Décidément, c’est un feuilleton judiciaire sans fin. Pour la 7ème fois, l’examen de la demande d’extradition émise par la justice ivoirienne a été reporté par les magistrats ghanéens. Cette fois-ci, c’est pour harmoniser les procédures ouvertes devant elle que la justice ghanéenne a consenti le énième report. « Il ne peut pas y avoir deux procédures d`extradition en même temps », a expliqué le juge Aboagye Tandoh pour expliquer la nécessité de renvoyer l’affaire à aujourd’hui. En effet, alors que la première procédure était sous-tendue par l’inculpation pour crimes économiques du porte-parole de Laurent Gbagbo, la nouvelle est motivée par une affaire de double meurtre imputé à Justin Katinan Koné.
Ce qui a valu une nouvelle mise aux arrêts de M. Koné le 28 septembre alors qu’il avait été libéré sous caution 72 heures auparavant, relativement à la première procédure. Les juges ghanéens estiment donc que dès lors qu’il s’agit du même individu, il faut simplifier les choses, en harmonisant les deux procédures. Le moins que l’on puisse dire au regard de ce nouveau report, c’est que si ça continue ainsi, il y a fort à parier que Justin Katinan Koné, l’homme au centre de cet imbroglio juridico-politique et bien de partisans de Laurent Gbagbo pètent les plombs. Car jeudi dernier déjà, le porte-parole de Laurent Gbagbo avait eu du mal à cacher son exaspération face à ce feuilleton judiciaire interminable. « Je suis déboussolé maintenant. Je ne comprends pas ce qui se passe, que fait-on de ma liberté? », s’était-il emporté devant les magistrats. Sans doute excédé lui aussi par cette affaire pas facile à démêler, le juge Aboagye Tandoh avait presque rabroué l’ancien cadre des Impôts.
« Nous devons nous conformer à la procédure. Vous devez vous comporter comme un homme », avait rembarré le haut magistrat au prévenu. Aujourd’hui, ce sont les compagnons de lutte de Katinan Koné qui semblent craquer à leur tour. « Ce procès a quand même quelque chose de bizarre », a écrit AMF, une pro-Gbagbo, sur sa page facebook. Renchérissant un autre disciple de Laurent Gbagbo a chargé les juges ghanéens, les accusant notamment d’être incompétents. « Quelle est cette affaire qu’on ne peut régler une fois pour toutes. Depuis, ils nous font languir.
S’ils sont incompétents qu’ils le disent clairement, s’ils veulent aussi ramener notre grand camarade en Côte d’Ivoire, qu’ils le fassent clairement savoir afin que nous prenions nos dispositions. J’estime qu’il n’y a pas lieu de chercher midi à 14 heures », a aussi écrit le nommé J. Tiéhi sur le même réseau social. Des réactions qui montrent que les nerfs sont à fleur de peau au sujet de cette affaire. Que va encore réserver aujourd’hui aux Ivoiriens le juge Aboagye Tandoh ? Wait and see.
Marc Dossa
Ce qui a valu une nouvelle mise aux arrêts de M. Koné le 28 septembre alors qu’il avait été libéré sous caution 72 heures auparavant, relativement à la première procédure. Les juges ghanéens estiment donc que dès lors qu’il s’agit du même individu, il faut simplifier les choses, en harmonisant les deux procédures. Le moins que l’on puisse dire au regard de ce nouveau report, c’est que si ça continue ainsi, il y a fort à parier que Justin Katinan Koné, l’homme au centre de cet imbroglio juridico-politique et bien de partisans de Laurent Gbagbo pètent les plombs. Car jeudi dernier déjà, le porte-parole de Laurent Gbagbo avait eu du mal à cacher son exaspération face à ce feuilleton judiciaire interminable. « Je suis déboussolé maintenant. Je ne comprends pas ce qui se passe, que fait-on de ma liberté? », s’était-il emporté devant les magistrats. Sans doute excédé lui aussi par cette affaire pas facile à démêler, le juge Aboagye Tandoh avait presque rabroué l’ancien cadre des Impôts.
« Nous devons nous conformer à la procédure. Vous devez vous comporter comme un homme », avait rembarré le haut magistrat au prévenu. Aujourd’hui, ce sont les compagnons de lutte de Katinan Koné qui semblent craquer à leur tour. « Ce procès a quand même quelque chose de bizarre », a écrit AMF, une pro-Gbagbo, sur sa page facebook. Renchérissant un autre disciple de Laurent Gbagbo a chargé les juges ghanéens, les accusant notamment d’être incompétents. « Quelle est cette affaire qu’on ne peut régler une fois pour toutes. Depuis, ils nous font languir.
S’ils sont incompétents qu’ils le disent clairement, s’ils veulent aussi ramener notre grand camarade en Côte d’Ivoire, qu’ils le fassent clairement savoir afin que nous prenions nos dispositions. J’estime qu’il n’y a pas lieu de chercher midi à 14 heures », a aussi écrit le nommé J. Tiéhi sur le même réseau social. Des réactions qui montrent que les nerfs sont à fleur de peau au sujet de cette affaire. Que va encore réserver aujourd’hui aux Ivoiriens le juge Aboagye Tandoh ? Wait and see.
Marc Dossa