ABIDJAN -- Le Premier ministre ivoirien Jeannot Kouadio-Ahoussou a mis l'accent lundi sur le fléau de la contrefaçon aux graves conséquences socioéconomiques "désastreuses " pour les Etats africains à l'ouverture d'un séminaire sous- régional sur la propriété intellectuelle.
Le séminaire visant à former des magistrats en matière de promotion du respect de la propriété intellectuelle a été initié par l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et d'autres Etats francophones d'Afrique sub-saharienne.
Pour M. Kouadio-Ahoussou, le séminaire de formation traduit "l' expression de l'action cohérente des Etats membres de l'OAPI en matière de renforcement du système judiciaire et de l'amélioration de l'environnement des affaires", face au fléau de la contrefaçon, aux "conséquences désastreuses" pour les économies du monde.
"L'Afrique est aujourd'hui inondée de produits contrefaits : par exemple 80% des logiciels utilisés sur le continent et 30 à 70% des antipaludéens en circulation au sud du Sahara sont des faux", a fait savoir le Premier ministre ivoirien ajoutant, comme bon nombre d'observateurs, "qu'il y a plus de faux que de vrai" en Afrique.
Selon lui, les conséquences de la contrefaçon sont énormes, notamment en terme de "pertes d'emplois dans les secteurs marchands", de "fermeture d'entreprises victimes de la concurrence déloyale", de "risques sanitaires pour les populations" consommatrices des médicaments contrefaits.
Jeannot Kouadio-Ahoussou a insisté sur la nécessité pour les Etats membres de l'OAPI d'intensifier les actions de lutte contre ce fléau, en s'appuyant, entre autres moyens, sur la mise en oeuvre d'une politique de sensibilisation des populations et de renforcement de la répression contre tous les contrefacteurs.
Il a invité l'ensemble des Etats membres de l'OAPI à s'engager résolument dans ce combat, en renforçant les mesures coercitives, sans manquer d'inviter les magistrats à l'application stricte et rigoureuse de la loi, sans laquelle les efforts du législateur seraient vains.
La finalité de cette lutte est d'oeuvrer à "la protection des investissements réalisés dans les secteurs marchands, créateurs de richesses", a-t-il conclu.
Le séminaire visant à former des magistrats en matière de promotion du respect de la propriété intellectuelle a été initié par l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et d'autres Etats francophones d'Afrique sub-saharienne.
Pour M. Kouadio-Ahoussou, le séminaire de formation traduit "l' expression de l'action cohérente des Etats membres de l'OAPI en matière de renforcement du système judiciaire et de l'amélioration de l'environnement des affaires", face au fléau de la contrefaçon, aux "conséquences désastreuses" pour les économies du monde.
"L'Afrique est aujourd'hui inondée de produits contrefaits : par exemple 80% des logiciels utilisés sur le continent et 30 à 70% des antipaludéens en circulation au sud du Sahara sont des faux", a fait savoir le Premier ministre ivoirien ajoutant, comme bon nombre d'observateurs, "qu'il y a plus de faux que de vrai" en Afrique.
Selon lui, les conséquences de la contrefaçon sont énormes, notamment en terme de "pertes d'emplois dans les secteurs marchands", de "fermeture d'entreprises victimes de la concurrence déloyale", de "risques sanitaires pour les populations" consommatrices des médicaments contrefaits.
Jeannot Kouadio-Ahoussou a insisté sur la nécessité pour les Etats membres de l'OAPI d'intensifier les actions de lutte contre ce fléau, en s'appuyant, entre autres moyens, sur la mise en oeuvre d'une politique de sensibilisation des populations et de renforcement de la répression contre tous les contrefacteurs.
Il a invité l'ensemble des Etats membres de l'OAPI à s'engager résolument dans ce combat, en renforçant les mesures coercitives, sans manquer d'inviter les magistrats à l'application stricte et rigoureuse de la loi, sans laquelle les efforts du législateur seraient vains.
La finalité de cette lutte est d'oeuvrer à "la protection des investissements réalisés dans les secteurs marchands, créateurs de richesses", a-t-il conclu.