Les régions du Guémon et du Cavally rendent visite au chef de l’Etat ce matin au palais. Cette partie du pays qui a payé un lourd tribut à la crise, attend les solutions à ses problèmes.
Six mois après sa première tournée à l’Ouest, le président Ouattara est face au peuple wê, ce matin. Ce rendez-vous témoigne de l’attachement du chef de l’Etat pour les populations du Guémon et du Cavally, et sa volonté de trouver des solutions à leurs problèmes. L’enjeu des échanges de ce jour est de taille. Selon les organisateurs le numéro un ivoirien a tenu à partager avec ses compatriotes de cette partie du pays pour signer un pacte de paix et de reconstruction. « Lors de sa tournée, les questions de l’Ouest ont certes été abordées, mais ces deux régions ont des problèmes spécifiques sur lesquels, le président de la République a voulu se pencher. Il s’agit des questions de sécurité, du foncier rural, du retour des déplacés internes et des exilés, des questions économiques et sociales, de l’eau et de l’électricité, de l’emploi des jeunes, et des problèmes du monde paysan », a défini le comité d’organisation. Personne n’ignore que ces deux régions sont constamment secouées par des violences de toutes sortes. Surtout que peu après les assurances données par le président Ouattara lors de sa visite dans cette partie du pays en vue d’impulser le développement, les ennemis de la paix n’ont pas hésité à se signaler. Au cours des échanges de ce matin, le chef de l’Etat aura certainement à réitérer ses engagements pour développer l’Ouest. A leur tour, les élites, les femmes, les jeunes, et la diaspora Wê devront s’engager sans faux-fuyant, dans la voie du retour à la paix. Ils devront oublier les querelles, les divisions internes pour l’unité, la cohésion sociale et la paix. C’est un truisme que les Wê ont été divisés par la politique. « Aujourd’hui, c’est un peuple désuni ; des frères qui se regardent en chiens de faïence ; les intérêts individuels et particuliers ont prévalu sur l’intérêt général », reconnaissent les élites de l’Ouest. Il leur faudra saisir la main-tendue du président Ouattara pour sortir à leurs régions de la léthargie. A savoir que, le président de la République est au-dessus des partis politiques. Quand on parle de développement, la politique n’a pas sa place. A cette rencontre, les partis ne seront pas représentés. Mais plutôt les populations dans leurs diversités. Et ce n’est pas un hasard si Tyéoulou Félix, l’ancien secrétaire général du gouvernement sous Laurent Gbagbo, a été désigné comme porte-parole, au nom des élites.
Ouattara Abdoul Karim
Six mois après sa première tournée à l’Ouest, le président Ouattara est face au peuple wê, ce matin. Ce rendez-vous témoigne de l’attachement du chef de l’Etat pour les populations du Guémon et du Cavally, et sa volonté de trouver des solutions à leurs problèmes. L’enjeu des échanges de ce jour est de taille. Selon les organisateurs le numéro un ivoirien a tenu à partager avec ses compatriotes de cette partie du pays pour signer un pacte de paix et de reconstruction. « Lors de sa tournée, les questions de l’Ouest ont certes été abordées, mais ces deux régions ont des problèmes spécifiques sur lesquels, le président de la République a voulu se pencher. Il s’agit des questions de sécurité, du foncier rural, du retour des déplacés internes et des exilés, des questions économiques et sociales, de l’eau et de l’électricité, de l’emploi des jeunes, et des problèmes du monde paysan », a défini le comité d’organisation. Personne n’ignore que ces deux régions sont constamment secouées par des violences de toutes sortes. Surtout que peu après les assurances données par le président Ouattara lors de sa visite dans cette partie du pays en vue d’impulser le développement, les ennemis de la paix n’ont pas hésité à se signaler. Au cours des échanges de ce matin, le chef de l’Etat aura certainement à réitérer ses engagements pour développer l’Ouest. A leur tour, les élites, les femmes, les jeunes, et la diaspora Wê devront s’engager sans faux-fuyant, dans la voie du retour à la paix. Ils devront oublier les querelles, les divisions internes pour l’unité, la cohésion sociale et la paix. C’est un truisme que les Wê ont été divisés par la politique. « Aujourd’hui, c’est un peuple désuni ; des frères qui se regardent en chiens de faïence ; les intérêts individuels et particuliers ont prévalu sur l’intérêt général », reconnaissent les élites de l’Ouest. Il leur faudra saisir la main-tendue du président Ouattara pour sortir à leurs régions de la léthargie. A savoir que, le président de la République est au-dessus des partis politiques. Quand on parle de développement, la politique n’a pas sa place. A cette rencontre, les partis ne seront pas représentés. Mais plutôt les populations dans leurs diversités. Et ce n’est pas un hasard si Tyéoulou Félix, l’ancien secrétaire général du gouvernement sous Laurent Gbagbo, a été désigné comme porte-parole, au nom des élites.
Ouattara Abdoul Karim
