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Politique Publié le mercredi 17 octobre 2012 | Le Mandat

Gouvernance/Jeannot Kouadio-Ahoussou: Le ciment de la politique d’Alassane Ouattara

© Le Mandat Par DR
Festivités de la rentrée universitaire 2012-2013: le Premier ministre Ahoussou Jeannot et son gouvernement apprécient les chantiers de Cissé Ibrahima
Mercredi jeudi 30 août 2012. Abidjan. Le ministre de l`Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Ibrahima Cissé reçoit le Premier ministre Ahoussou Kouadio Jeannot et tous ses confrères sur les différents chantiers des universités publiques réhabilitées d`Abidjan
Une certaine opinion tente de les opposer. Mais les évènements politiques de ces dix dernières années les unissent plus qu’ils ne les divisent. Alassane Ouattara et Jeannot Ahoussou Kouadio, respectivement Président de la république et Premier ministre de Côte d’Ivoire marchent depuis 2002, côte à côte dans des sillons politiques tracés par le destin. En septembre 2002, lorsqu’une tentative de coup d’Etat contre Laurent Gbagbo se mue en rébellion armée, occupant essentiellement les parties Nord, Centre et Ouest du pays, les acteurs directement impliqués dans la crise sont conviés à une négociation à Lomé au Togo. Celle-ci n’aboutit pas mais ouvre une autre à Linas Marcoussis à laquelle les partis représentatifs de la scène politique nationale prennent part. Aux côtés du président Henri Konan Bédié, l’on note la présence remarquée de Jeannot Ahoussou Kouadio, homme de droit, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), mais surtout fils influent du grand centre qui réussit dès son retour à éviter un affrontement entre baoulé et rebelles que l’on disait à la solde de Ouattara. Il favorise la création d’un check point chez lui à Raviart afin d’apporter un souffle aux discutions entre les insurgés et le gouvernement. Dans la foulée, il convainc les populations du V baoulé de ne pas mêler l’image du président du rassemblement des républicains (RDR), le Dr Alassane Ouattara à la rébellion, comme tentait de le faire le pouvoir d’alors. De Marcoussis jusqu’aux accords politiques de Ouagadougou (APO), JAK reste impliqué dans les différentes négociations qui aboutissent à l’organisation des élections présidentielles de 2010. Au premier tour de ce scrutin, la jeunesse du PDCI-RDA constate que des voix ont été volées à son candidat, Henri Konan Bédié, et tente de bloquer le processus. Mais dans le souci d’éviter de livrer cette jeunesse aux chiens de guerre qui n’attendent que l’étincelle pour allumer le front et imposer la guerre aux Ivoiriens, JAK mène des discutions pour d’abord calmer le Président Bédié et la JPDCI ensuite. Une situation qui profite à Alassane Ouattara qui devient l’unique candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), au deuxième tour. Mieux, Bédié appelle son parti à voter pour le candidat de la coalition et fait d’Ahoussou Jeannot, son porte-voix auprès des électeurs du PDCI, particulièrement ceux du grand centre, son bastion. L’issue du deuxième tour est une crise marquée par un bras de fer qui oppose Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara qui réclament chacun la victoire finale. Là encore, JAK démontre, en homme de droit incorruptible, son attachement au respect de la volonté du peuple. Il accompagne, depuis leur base du Golf hôtel, le Président Alassane Ouattara au Sénégal, auprès d’Abdoulaye Wade, alors président du réseau Libéral africain, pour solliciter son appui dans la gestion de la crise. Ainsi, le candidat du RHDP Parvient à récupérer sa victoire qui était en train de lui filer entre les doigts. Nommé premier ministre dans le cadre de la cogestion du pouvoir d’Etat par le RHDP, JAK s’est encore fait l’artisan de la réconciliation afin de stabiliser le pouvoir de son Houphouëtistes de frère. Sa mission dans le Guemon, région martyre, pour préparer la visite d’Etat du Président de la république dans cette zone marquée par des atrocités attribuées aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et leurs supplétifs dozos n’avait d’autre but que de désarmer les esprits des populations locales en vue d’un accueil républicain du chef de l’Etat. Ouattara sait donc avec qui il a fait son chemin depuis les dix dernières années. Et ce ne sont pas les mauvais conseillers qui pourront lui faire admettre le contraire.

Les obstacles à lever
Dans leur relation personnelle, aucune ombre de discorde n’existe entre Ado et JAK. Seulement, dans sa mission de chef du gouvernement, des obstacles se dressent devant Ahoussou. Le gouvernement qu’il dirige lui a été imposé et il ne dispose jusque là pas de moyen conséquent pour accomplir sa tâche. Cela lui donne une image corrompue qui ne reflète pas sa valeur d’homme d’Etat. Pour s’être résolument mis à sa disposition sans calcul pour l’aider à consolider son pouvoir, Ouattara doit retourner l’assesseur à Ahoussou en lui donnant les moyens d’accomplir la mission qu’il lui a confiée. Et effacer la fausse image qui se construit autour de lui.
U.Mouahet
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