Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal ;
Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale ;
Monsieur Jeannot Ahoussou Kouadio, Premier Ministre ;
Monsieur Hans Van Balen, Président de l’Internationale Libérale ;
Monsieur Bert Koenders, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire ;
Monsieur Olivier Kamikatu, Président élu du Réseau Liberal Africain ;
Madame Annemie Neyts, ancienne présidente de l’Internationale Libérale ;
Monsieur le Ministre Louis Michel ;
Monsieur Lamine BA, Président sortant du Réseau Liberal Africain ;
Mesdames et messieurs les Présidents d’Institutions ;
Mesdames et messieurs les Ministres ;
Mesdames et messieurs les Présidents et secrétaires généraux des partis membres de l’Internationale Libérale ;
Mesdames et Messieurs les congressistes ;
Mesdames et messieurs les élus ;
Honorables chefs traditionnels et chefs religieux ;
Mesdames et messieurs ;
Honorables invités,
En mars 2012, la famille libérale, à travers l'Alliance des Libéraux Démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes (ALDEPAC), se réunissait en Côte d’Ivoire. Quelques mois après cette conférence, c’est l’ensemble des partis libéraux du monde, membres du Réseau Liberal Africain et de l’Internationale Libérale, qui nous honore en organisant, ici à Abidjan, l’Assemblée Générale ordinaire et le 58e congrès.
Pour notre pays qui vient de traverser une longue et éprouvante crise, cette sollicitude de la famille libérale constitue un honneur et une grande marque de solidarité. Je voudrais donc au nom de tous les ivoiriens et particulièrement des libéraux de notre pays, vous remercier, chers amis, pour cette marque d’amitié et de confiance.
L’amitié et la confiance de la famille libérale ont toujours été pour nous, démocrates ivoiriens, une grande source de motivation durant la lutte pour l’avènement de la démocratie dans notre pays. En effet, la famille libérale nous a donné un projet de société, une vision du monde, un encrage idéologique, fondé sur une éthique politique, sociale, culturelle et économique. La famille libérale nous a appris qu’être libéral c’est être humaniste, c’est veiller à ce que la ‘’production économique’’, la création de richesse servent d’abord et surtout aux citoyens, à la prospérité de la société et du plus grand nombre ; c’est aussi réduire la pauvreté et créer des emplois, notamment pour les jeunes. C’est ce que nous appelons le libéralisme à visage humain.
Convaincu de ces grands principes de la société libérale que dès 1996, le Rassemblement Des Républicains (RDR) a fait acte de candidature à l’Internationale Libérale, sous le parrainage du Président Abdoulaye Wade du Sénégal, à qui je veux rendre un hommage mérité. En effet, le Président Abdoulaye Wade a perçu très tôt l’essence du libéralisme et l’opportunité qu’offrait cette pensée pour l’Afrique.
Aujourd’hui, de nombreux intellectuels et leaders africains se sont approprié le projet libéral pour en faire une espérance pour l’Afrique. La famille libérale est fière de compter dans ses rangs de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement. Je voudrais saluer la présence du Président Macky Sall. Monsieur le Président, je voudrais vous exprimer, au nom du Gouvernement et du peuple ivoiriens mes remerciements les plus chaleureux pour l’honneur et l’amitié que vous nous faites en assistant aux assises du 58ème Congrès de l’Internationale Libérale en Côte d’Ivoire. Votre présence à Abidjan confirme les excellentes relations qui existent entre nos deux pays et nos deux peuples mais aussi votre attachement aux principes de démocratie et du libéralisme.
Je voudrais féliciter Monsieur Hans Van Balen, pour le travail remarquable qu’il accompli à la tête de l’Internationale Libérale.
Excellences,
Mesdames, messieurs, chers congressistes
Nous sommes des libéraux et nous assumons sans complexe notre appartenance à ce projet économique, politique et social. Car le libéralisme a démontré sa capacité à construire un monde de prospérité où le citoyen, s’épanoui dans une société de liberté et de démocratie ; la démocrate, c’est le pluralisme, mais c’est aussi l’alternance et la liberté d’expression.
Au plan économique, l’idéal libéral s’appuie sur la promotion de l’investissement privé afin de créer des richesses pour le plus grand nombre. C’est pourquoi, il fait de la garantie des libertés, une exigence fondamentale. Pour les libéraux, cette liberté se traduit par le respect du Droit à la vie, à la propriété privée, à la liberté d’expression et au refus de la discrimination. Ce sont là des principes essentiels que nous devons sans cesse promouvoir. Ces principes s’inscrivent dans la même cohérence que les grandes valeurs de l’Afrique ancienne. A titre d’exemple, en Afrique de l’ouest, la charte du mandé ou la charte de Kroukan-fougan (1235) qui consacre ces grandes valeurs a été à la base de la prospérité des peuples de cet empire durant toute la période précoloniale.
C’est parce que nous avons abandonné ces grandes valeurs après l’accession de nos Etats à la souveraineté nationale que notre développement a été fortement contrarié. Les violences politiques, les violations des droits de l’homme, le manque de transparence dans nos économies, et l’absence de principes de démocratie ont empêché les peuples africains d’accéder au progrès économique et à la prospérité durant une bonne partie du 20e siècle.
Pendant 20 ans (de 1990-2010), de nombreux peuples africains tant au Sud du Sahara qu’au Maghreb, ont engagé leur révolution démocratique malgré quelques poches de résistance. Les peuples africains, ont repris l’initiative historique. Ils se sont engagés dans cette voie parce qu’ils aspirent à un mieux-être.
C’est ici que la responsabilité de la grande famille libérale mondiale et particulièrement africaine est engagée. Dans nos projets de société, il nous incombe de proposer à nos peuples la grande espérance que représente le libéralisme. Nos programmes de gouvernement doivent :
créer les conditions de l’investissement privé ;
promouvoir et garantir la liberté d’entreprendre ;
concevoir et mettre en place un Etat de droit, un Etat impartial, un Etat responsable un Etat irréprochable ;
assurer la sécurité des personnes et des biens ;
garantir la libre circulation des personnes et des biens ;
créer les conditions du bien être pour tous : ce principe de la société libérale solidaire est un principe fondamental.
Excellences, honorables invités,
Mesdames, messieurs, chers congressistes,
Après une grave crise postélectorale, la Côte d’Ivoire renait. Grâce à notre Programme Présidentiel d’Urgences, de nombreux investissements ont été entrepris dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’électricité, de l’assainissement, en vue d’améliorer le quotidien des populations.
Cette Côte d’Ivoire nouvelle s’est également engagée dans de grandes réformes de son économie et dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND: 2012-2015) adopté par le Gouvernement en mars 2011. Ce plan fait un diagnostic franc des difficultés qu’a rencontrées notre pays et propose une nouvelle stratégie économique pour que notre belle Côte d’Ivoire redevienne l’un des pays phare du Continent Africain et un pays émergeant à l’horizon 2020. Dans le cadre de cette stratégie, les investissements privés constituent un pilier des moteurs de la croissance, avec une prévision, sur la période 2012-2015, de mobilisation de 11 000 milliards d’investissements, dont 60% pour le privé et 40% pour l’investissement public.
Pour atteindre les objectifs de la promotion et de développement du secteur privé, le Gouvernement à pris de nombreuses dispositions visant à l'amélioration du climat des affaires. Il s'agit notamment de l'adoption du nouveau code des investissements, de la création du Centre de Promotion des Investissements en Côte d'Ivoire et la mise en place d'un Guichet Unique de l'Investisseur, et la création du tribunal du commerce.
Certains parmi vous ont eu l’opportunité d’échanger avec les animateurs de ces institutions (CEPICI, Chambre de commerce, Patronat, etc.).
Ce nouveau cadre incitatif à l’investissement a eu un écho favorable auprès de nos partenaires au développement et des investisseurs nationaux et internationaux. Aujourd’hui, c’est toute la Côte d’Ivoire qui est en chantier !
Mesdames, Messieurs,
Chers congressistes la Côte d’Ivoire nouvelle ne peut se développer sans des ressources humaines de qualité. C’est pourquoi elle fait de l’éducation et de la santé une priorité. Ainsi, de grands programmes ont été initiés :
réhabilitation et constructions des infrastructures ;
réhabilitations et reconstructions des universités de Côte d’Ivoire ;
réhabilitations des centres hospitaliers et sanitaires et soins gratuits pour les populations à faibles revenus ;
l’école gratuite pour tous a démarré par l’enseignement primaire.
La Côte d’Ivoire nouvelle, c’est aussi la promotion de la bonne gouvernance, la promotion des droits de l’homme et la lutte contre l’impunité. C’est pourquoi nous avons mis en place une Commission Nationale d’Enquête, avec pour mission de mener, sur toute l'étendue du territoire national, des enquêtes non judiciaires relatives aux atteintes aux Droits de l'Homme et au Droit Humanitaire au cours de la crise postélectorale, en vue de mettre un terme à l’impunité, qui a caractérisé notre pays depuis des années et de favoriser ainsi la réconciliation nationale.
La Commission a terminé ses travaux et a remis ses conclusions au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice afin que les juges puissent faire leur travail.
Mesdames et messieurs ;
Chers congressistes,
Telles sont les réflexions que m’inspire le thème de notre congrès intitulé « promotion de l’investissement privé et responsabilité sociale ».
Je suis convaincu que les résolutions que nous adopterons au cours de ces assises ainsi que le manifeste libéral Africain proposé par le Réseau Libéral Africain nous permettront, à nous libéraux, d’asseoir les fondements d’une société libérale solidaire.
Je vous remercie.
Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale ;
Monsieur Jeannot Ahoussou Kouadio, Premier Ministre ;
Monsieur Hans Van Balen, Président de l’Internationale Libérale ;
Monsieur Bert Koenders, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en Côte d’Ivoire ;
Monsieur Olivier Kamikatu, Président élu du Réseau Liberal Africain ;
Madame Annemie Neyts, ancienne présidente de l’Internationale Libérale ;
Monsieur le Ministre Louis Michel ;
Monsieur Lamine BA, Président sortant du Réseau Liberal Africain ;
Mesdames et messieurs les Présidents d’Institutions ;
Mesdames et messieurs les Ministres ;
Mesdames et messieurs les Présidents et secrétaires généraux des partis membres de l’Internationale Libérale ;
Mesdames et Messieurs les congressistes ;
Mesdames et messieurs les élus ;
Honorables chefs traditionnels et chefs religieux ;
Mesdames et messieurs ;
Honorables invités,
En mars 2012, la famille libérale, à travers l'Alliance des Libéraux Démocrates pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes (ALDEPAC), se réunissait en Côte d’Ivoire. Quelques mois après cette conférence, c’est l’ensemble des partis libéraux du monde, membres du Réseau Liberal Africain et de l’Internationale Libérale, qui nous honore en organisant, ici à Abidjan, l’Assemblée Générale ordinaire et le 58e congrès.
Pour notre pays qui vient de traverser une longue et éprouvante crise, cette sollicitude de la famille libérale constitue un honneur et une grande marque de solidarité. Je voudrais donc au nom de tous les ivoiriens et particulièrement des libéraux de notre pays, vous remercier, chers amis, pour cette marque d’amitié et de confiance.
L’amitié et la confiance de la famille libérale ont toujours été pour nous, démocrates ivoiriens, une grande source de motivation durant la lutte pour l’avènement de la démocratie dans notre pays. En effet, la famille libérale nous a donné un projet de société, une vision du monde, un encrage idéologique, fondé sur une éthique politique, sociale, culturelle et économique. La famille libérale nous a appris qu’être libéral c’est être humaniste, c’est veiller à ce que la ‘’production économique’’, la création de richesse servent d’abord et surtout aux citoyens, à la prospérité de la société et du plus grand nombre ; c’est aussi réduire la pauvreté et créer des emplois, notamment pour les jeunes. C’est ce que nous appelons le libéralisme à visage humain.
Convaincu de ces grands principes de la société libérale que dès 1996, le Rassemblement Des Républicains (RDR) a fait acte de candidature à l’Internationale Libérale, sous le parrainage du Président Abdoulaye Wade du Sénégal, à qui je veux rendre un hommage mérité. En effet, le Président Abdoulaye Wade a perçu très tôt l’essence du libéralisme et l’opportunité qu’offrait cette pensée pour l’Afrique.
Aujourd’hui, de nombreux intellectuels et leaders africains se sont approprié le projet libéral pour en faire une espérance pour l’Afrique. La famille libérale est fière de compter dans ses rangs de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement. Je voudrais saluer la présence du Président Macky Sall. Monsieur le Président, je voudrais vous exprimer, au nom du Gouvernement et du peuple ivoiriens mes remerciements les plus chaleureux pour l’honneur et l’amitié que vous nous faites en assistant aux assises du 58ème Congrès de l’Internationale Libérale en Côte d’Ivoire. Votre présence à Abidjan confirme les excellentes relations qui existent entre nos deux pays et nos deux peuples mais aussi votre attachement aux principes de démocratie et du libéralisme.
Je voudrais féliciter Monsieur Hans Van Balen, pour le travail remarquable qu’il accompli à la tête de l’Internationale Libérale.
Excellences,
Mesdames, messieurs, chers congressistes
Nous sommes des libéraux et nous assumons sans complexe notre appartenance à ce projet économique, politique et social. Car le libéralisme a démontré sa capacité à construire un monde de prospérité où le citoyen, s’épanoui dans une société de liberté et de démocratie ; la démocrate, c’est le pluralisme, mais c’est aussi l’alternance et la liberté d’expression.
Au plan économique, l’idéal libéral s’appuie sur la promotion de l’investissement privé afin de créer des richesses pour le plus grand nombre. C’est pourquoi, il fait de la garantie des libertés, une exigence fondamentale. Pour les libéraux, cette liberté se traduit par le respect du Droit à la vie, à la propriété privée, à la liberté d’expression et au refus de la discrimination. Ce sont là des principes essentiels que nous devons sans cesse promouvoir. Ces principes s’inscrivent dans la même cohérence que les grandes valeurs de l’Afrique ancienne. A titre d’exemple, en Afrique de l’ouest, la charte du mandé ou la charte de Kroukan-fougan (1235) qui consacre ces grandes valeurs a été à la base de la prospérité des peuples de cet empire durant toute la période précoloniale.
C’est parce que nous avons abandonné ces grandes valeurs après l’accession de nos Etats à la souveraineté nationale que notre développement a été fortement contrarié. Les violences politiques, les violations des droits de l’homme, le manque de transparence dans nos économies, et l’absence de principes de démocratie ont empêché les peuples africains d’accéder au progrès économique et à la prospérité durant une bonne partie du 20e siècle.
Pendant 20 ans (de 1990-2010), de nombreux peuples africains tant au Sud du Sahara qu’au Maghreb, ont engagé leur révolution démocratique malgré quelques poches de résistance. Les peuples africains, ont repris l’initiative historique. Ils se sont engagés dans cette voie parce qu’ils aspirent à un mieux-être.
C’est ici que la responsabilité de la grande famille libérale mondiale et particulièrement africaine est engagée. Dans nos projets de société, il nous incombe de proposer à nos peuples la grande espérance que représente le libéralisme. Nos programmes de gouvernement doivent :
créer les conditions de l’investissement privé ;
promouvoir et garantir la liberté d’entreprendre ;
concevoir et mettre en place un Etat de droit, un Etat impartial, un Etat responsable un Etat irréprochable ;
assurer la sécurité des personnes et des biens ;
garantir la libre circulation des personnes et des biens ;
créer les conditions du bien être pour tous : ce principe de la société libérale solidaire est un principe fondamental.
Excellences, honorables invités,
Mesdames, messieurs, chers congressistes,
Après une grave crise postélectorale, la Côte d’Ivoire renait. Grâce à notre Programme Présidentiel d’Urgences, de nombreux investissements ont été entrepris dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’électricité, de l’assainissement, en vue d’améliorer le quotidien des populations.
Cette Côte d’Ivoire nouvelle s’est également engagée dans de grandes réformes de son économie et dans la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND: 2012-2015) adopté par le Gouvernement en mars 2011. Ce plan fait un diagnostic franc des difficultés qu’a rencontrées notre pays et propose une nouvelle stratégie économique pour que notre belle Côte d’Ivoire redevienne l’un des pays phare du Continent Africain et un pays émergeant à l’horizon 2020. Dans le cadre de cette stratégie, les investissements privés constituent un pilier des moteurs de la croissance, avec une prévision, sur la période 2012-2015, de mobilisation de 11 000 milliards d’investissements, dont 60% pour le privé et 40% pour l’investissement public.
Pour atteindre les objectifs de la promotion et de développement du secteur privé, le Gouvernement à pris de nombreuses dispositions visant à l'amélioration du climat des affaires. Il s'agit notamment de l'adoption du nouveau code des investissements, de la création du Centre de Promotion des Investissements en Côte d'Ivoire et la mise en place d'un Guichet Unique de l'Investisseur, et la création du tribunal du commerce.
Certains parmi vous ont eu l’opportunité d’échanger avec les animateurs de ces institutions (CEPICI, Chambre de commerce, Patronat, etc.).
Ce nouveau cadre incitatif à l’investissement a eu un écho favorable auprès de nos partenaires au développement et des investisseurs nationaux et internationaux. Aujourd’hui, c’est toute la Côte d’Ivoire qui est en chantier !
Mesdames, Messieurs,
Chers congressistes la Côte d’Ivoire nouvelle ne peut se développer sans des ressources humaines de qualité. C’est pourquoi elle fait de l’éducation et de la santé une priorité. Ainsi, de grands programmes ont été initiés :
réhabilitation et constructions des infrastructures ;
réhabilitations et reconstructions des universités de Côte d’Ivoire ;
réhabilitations des centres hospitaliers et sanitaires et soins gratuits pour les populations à faibles revenus ;
l’école gratuite pour tous a démarré par l’enseignement primaire.
La Côte d’Ivoire nouvelle, c’est aussi la promotion de la bonne gouvernance, la promotion des droits de l’homme et la lutte contre l’impunité. C’est pourquoi nous avons mis en place une Commission Nationale d’Enquête, avec pour mission de mener, sur toute l'étendue du territoire national, des enquêtes non judiciaires relatives aux atteintes aux Droits de l'Homme et au Droit Humanitaire au cours de la crise postélectorale, en vue de mettre un terme à l’impunité, qui a caractérisé notre pays depuis des années et de favoriser ainsi la réconciliation nationale.
La Commission a terminé ses travaux et a remis ses conclusions au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice afin que les juges puissent faire leur travail.
Mesdames et messieurs ;
Chers congressistes,
Telles sont les réflexions que m’inspire le thème de notre congrès intitulé « promotion de l’investissement privé et responsabilité sociale ».
Je suis convaincu que les résolutions que nous adopterons au cours de ces assises ainsi que le manifeste libéral Africain proposé par le Réseau Libéral Africain nous permettront, à nous libéraux, d’asseoir les fondements d’une société libérale solidaire.
Je vous remercie.
