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Politique Publié le vendredi 19 octobre 2012 | AIP

La nouvelle politique industrielle au coeur d`un atelier de validation

© AIP Par DR
Ouverture d’une école primaire à Madian: le ministre Dosso Moussa à Mankono
Samedi 22 octobre 2011. Madian (Mankono). Photo: le ministre Moussa Dosso met ici en garde contre les démons de la division
Abidjan, Cent cinquante acteurs majeurs du développement industriel exerçant notamment dans les domaines du pétrole, de l’énergie, du textile et de l’agro-alimentaire, se sont réunis jeudi à Abidjan, en vue de la validation et de la mise en œuvre d’une nouvelle politique industrielle en Côte d’Ivoire.

"Nous saisissons cette opportunité qui nous est donnée afin de faire du secteur privé le levier de la croissance économique, comme le souhaite le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui est de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020; mais aussi d’emmener la sécurité afin de rassurer les opérateurs économiques", a déclaré le ministre ivoirien de l’Industrie, Moussa Dosso.

Le ministre s'exprimait ainsi à la cérémonie d’ouverture du séminaire de restitution et de validation de l’étude diagnostique sur la politique industrielle organisée par le ministère de l’Industrie, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI).

Selon la représentante résidente de l’ONUDI en Côte d’Ivoire, Doris Hribernigg, cette agence est prête à accompagner le gouvernement ivoirien à travers le renforcement des capacités des acteurs du développement économique qui permettra de créer de nouvelles richesses, mais surtout de créer des emplois.

Pour l’expert ONUDI, Akmel Apka, cette nouvelle politique industrielle, axée notamment sur le nouveau code d’investissement adopté par le gouvernement ivoirien le 07 mai 2012, va aboutir à la réactivation entre l’Etat ivoirien et le secteur privé.

Ce, en vue de répondre aux préoccupations de ce secteur, la création des tribunaux de commerce, la loi relative à la propriété d’exportation et d’importation et aussi une politique de sécurité renforcée, pour rassurer les investisseurs économiques. Cette politique permettra à la Côte d’Ivoire d’exporter et de transformer ses matières premières, mais surtout d’exporter ses connaissances, par des ressources humaines qualifiées.

Le gouvernement ivoirien dans sa nouvelle politique industrielle, entend dans les domaines du pétrole, de l’énergie, de l’industrie, investir un financement d’un coût global de 11.076 milliards de francs CFA, notamment en vue de la réhabilitation et de la relance des infrastructures routières, de la réforme du code pétrolier, de la construction d’infrastructure de stockage, de transport hydraulique, de la réalisation de la troisième phase de la centrale thermique d’Azito.

Elle vise aussi l’augmentation de la puissance de centrale thermique de la Compagnie ivoirienne de production et d’électricité (CIPREL), la création de l’observatoire des PME et d’un fonds garanti aux PME, la création de l’Agence de gestion des terrains industriels, la mise en place du centre de facilitation des formalités d’entreprise et de la reprise des activités des usines COTIVO et UTEXI.

Tout cela permettra de générer une croissance industrielle soutenue à deux chiffes, afin de rattraper les pays industriels, comme la Tunisie, l’Afrique du Sud ou la Colombie, de générer au moins 50.000 emplois industriel par an, de favoriser l’émergence d’un tissu dense de PME/PMI nationales et de favoriser un climat propice pour les affaires.

(AIP)

kn/cmas
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