Vitesse supérieure. Le 58ème congrès de l’Internationale libérale a véritablement débuté hier, à l’hôtel Ivoire, avec la cérémonie d’ouverture. Comme il fallait s’y attendre, c’est par centaine que les libéraux d’ici et d’ailleurs ont pris d’assaut la salle du Palais des congrès de l’hôtel ivoire. Un déplacement qui en valait la chandelle puisque les uns et les autres sont repartis satisfaits, de par la qualité des quatre allocutions qui ont été prononcées. Avant d’ouvrir les travaux, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a expliqué à l’assistance le bien-fondé du choix libéral. Avant, il a dit sa joie d’accueillir, au nom du peuple de Côte d’Ivoire, cet important rendez-vous. «C’est un honneur, une grande marque de solidarité, une marque d’amitié et de confiance qui est faite à la Côte d’Ivoire, qui sort d’une crise qui a profondément touché ses fondamentaux », a-t-il indiqué. C’est, a-t-il poursuivi, une grande source de motivation surtout que le libéralisme est « un projet de société, une vision du monde, un encrage pour les sociétés qui se veulent plus fortes ». Etre libéral, a insisté le Président ivoirien, c’est être humaniste en faisant en sorte que les richesses servent aux citoyens par la création d’emplois au profit des jeunes. C’est là, selon lui, tout le sens du combat du RDR qui, dès 1996 a fait acte de candidature à l’internationale libérale avec le soutien de Me Abdoulaye Wade, a qui il a rendu un vibrant hommage. « La famille libérale est une volonté politique pour un mieux-être de nos concitoyens qui aspirent à vivre dans une société de démocratie. Une société qui crée les richesses pour le plus grand nombre et qui respecte la vie humaine, la liberté des individus », a-t-il ajouté, estimant que c’est la voie idéale pour un continent africain plus fort. « Le libéralisme représente la grande espérance », a indiqué Alassane Ouattara. D’autant que, de son avis, l’investissement public seul ne suffisant pas, il faut combiner investissement public et investissement privé, mais en laissant plus de place à l’investissement privé. Il a rappelé qu’en un an la nouvelle Côte d’Ivoire s’est mise au travail avec le démarrage de plusieurs chantiers. Ce qui augure pour lui des lendemains prometteurs pour ce pays qui sort à peine d’un traumatisme que bien des pessimistes avaient cru insurmontable. «Nous travaillons pour faire de la Côte d’Ivoire un pays phare, un pays émergent à l’horizon 2020 », s’est-il plu à rappeler. Invité de marque de la cérémonie d’ouverture, Macky Sall, Président du Sénégal, a indiqué que le libéralisme est un sujet de grandes préoccupations pour les décideurs politiques et économiques. « Comment nous assurer que les retombées des économies de nos pays prennent en compte les préoccupations des populations ?», telle est selon lui, la problématique à laquelle il faudra trouver une réponse. Surtout que la voie du libéralisme, à l’en croire, a fait la preuve de son efficacité économique. « Nous devons gagner le combat sur le front social pour la réduction du front social et des inégalités sociales, pour la promotion de la liberté et de la sécurité des biens et des personnes, le pluralisme et la libre entreprise pour permettre au grand nombre de se réaliser », a poursuivi M. Sall, pour qui l’espoir reste permis.
Le satisfecit de Hans Van Baleen et Bert Koenders
Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Bert Koenders s’est pour sa part réjoui de la tenue de ce congrès en terre ivoirienne. « Je voudrais féliciter le Président Ouattara pour l’organisation de cette cérémonie avec le rassemblement de personnalités venues du monde entier dans ce complexe hôtelier merveilleusement rénové, qui illustre l’estime international dont jouit le Président Ouattara », a-t-il indiqué. Pour le témoin oculaire du renouveau ivoirien qu’il est, M. Koenders a rappelé que les chantiers de la nouvelles Côte d’Ivoire sont nombreux et se résument pour l’essentiel à cette farouche volonté affichée par le gouvernement ivoirien de reconstruire la Côte d’Ivoire essentiellement après la crise. « La reconstruction post-conflit permettra de renouer avec la croissance économique, gage de tout développement. La renaissance de la Côte d’Ivoire et la relance de son économie sont le gage d’une plus grande prospérité dans toute la sous-région ouest africaine », a ajouté Bert Koenders, pour qui « ce pays, qui est le pivot du développement économique et social, doit retrouver sa place de locomotive ». Le thème de la rencontre lui apparaît d’autant plus important qu’il tourne autour de la politique du développement avec un accent particulier sur la promotion de l’investissement privé et l’amélioration de la responsabilisé. Il en veut pour preuve le point d’honneur particulier mis par Alassane Ouattara et son gouvernement autour du travail, seul argument pour sortir la Côte d’Ivoire de la pauvreté. Et M. Koenders de toucher du doigt le travail déjà amorcé par l’équipe Ouattara, notamment les grands travaux en matière d’infrastructures, la rénovation des universités, l’annulation de la dette internationale, le repositionnement de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. «Les chiffres de la croissance sont rassurant », a-t-il indiqué. Ouvrant la série des allocutions, Hans Van Baalen, président de l’Internationale libérale, s’est réjoui de la place de plus en plus grande de l’Afrique au sein du mouvement. Un avenir radieux s’annonce, selon lui, pour le continent. Il a salué le peuple ivoirien, pour la ténacité avec laquelle il s’est battu pour faire respecter son vote.
Thiery Latt
Le satisfecit de Hans Van Baleen et Bert Koenders
Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Bert Koenders s’est pour sa part réjoui de la tenue de ce congrès en terre ivoirienne. « Je voudrais féliciter le Président Ouattara pour l’organisation de cette cérémonie avec le rassemblement de personnalités venues du monde entier dans ce complexe hôtelier merveilleusement rénové, qui illustre l’estime international dont jouit le Président Ouattara », a-t-il indiqué. Pour le témoin oculaire du renouveau ivoirien qu’il est, M. Koenders a rappelé que les chantiers de la nouvelles Côte d’Ivoire sont nombreux et se résument pour l’essentiel à cette farouche volonté affichée par le gouvernement ivoirien de reconstruire la Côte d’Ivoire essentiellement après la crise. « La reconstruction post-conflit permettra de renouer avec la croissance économique, gage de tout développement. La renaissance de la Côte d’Ivoire et la relance de son économie sont le gage d’une plus grande prospérité dans toute la sous-région ouest africaine », a ajouté Bert Koenders, pour qui « ce pays, qui est le pivot du développement économique et social, doit retrouver sa place de locomotive ». Le thème de la rencontre lui apparaît d’autant plus important qu’il tourne autour de la politique du développement avec un accent particulier sur la promotion de l’investissement privé et l’amélioration de la responsabilisé. Il en veut pour preuve le point d’honneur particulier mis par Alassane Ouattara et son gouvernement autour du travail, seul argument pour sortir la Côte d’Ivoire de la pauvreté. Et M. Koenders de toucher du doigt le travail déjà amorcé par l’équipe Ouattara, notamment les grands travaux en matière d’infrastructures, la rénovation des universités, l’annulation de la dette internationale, le repositionnement de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. «Les chiffres de la croissance sont rassurant », a-t-il indiqué. Ouvrant la série des allocutions, Hans Van Baalen, président de l’Internationale libérale, s’est réjoui de la place de plus en plus grande de l’Afrique au sein du mouvement. Un avenir radieux s’annonce, selon lui, pour le continent. Il a salué le peuple ivoirien, pour la ténacité avec laquelle il s’est battu pour faire respecter son vote.
Thiery Latt