Dans quelques instants, vont s’achever les travaux du 58e Congrès de l’Internationale Libérale. Les libéraux de Côte d’Ivoire profitent de l’occasion pour dire à leurs frères libéraux du monde entier, leur fierté d’avoir accueilli cette réunion, et pour leur exprimer toute leur gratitude et leur reconnaissance, pour la solidarité qu’ils leur ont témoigné dans leur combat pour la démocratie et la liberté.
La réunion d’Abidjan aura été aussi l’occasion pour les libéraux africains, devenus le plus grand regroupement de partis politiques du Continent, de se retrouver pour réfléchir ensemble sur les grandes orientations stratégiques à donner à leurs actions communes.
Pour tous, ce Congrès a permis de travailler dans le sens d’une implantation plus forte du libéralisme dans le monde, avec l’intention de prouver que ce choix, c’est la voie du succès.
Mesdames et Messieurs les congressistes,
Les conclusions et les recommandations qui viennent d’être présentées en votre nom à tous, témoignent du haut niveau des débats que vous avez menés durant ces trois jours.
Vos réflexions ont-été à la hauteur du thème du Congrès, puisqu’elles annoncent des lendemains prometteurs pour l’Internationale Libérale, dans le monde en général et en Afrique en particulier.
Par ailleurs, la formulation du thème de votre Congrès – « Investissement privé et responsabilité sociale » - est en elle-même d’une grande pertinence.
En effet, trop souvent le libéralisme a été caricaturé et présenté comme le système de la quête effrénée du seul profit individuel, égoïste et privé, sans égard pour l’intérêt général, et au mépris de la sécurité sociale et économique des populations. En replaçant la notion de responsabilité sociale dans l’axe de l’investissement privé, vous avez rééquilibré les choses et vous avez démontré que la question sociale ne saurait, en aucun cas, être un point aveugle du libéralisme. De même, vous avez démontré que le libéralisme est un projet de société, un projet politique fondé sur une éthique sociale, culturelle et économique ; qu’il doit servir à la prospérité de la société et du plus grand nombre, et que son objectif premier est de faire reculer la misère.
Votre thématique est également pertinente parce qu’elle est d’actualité.
En effet, dans un monde en crise, pour les pays africains, le secteur privé est un élément moteur du développement et de la création d’emplois et de nouveaux marchés.
L’hyper vitalité du secteur informel, du reste animé en majorité par des « femmes capables », démontre que si la solidarité est bien une vertu africaine, l’investissement privé et l’initiative individuelle le sont autant.
Au terme de vos travaux, au nom du Président de la République, je vous félicite pour l’ardeur que vous avez mise dans la conduite de vos réflexions.
Le Président Alassane Ouattara me charge également de vous renouveler l’assurance qu’il s’appliquera à toujours orienter ses actions dans le sens d’un libéralisme bien compris.
En mon nom personnel, pour avoir été la Secrétaire Générale du RDR, pendant ces années de braise et de combat, j’ajouterai que vous pouvez lui faire confiance ; simplement parce que, pour Alassane Ouattara, dans la vie d’un homme, l’engagement n’est pas une chose parmi plusieurs autres choses. L’engagement, c’est la vie ; et la vie d’un homme digne et respectable, c’est la somme de ses engagements tenus. Monsieur Alassane Ouattara a déjà montré qu’il est un homme de parole et qu’il tient ses engagements ; si besoin, sans état d’âme.
Une brève histoire politique de notre pays permettra de vous faire partager cette conviction et la tradition des pratiques libérales en Côte d’Ivoire.
De 1960 à 1990, à un moment où, pour l’essentiel de l’élite africaine, la défense du libéralisme et de l’investissement privé vous faisait apparaître comme un vilain capitaliste comprador, un honteux valet du colonialisme, un vendu et que sais-je encore, à cette époque là déjà, le Président Félix Houphouët-Boigny avait créé en Côte d’Ivoire les conditions du développement et de la sécurisation de l’investissement privé, tout en mettant en œuvre - et je le cite - « une politique sociale des plus hardies ».
De 1990 à 1993, C’est au Premier Ministre Alassane Ouattara qu’il reviendra de désengager l’Etat des secteurs de la production, pour élargir les bases de l’investissement privé, tout en réduisant l’endettement de l’Etat.
Ces réformes courageuses ont été menées dans un contexte national de revendications syndicales et politiques et d’ajustement structurel ; et dans un contexte international particulier, d’une Afrique sortie de la colonisation, avec des régimes socialisants. Alassane Ouattara venait de démontrer, pour la première fois, ses qualités d’homme d’Etat libéral.
En 2010, dans des conditions autrement difficiles, c’est encore à lui qu’il revient de reconstruire les fondamentaux d’un pays cassé par de longues années de crise économique, politique et militaire, et de réconcilier les formations politiques et les populations.
Entre 2012 et 2015 enfin, au plan intérieur, le Président Alassane Ouattara a décidé, pour sauvegarder la cohésion sociale, de mettre la priorité sur les activités sociales au profit des plus démunis : logements sociaux, emplois, gratuité des soins, éducation... Je ne reviens pas sur les détails édifiants et exhaustifs qu’il vous a lui-même présenté hier à l’ouverture.
Le Président Ouattara va plus loin. Pour lui, il ne suffit pas de réconcilier les Ivoiriens entre eux, mais il faut réconcilier la Côte d’Ivoire avec son destin sous-régional et régional.
Il considère, au plan économique, que les politiques volontaristes, comme celles de la construction et de l’interconnexion des voies de communication, sont essentielles pour la mise en œuvre de l’intégration africaine ; et qu’elles sont également salutaires pour le déploiement de l’initiative privée.
Au plan politique, comme nous le savons, il a déjà pris des initiatives dans la gestion des conflits.
Ainsi que vous le constatez, Alassane Ouattara est un modèle d’homme d’Etat libéral et sans conteste, un atout dans la construction de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. Oui, Vous pouvez lui faire confiance.
Le soutien de l’Internationale Libérale contribuera à accélérer le repositionnement de la Côte d’Ivoire à l’échelle de l’Afrique et de l’Afrique à l’échelle du monde.
Mais je laisse le développement de ce sujet à l’une de vos prochaines rencontres.
Mesdames et Messieurs les congressistes,
Chers amis,
Il est temps de renouveler nos remerciements à tous nos hôtes.
Aux nouveaux élus, nous adressons toutes nos félicitations,
de même, aux organisateurs du Congrès.
Nos encouragements vont aux libéraux ivoiriens, en les invitant à toujours soutenir l’action du Président de la République, pour que la Côte d’Ivoire demeure un Etat référence, un label de pratique du libéralisme à visage humain.
L’application des résultats de ce Congrès dépend de chacun de nous.
Et je vous exhorte tous à continuer le bon combat : le combat pour la liberté, l’égalité, la justice, la paix et la prospérité pour chacun et pour tous.
Bon retour à la maison.
Je vous remercie !
Au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, le Docteur Alassane Ouattara, 1er Vice-président de L’Internationale Libérale, je déclare clos les travaux du 58e Congrès de L’Internationale Libérale.
La réunion d’Abidjan aura été aussi l’occasion pour les libéraux africains, devenus le plus grand regroupement de partis politiques du Continent, de se retrouver pour réfléchir ensemble sur les grandes orientations stratégiques à donner à leurs actions communes.
Pour tous, ce Congrès a permis de travailler dans le sens d’une implantation plus forte du libéralisme dans le monde, avec l’intention de prouver que ce choix, c’est la voie du succès.
Mesdames et Messieurs les congressistes,
Les conclusions et les recommandations qui viennent d’être présentées en votre nom à tous, témoignent du haut niveau des débats que vous avez menés durant ces trois jours.
Vos réflexions ont-été à la hauteur du thème du Congrès, puisqu’elles annoncent des lendemains prometteurs pour l’Internationale Libérale, dans le monde en général et en Afrique en particulier.
Par ailleurs, la formulation du thème de votre Congrès – « Investissement privé et responsabilité sociale » - est en elle-même d’une grande pertinence.
En effet, trop souvent le libéralisme a été caricaturé et présenté comme le système de la quête effrénée du seul profit individuel, égoïste et privé, sans égard pour l’intérêt général, et au mépris de la sécurité sociale et économique des populations. En replaçant la notion de responsabilité sociale dans l’axe de l’investissement privé, vous avez rééquilibré les choses et vous avez démontré que la question sociale ne saurait, en aucun cas, être un point aveugle du libéralisme. De même, vous avez démontré que le libéralisme est un projet de société, un projet politique fondé sur une éthique sociale, culturelle et économique ; qu’il doit servir à la prospérité de la société et du plus grand nombre, et que son objectif premier est de faire reculer la misère.
Votre thématique est également pertinente parce qu’elle est d’actualité.
En effet, dans un monde en crise, pour les pays africains, le secteur privé est un élément moteur du développement et de la création d’emplois et de nouveaux marchés.
L’hyper vitalité du secteur informel, du reste animé en majorité par des « femmes capables », démontre que si la solidarité est bien une vertu africaine, l’investissement privé et l’initiative individuelle le sont autant.
Au terme de vos travaux, au nom du Président de la République, je vous félicite pour l’ardeur que vous avez mise dans la conduite de vos réflexions.
Le Président Alassane Ouattara me charge également de vous renouveler l’assurance qu’il s’appliquera à toujours orienter ses actions dans le sens d’un libéralisme bien compris.
En mon nom personnel, pour avoir été la Secrétaire Générale du RDR, pendant ces années de braise et de combat, j’ajouterai que vous pouvez lui faire confiance ; simplement parce que, pour Alassane Ouattara, dans la vie d’un homme, l’engagement n’est pas une chose parmi plusieurs autres choses. L’engagement, c’est la vie ; et la vie d’un homme digne et respectable, c’est la somme de ses engagements tenus. Monsieur Alassane Ouattara a déjà montré qu’il est un homme de parole et qu’il tient ses engagements ; si besoin, sans état d’âme.
Une brève histoire politique de notre pays permettra de vous faire partager cette conviction et la tradition des pratiques libérales en Côte d’Ivoire.
De 1960 à 1990, à un moment où, pour l’essentiel de l’élite africaine, la défense du libéralisme et de l’investissement privé vous faisait apparaître comme un vilain capitaliste comprador, un honteux valet du colonialisme, un vendu et que sais-je encore, à cette époque là déjà, le Président Félix Houphouët-Boigny avait créé en Côte d’Ivoire les conditions du développement et de la sécurisation de l’investissement privé, tout en mettant en œuvre - et je le cite - « une politique sociale des plus hardies ».
De 1990 à 1993, C’est au Premier Ministre Alassane Ouattara qu’il reviendra de désengager l’Etat des secteurs de la production, pour élargir les bases de l’investissement privé, tout en réduisant l’endettement de l’Etat.
Ces réformes courageuses ont été menées dans un contexte national de revendications syndicales et politiques et d’ajustement structurel ; et dans un contexte international particulier, d’une Afrique sortie de la colonisation, avec des régimes socialisants. Alassane Ouattara venait de démontrer, pour la première fois, ses qualités d’homme d’Etat libéral.
En 2010, dans des conditions autrement difficiles, c’est encore à lui qu’il revient de reconstruire les fondamentaux d’un pays cassé par de longues années de crise économique, politique et militaire, et de réconcilier les formations politiques et les populations.
Entre 2012 et 2015 enfin, au plan intérieur, le Président Alassane Ouattara a décidé, pour sauvegarder la cohésion sociale, de mettre la priorité sur les activités sociales au profit des plus démunis : logements sociaux, emplois, gratuité des soins, éducation... Je ne reviens pas sur les détails édifiants et exhaustifs qu’il vous a lui-même présenté hier à l’ouverture.
Le Président Ouattara va plus loin. Pour lui, il ne suffit pas de réconcilier les Ivoiriens entre eux, mais il faut réconcilier la Côte d’Ivoire avec son destin sous-régional et régional.
Il considère, au plan économique, que les politiques volontaristes, comme celles de la construction et de l’interconnexion des voies de communication, sont essentielles pour la mise en œuvre de l’intégration africaine ; et qu’elles sont également salutaires pour le déploiement de l’initiative privée.
Au plan politique, comme nous le savons, il a déjà pris des initiatives dans la gestion des conflits.
Ainsi que vous le constatez, Alassane Ouattara est un modèle d’homme d’Etat libéral et sans conteste, un atout dans la construction de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. Oui, Vous pouvez lui faire confiance.
Le soutien de l’Internationale Libérale contribuera à accélérer le repositionnement de la Côte d’Ivoire à l’échelle de l’Afrique et de l’Afrique à l’échelle du monde.
Mais je laisse le développement de ce sujet à l’une de vos prochaines rencontres.
Mesdames et Messieurs les congressistes,
Chers amis,
Il est temps de renouveler nos remerciements à tous nos hôtes.
Aux nouveaux élus, nous adressons toutes nos félicitations,
de même, aux organisateurs du Congrès.
Nos encouragements vont aux libéraux ivoiriens, en les invitant à toujours soutenir l’action du Président de la République, pour que la Côte d’Ivoire demeure un Etat référence, un label de pratique du libéralisme à visage humain.
L’application des résultats de ce Congrès dépend de chacun de nous.
Et je vous exhorte tous à continuer le bon combat : le combat pour la liberté, l’égalité, la justice, la paix et la prospérité pour chacun et pour tous.
Bon retour à la maison.
Je vous remercie !
Au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, le Docteur Alassane Ouattara, 1er Vice-président de L’Internationale Libérale, je déclare clos les travaux du 58e Congrès de L’Internationale Libérale.