteurs sur les marchés de coton ont permis de dégager les suggestions et recommandations suivantes :

 la nécessité pour les opérateurs d’impliquer l’ARECA dans la conclusion de leur accord. Ceci pour donner les moyens à l’ARECA d’anticiper les éventuelles difficultés qui pourraient surgir de la mise en œuvre de ces contrats. Une note circulaire contraignant les opérateurs à s’y conformer pourrait être prise par l’ARECA.

 la relance de la réflexion sur le zonage au regard du désordre créé par l’intervention de plusieurs opérateurs dans la même aire géographique. La réforme en cours de formulation devrait permettre de définir une orientation.

 l’implication de l’ARECA dans l’organisation de l’encadrement agricole, notamment dans le choix des prestataires, leur évaluation et la validation du mode opératoire actuel ;
 la mise en œuvre par le Ministère de l’Agriculture de la promesse de rendre gratuite la procédure administrative permettant aux groupements informels de devenir des coopératives ;
 la poursuite de la subvention des engrais et son extension aux insecticides et aux herbicides. Il s’agit aussi de communiquer l’information le plus tôt possible.
 l’organisation de la commercialisation des vivriers cultivés en assolement avec le coton de sorte à améliorer les revenus issus de ces cultures et réduire le poids des prélèvements intrants dans les revenus tirés du coton.
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