Le premier événement officiel de promotion des échanges économiques entre la France et la Côte d’Ivoire, dénommé Forum d’affaires franco-Ivoirien, a ouvert ses portes hier lundi 15 octobre 2012, à Abidjan en présence des autorités ivoiriennes et de la France. Une plate-forme bien trouvée pour les 125 entreprises françaises de soulever leurs «préalables» à l’Etat de Côte d’Ivoire. Avant d’investir dans le milieu des affaires. Car, estiment les intervenants français, l’environnement sécuritaire sied difficilement à la prospérité des affaires. Si pour l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, la Côte d’Ivoire offre des opportunités importantes aux investisseurs, il n’en demeure pas moins que l’environnement des affaires mérite une attention particulière. «La Côte d’Ivoire a besoin d’une justice crédible. Il faut créer un cadre propice aux affaires», recommande le diplomate Français. Qui a rappelé pour autant que la Côte d’ivoire «est une destination attrayante». Soutenu par le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire. Jean-Louis Billon a ajouté que la «France a besoin d’une Côte d’ivoire stable, d’un environnement d’affaires sain».
«La France reste le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire malgré quelques difficultés enregistrées les cinq dernières années», note Jean–Louis Billon. Intervenant à son tour, le Premier ministre Ivoirien, Me Ahoussou-Kouadio Jeannot, tente de rassurer ses hôtes et notamment les investisseurs français, en citant pêle-mêle, la création des tribunaux de commerce, gage de transparence dans les affaires. Pour le locataire de la primature, la tenue dudit Forum en terre ivoirienne, est la volonté «concrète de la relance économique en Côte d’Ivoire». «Il y a de la place pour les opérateurs économiques français en Côte d’Ivoire», assure le chef du gouvernement ivoirien, rejoignant ainsi le Directeur général du Centre de promotion et d’investissement(Cepici), Essis Esmel qui estime que c’est un «grand rendez-vous d’échanges technologique entre les deux Etats». Notons que cette rencontre qui ferme ses portes le mercredi 17 octobre prochain, s’ouvre au moment où des attaques d’individus non identifiés sont enregistrées à Bonoua, à Yopougon.
Toussaint N’Gotta
«La France reste le premier partenaire commercial de la Côte d’Ivoire malgré quelques difficultés enregistrées les cinq dernières années», note Jean–Louis Billon. Intervenant à son tour, le Premier ministre Ivoirien, Me Ahoussou-Kouadio Jeannot, tente de rassurer ses hôtes et notamment les investisseurs français, en citant pêle-mêle, la création des tribunaux de commerce, gage de transparence dans les affaires. Pour le locataire de la primature, la tenue dudit Forum en terre ivoirienne, est la volonté «concrète de la relance économique en Côte d’Ivoire». «Il y a de la place pour les opérateurs économiques français en Côte d’Ivoire», assure le chef du gouvernement ivoirien, rejoignant ainsi le Directeur général du Centre de promotion et d’investissement(Cepici), Essis Esmel qui estime que c’est un «grand rendez-vous d’échanges technologique entre les deux Etats». Notons que cette rencontre qui ferme ses portes le mercredi 17 octobre prochain, s’ouvre au moment où des attaques d’individus non identifiés sont enregistrées à Bonoua, à Yopougon.
Toussaint N’Gotta