N’ayons pas peur des mots : les boulons du régime Ouattara sont soumis à une rude épreuve, depuis que le chef de l’Etat a déclaré en République démocratique du Congo (Rdc) qu’«Ado est indéboulonnable.» Et cela a provoqué au sommet de l’Etat une peur panique que cache mal la sérénité apparente des tenants du pouvoir.
En effet, la fréquence des attaques qui surprennent les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ces temps-ci et leur cortège de mise à sac des armements, donnent le tournis au sommet de l’Etat, où on ne dort plus que d’un œil. Des confidences faites par des proches de certains piliers du régime mentionnent une grande frousse au sommet. «On dirait que le commando mystérieux a pris les propos «congolais» du chef de l’Etat comme une déclaration de guerre. Et lui a donné la réplique le soir même de son retour au pays natal, avec les attaques de Samo, Bonoua, Adiaké et Azito», a confié un proche d’un membre du gouvernement, qui a joute que son parent n’arrête pas d’avouer que «ça ne va pas. On dirait que ces attaques vont nous causer des problèmes, si nous ne maîtrisons pas la situation». Ce collaborateur du chef de l’Etat serait troublé par l’attaque d’Azito, où des Frci sanglées dans les nouvelles tenues des forces républicaines ont surpris et désarmé leurs frères d’armes qui étaient de faction avant de saboter partiellement la centrale et quitter les lieux. On se souvient, pour la seconde fois, la haute hiérarchie militaire avait avoué la thèse de l’auto attaque ou d’un complot ourdi de l’intérieur qui consiste à se tirer dans le dos. Les autorités militaires avaient parlé d’éléments infiltrés parmi les Frci !
Aujourd’hui, beaucoup d’observateurs de la vie politique nationale, qui avaient été abusés par les sécurocrates du pouvoir, réalisent que le régime Ouattara est un serpent qui se mange la queue. Leur opinion est consolidée par l’attaque de Bongouanou, dans la nuit du 20 au 21 octobre 2012, par une douzaine d’individus, à en croire le commandant Léon Allah Kouakou, porte-parole du ministère de la Défense. Selon lui, «Ils ont pris les gendarmes en otage, les ont désarmé et se sont emparés de 13 armes dont 8 fusils Ak47 et 5 pistolets automatiques. Après la brigade de gendarmerie, ils se sont dirigés vers le cantonnement des eaux et forêts où ils ont pu prendre 5 armes dont 2 Ak47, 1 Sig et mas36 et un pistolet mitrailleur. Cela fait donc au total 18 armes que les assaillants ont pu emporter cette seule nuit, dans la seule localité de Bongouanou». Les Frci ne sont pas parvenues à en appréhender un seul. Et cela est source d’inquiétude au plus haut niveau de l’Etat. «Quand on a enregistré la première grosse attaque sur le camp militaire d’Akouédo, les hommes, dans les différentes unités, devaient être suffisamment alertés sur le danger», a commenté le commandant Allah suite à l’attaque de Bongouanou. Mais comme il l’a constaté lui-même, «Ce qui n’est pas le cas. Chaque jour, on enregistre des attaques. Où allons-nous avec tout ça ? Il va falloir qu’un diagnostic sérieux soit fait et que désormais, on situe pleinement les responsabilités», suggère-t-il. Et c’est tout à fait ce qui fait trembler le pouvoir Ouattara. Que des responsables soient incapables de camper leurs rôles. Alors qu’il s’agit de la Défense des institutions nationales !
Barthélemy Téhin
En effet, la fréquence des attaques qui surprennent les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ces temps-ci et leur cortège de mise à sac des armements, donnent le tournis au sommet de l’Etat, où on ne dort plus que d’un œil. Des confidences faites par des proches de certains piliers du régime mentionnent une grande frousse au sommet. «On dirait que le commando mystérieux a pris les propos «congolais» du chef de l’Etat comme une déclaration de guerre. Et lui a donné la réplique le soir même de son retour au pays natal, avec les attaques de Samo, Bonoua, Adiaké et Azito», a confié un proche d’un membre du gouvernement, qui a joute que son parent n’arrête pas d’avouer que «ça ne va pas. On dirait que ces attaques vont nous causer des problèmes, si nous ne maîtrisons pas la situation». Ce collaborateur du chef de l’Etat serait troublé par l’attaque d’Azito, où des Frci sanglées dans les nouvelles tenues des forces républicaines ont surpris et désarmé leurs frères d’armes qui étaient de faction avant de saboter partiellement la centrale et quitter les lieux. On se souvient, pour la seconde fois, la haute hiérarchie militaire avait avoué la thèse de l’auto attaque ou d’un complot ourdi de l’intérieur qui consiste à se tirer dans le dos. Les autorités militaires avaient parlé d’éléments infiltrés parmi les Frci !
Aujourd’hui, beaucoup d’observateurs de la vie politique nationale, qui avaient été abusés par les sécurocrates du pouvoir, réalisent que le régime Ouattara est un serpent qui se mange la queue. Leur opinion est consolidée par l’attaque de Bongouanou, dans la nuit du 20 au 21 octobre 2012, par une douzaine d’individus, à en croire le commandant Léon Allah Kouakou, porte-parole du ministère de la Défense. Selon lui, «Ils ont pris les gendarmes en otage, les ont désarmé et se sont emparés de 13 armes dont 8 fusils Ak47 et 5 pistolets automatiques. Après la brigade de gendarmerie, ils se sont dirigés vers le cantonnement des eaux et forêts où ils ont pu prendre 5 armes dont 2 Ak47, 1 Sig et mas36 et un pistolet mitrailleur. Cela fait donc au total 18 armes que les assaillants ont pu emporter cette seule nuit, dans la seule localité de Bongouanou». Les Frci ne sont pas parvenues à en appréhender un seul. Et cela est source d’inquiétude au plus haut niveau de l’Etat. «Quand on a enregistré la première grosse attaque sur le camp militaire d’Akouédo, les hommes, dans les différentes unités, devaient être suffisamment alertés sur le danger», a commenté le commandant Allah suite à l’attaque de Bongouanou. Mais comme il l’a constaté lui-même, «Ce qui n’est pas le cas. Chaque jour, on enregistre des attaques. Où allons-nous avec tout ça ? Il va falloir qu’un diagnostic sérieux soit fait et que désormais, on situe pleinement les responsabilités», suggère-t-il. Et c’est tout à fait ce qui fait trembler le pouvoir Ouattara. Que des responsables soient incapables de camper leurs rôles. Alors qu’il s’agit de la Défense des institutions nationales !
Barthélemy Téhin