Dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 octobre 2012, des groupes d’individus armés non identifiés, ont attaqué simultanément le camp militaire, le commissariat de police et la brigade de gendarmerie de la ville de Bonoua.
Le poste de contrôle de la localité de Samo, située sur l’axe Bonoua, Aboisso, la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon ont été également attaqués cette même nuit.
Le bilan officiel de cette énième attaque fait état de morts parmi les assaillants, des blessés et des dommages matériels causés à la centrale thermique d’Azito.
La LIDHO s’incline sur la mémoire des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
La LIDHO condamne ces attaques incessantes qui troublent constamment la quiétude des populations, révèlent assurément de graves dysfonctionnement dans les dispositifs de protection, de sécurisation des personnes et des biens dans notre pays et dénotent de la précarité de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire.
La LIDHO, convaincue de ce qu’il n’y a d’autres alternatives à la guerre que la réconciliation nationale, appelle à la raison, les auteurs de ces actes et leurs commanditaires, de cesser toute action de déstabilisation qui endeuille les populations et les invite à renoncer définitivement à la violence comme mode de gestion de nos contradictions internes.
La LIDHO recommande :
Au gouvernement
- Tout mettre en œuvre pour faire cesser ces attaques à répétition en vue de rassurer les ivoiriens.
- Créer les conditions de la cohésion et de l’efficacité au sein de nos forces de défense et de sécurité ;
- Réactiver le cadre de concertation permanent entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs politiques en vue d’un dialogue franc et sincère ;
- Œuvrer à la relance et à l’aboutissement rapide du processus de démobilisation, désarmement et réintégration des ex-combattants ;
- Agir dans le sens de la conduite juste et équitable et du dénouement rapide de l’ensemble des procédures judiciaires consécutives à la crise post-électorale.
Aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire
- Mener les opérations de ratissage, faisant suite à ces attaques, avec délicatesse et discernement en vue d’éviter les abus ou bavures, susceptibles d’en rajouter à la psychose au sein des populations;
Aux Partis politiques
- Se démarquer des actions subversives perpétrées contre les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, en condamnant sans ambiguïté les attaques et leurs auteurs ;
- Se disposer à renouer le fil du dialogue avec le gouvernement et à s’astreindre à une opposition républicaine et citoyenne, dans l’intérêt de la Nation.
Aux Populations
- Ne pas se prêter au jeu des déstabilisateurs et s’engager résolument dans la dynamique de reconstruction de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale.
Fait à Abidjan le 17 octobre 2012
Pour la LIDHO
Le BEN
Le poste de contrôle de la localité de Samo, située sur l’axe Bonoua, Aboisso, la centrale thermique d’Azito, dans la commune de Yopougon ont été également attaqués cette même nuit.
Le bilan officiel de cette énième attaque fait état de morts parmi les assaillants, des blessés et des dommages matériels causés à la centrale thermique d’Azito.
La LIDHO s’incline sur la mémoire des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
La LIDHO condamne ces attaques incessantes qui troublent constamment la quiétude des populations, révèlent assurément de graves dysfonctionnement dans les dispositifs de protection, de sécurisation des personnes et des biens dans notre pays et dénotent de la précarité de la situation socio-politique en Côte d’Ivoire.
La LIDHO, convaincue de ce qu’il n’y a d’autres alternatives à la guerre que la réconciliation nationale, appelle à la raison, les auteurs de ces actes et leurs commanditaires, de cesser toute action de déstabilisation qui endeuille les populations et les invite à renoncer définitivement à la violence comme mode de gestion de nos contradictions internes.
La LIDHO recommande :
Au gouvernement
- Tout mettre en œuvre pour faire cesser ces attaques à répétition en vue de rassurer les ivoiriens.
- Créer les conditions de la cohésion et de l’efficacité au sein de nos forces de défense et de sécurité ;
- Réactiver le cadre de concertation permanent entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs politiques en vue d’un dialogue franc et sincère ;
- Œuvrer à la relance et à l’aboutissement rapide du processus de démobilisation, désarmement et réintégration des ex-combattants ;
- Agir dans le sens de la conduite juste et équitable et du dénouement rapide de l’ensemble des procédures judiciaires consécutives à la crise post-électorale.
Aux Forces Républicaines de Côte d’Ivoire
- Mener les opérations de ratissage, faisant suite à ces attaques, avec délicatesse et discernement en vue d’éviter les abus ou bavures, susceptibles d’en rajouter à la psychose au sein des populations;
Aux Partis politiques
- Se démarquer des actions subversives perpétrées contre les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire, en condamnant sans ambiguïté les attaques et leurs auteurs ;
- Se disposer à renouer le fil du dialogue avec le gouvernement et à s’astreindre à une opposition républicaine et citoyenne, dans l’intérêt de la Nation.
Aux Populations
- Ne pas se prêter au jeu des déstabilisateurs et s’engager résolument dans la dynamique de reconstruction de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale.
Fait à Abidjan le 17 octobre 2012
Pour la LIDHO
Le BEN