Le domicile du secrétaire général du Conseil supérieur des rois et chefs traditionnels, Nanan Ndépo Didas, aurait reçu la visite de visiteurs peu ordinaires dans la nuit du samedi au dimanche. Selon les informations qui nous sont parvenues le même soir, le chef du village de Dodokoi (dans la sous-préfecture d’Adzopé), a été attaqué dans sa maison, lui-même blessé et évacué dans une grande clinique de la place. Les événements auraient eu lieu peu après 20h, quand l’autorité traditionnelle a reçu les visiteurs armés, qui lui auraient fait passer un sale temps dont il a pu se tirer vivant, mais touché. L’information ayant été reçue tardivement la nuit, pour en savoir davantage, nous nous sommes rendu hier dimanche 21 octobre au domicile de la victime sis à Abobo Plateau-Dokui. Une fois sur les lieux, nous constatons un ballet de personnes venues soutenir la famille. L'un des membres de la famille, qui nous reçoit, et qui a une forte ressemblance avec la victime, mimant un air affligé, nous demande des nouvelles. Après avoir décliné notre identité, nous lui déclinons l’objet de notre présence. A savoir nous enquérir de ce qui s’est passé la veille, chez le chef Ndépo. Notre interlocuteur commence par nous toiser, avant d’indiquer d'une voix à peine audible, qu'ils ont été attaqués.
Quand nous manifestons le désir d’en savoir plus sur les circonstances de cette attaque, et ses auteurs, l’homme, la cinquantaine révolue, se montre peu coopératif et lâche, avec un brin de mépris : «C'est à vous de chercher à savoir ; vous êtes journaliste d'investigation. Et puis, vous ne protégez pas les gens ; vous ne pensez qu'à vendre vos journaux». Comment investiguer sans interroger les témoins des faits pour en avoir des indices? Surpris par une telle réaction, nous constatons que l’homme n’attendait rien d’autre de notre présence que de lui coller la paix avec nos questions. Nous demandons, quelques instants après, à partir. Mais, dès que nous franchissons le portail de la résidence, le même interlocuteur, qui a refusé de nous en dire plus sur l’incident, nous rattrape au pas de course, arrache notre portable en demandant si nous n'avons pas enregistré ses propos. Encore une surprise. Que peut-il bien se reprocher, le parent de Nanan Ndépo ? Y a-t-il quelque chose à cacher sur cet incident ? Le chef du village de Dodokoi, de plus en plus présent sur le front politique, dans les couloirs des Palais et des ministères, a-t-il bel et bien été attaqué ? Qu’est-ce qui peut bien expliquer la réaction de celui qui passe pour être un proche parent, affairé à recevoir les compassions des visiteurs au lieu de se trouver au chevet de la victime à l’hôpital ? Bref, pour éviter des histoires, nous lui laissons le portable, qu'il ne réussit d'ailleurs pas à manipuler. Tandis qu’à l’intérieur, se poursuivent très bien les conversations en langue Attié que nous ne pouvons pas déchiffrer. L'homme se montrant menaçant, nous laissons le portable entre ses mains et l'aidons même dans sa manipulation pour qu’il se convainque que ses propos méprisants n'ont pas été enregistrés. Puis nous reprenons l’appareil et continuons notre chemin. Nous quittons les lieux, avec le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond dans cette affaire, et la suite des événements nous le dira certainement!
Y.D
Quand nous manifestons le désir d’en savoir plus sur les circonstances de cette attaque, et ses auteurs, l’homme, la cinquantaine révolue, se montre peu coopératif et lâche, avec un brin de mépris : «C'est à vous de chercher à savoir ; vous êtes journaliste d'investigation. Et puis, vous ne protégez pas les gens ; vous ne pensez qu'à vendre vos journaux». Comment investiguer sans interroger les témoins des faits pour en avoir des indices? Surpris par une telle réaction, nous constatons que l’homme n’attendait rien d’autre de notre présence que de lui coller la paix avec nos questions. Nous demandons, quelques instants après, à partir. Mais, dès que nous franchissons le portail de la résidence, le même interlocuteur, qui a refusé de nous en dire plus sur l’incident, nous rattrape au pas de course, arrache notre portable en demandant si nous n'avons pas enregistré ses propos. Encore une surprise. Que peut-il bien se reprocher, le parent de Nanan Ndépo ? Y a-t-il quelque chose à cacher sur cet incident ? Le chef du village de Dodokoi, de plus en plus présent sur le front politique, dans les couloirs des Palais et des ministères, a-t-il bel et bien été attaqué ? Qu’est-ce qui peut bien expliquer la réaction de celui qui passe pour être un proche parent, affairé à recevoir les compassions des visiteurs au lieu de se trouver au chevet de la victime à l’hôpital ? Bref, pour éviter des histoires, nous lui laissons le portable, qu'il ne réussit d'ailleurs pas à manipuler. Tandis qu’à l’intérieur, se poursuivent très bien les conversations en langue Attié que nous ne pouvons pas déchiffrer. L'homme se montrant menaçant, nous laissons le portable entre ses mains et l'aidons même dans sa manipulation pour qu’il se convainque que ses propos méprisants n'ont pas été enregistrés. Puis nous reprenons l’appareil et continuons notre chemin. Nous quittons les lieux, avec le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond dans cette affaire, et la suite des événements nous le dira certainement!
Y.D