La commémoration de la première journée internationale de la fille a été célébrée, le jeudi 18 octobre 2012, dans la commune d’Adjamé. Placé sous le thème : « le mariage forcé », cette cérémonie a été une occasion pour la ministre de Femme, de la famille et de l’enfant, Goudou Koffi Raymonde, d’appeler les parents à être plus regardant sur les comportements de leurs enfants afin de leur garantir un avenir meilleur. « S’il est vrai que l’Etat doit développer des politiques en vue d’une prise en compte de la situation de la jeune fille, il vous revient en tant que premiers responsables de leur éducation, de ne pas vous dérober de vos responsabilités », a-t-elle martelé.
Aussi, a-t-elle ajouté que cette journée est un temps de prise de conscience en faveur des Droits des jeunes filles souvent sujettes « à bien de contraintes » vu qu’elles « restent encore tributaires des pesanteurs socio-culturelles annihilant son développement social et son plein épanouissement ». A savoir « l’excision, le mariage précoce ou forcé qui perturbent son évolution normale et constituent une menace pour sa santé et sa survie », a décrié Goudou Koffi. A cela, vient s’ajouter la persistance des comportements stéréotypés comme la non ou la très scolarisation de la jeune fille. Elle a saisi cette opportunité pour inviter les uns et autres à fédérer leurs initiatives, mutualiser leurs expériences pour renforcer la participation des femmes et des filles en particulier dans le processus du développement national. La présidente de l’Organisation nationale pour l’enfant, la femme et la famille (Onef), Gogoua Rachel a, pour sa part, souhaité entre autres que le gouvernement intègre dans les plans de travail annuel, la lutte contre les mariages précoces et forcés, dégage d’importantes ressources pour adresser cette question tout en prenant des dispositions pour financer une maison de transit où seront temporairement recueillies ces filles le temps de la médiation avec leurs familles respectives. Le coordonateur des nations unies, N’Dolamb N’Gokwe a, quant à lui, suggéré des lois fixant à 18 ans l’âge minimum du mariage pour les filles, favoriser un accès équitable à des études primaires et secondaires et s’attaquer aux causes fondamentales des mariages d’enfants parmi lesquelles la violence contre les filles et les femmes.
MARIE PAULE KOFFI
Aussi, a-t-elle ajouté que cette journée est un temps de prise de conscience en faveur des Droits des jeunes filles souvent sujettes « à bien de contraintes » vu qu’elles « restent encore tributaires des pesanteurs socio-culturelles annihilant son développement social et son plein épanouissement ». A savoir « l’excision, le mariage précoce ou forcé qui perturbent son évolution normale et constituent une menace pour sa santé et sa survie », a décrié Goudou Koffi. A cela, vient s’ajouter la persistance des comportements stéréotypés comme la non ou la très scolarisation de la jeune fille. Elle a saisi cette opportunité pour inviter les uns et autres à fédérer leurs initiatives, mutualiser leurs expériences pour renforcer la participation des femmes et des filles en particulier dans le processus du développement national. La présidente de l’Organisation nationale pour l’enfant, la femme et la famille (Onef), Gogoua Rachel a, pour sa part, souhaité entre autres que le gouvernement intègre dans les plans de travail annuel, la lutte contre les mariages précoces et forcés, dégage d’importantes ressources pour adresser cette question tout en prenant des dispositions pour financer une maison de transit où seront temporairement recueillies ces filles le temps de la médiation avec leurs familles respectives. Le coordonateur des nations unies, N’Dolamb N’Gokwe a, quant à lui, suggéré des lois fixant à 18 ans l’âge minimum du mariage pour les filles, favoriser un accès équitable à des études primaires et secondaires et s’attaquer aux causes fondamentales des mariages d’enfants parmi lesquelles la violence contre les filles et les femmes.
MARIE PAULE KOFFI