Arrivé depuis le dimanche dernier, M. Anatole Collinet Makosso et sa délégation ont pris leur vol dans la nuit de mardi à mercredi après un bref entretien avec son homologue ivoirien, Alain Lobognon. Pour le Ministre Congolais à charge de la jeunesse, l’une des premières solutions pour résoudre la question de l’emploi, c’est la création du Fonds Africain de la Jeunesse.
Le Ministre de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique, Alain Michel Lobognon a reçu cet après-midi, à son cabinet, son homologue du Congo-Brazaville. M. Anatole Collinet Makosso, avant son départ, a participé à la cérémonie d’ouverture du deuxième Forum ouest-africain des jeunes leaders des Nations Unies pour l’atteinte des OMD. Au centre des échanges, l’avenir de la jeunesse africaine. Selon M Makosso , « L’urgence de l’Union africaine pour sa jeunesse, c’est réfléchir pour constituer un fonds africain pour l’entrepreneuriat juvénile », a-t-il déclaré.
Selon lui, cette idée a vu le jour lors de la dernière rencontre des ministres de la jeunesse de l’Union africaine, en septembre dernier à Addis-Abeba : « On s’est rendu compte qu’il y a une inadéquation entre les formations que les jeunes suivent et le marché du travail. On s’est aussi rendu compte que même s’ils ont étudié en fonction des emplois disponibles, ils sont tellement nombreux qu’on ne réussira pas à donner du travail à tout le monde. Il faut donc créer d’autres opportunités en faveur de ces jeunes-là. Et, la première qui se présente, c’est l’entrepreneuriat juvénile. Qu’ils soient capables d’entreprendre. Mais, pour entreprendre, même quand on y a réfléchi, même quand on a un projet, il faut le financer. Ils iront dans des banques commerciales, dans des banques privées, aucune d’entre elle ne leur accordera un crédit parce qu’ils n’auront pas de garantie. On a donc pensé qu’il faut mettre en place et en urgence un fonds africain et des fonds nationaux pour encourager les jeunes à se prendre en charge, à entreprendre. C’est ce que nous allons faire. » Il y a des jeunes qui se sont même constitués au niveau des deux sous-régions, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale pour pousser à la création d’un Fonds Mondial pour la Jeunesse(FMJ). Il faut que nous portions ce projet des jeunes pour que nous puissions l’adjoindre aux projets que nous avons déjà dessinés au niveau de la dernière conférence et porter ces problèmes à l’ensemble des Nations, à l’ensemble des Etats et particulièrement par le biais de nos Chefs d’Etat », a-t-il poursuivi.
Natif de Pointe-Noire M. Collinet Makosso a connu un parcours dans lequel la formation aura été le fil conducteur. Pour lui, Il faut inculquer à ses compatriotes le goût des valeurs anciennes et le respect des symboles de l`État, des droits et des devoirs du citoyen. Le Ministre Makosso est Président de la Conférence des Ministres de la Jeunesse de l’Union africaine.
CELLCOMM/MPJSC.
Le Ministre de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique, Alain Michel Lobognon a reçu cet après-midi, à son cabinet, son homologue du Congo-Brazaville. M. Anatole Collinet Makosso, avant son départ, a participé à la cérémonie d’ouverture du deuxième Forum ouest-africain des jeunes leaders des Nations Unies pour l’atteinte des OMD. Au centre des échanges, l’avenir de la jeunesse africaine. Selon M Makosso , « L’urgence de l’Union africaine pour sa jeunesse, c’est réfléchir pour constituer un fonds africain pour l’entrepreneuriat juvénile », a-t-il déclaré.
Selon lui, cette idée a vu le jour lors de la dernière rencontre des ministres de la jeunesse de l’Union africaine, en septembre dernier à Addis-Abeba : « On s’est rendu compte qu’il y a une inadéquation entre les formations que les jeunes suivent et le marché du travail. On s’est aussi rendu compte que même s’ils ont étudié en fonction des emplois disponibles, ils sont tellement nombreux qu’on ne réussira pas à donner du travail à tout le monde. Il faut donc créer d’autres opportunités en faveur de ces jeunes-là. Et, la première qui se présente, c’est l’entrepreneuriat juvénile. Qu’ils soient capables d’entreprendre. Mais, pour entreprendre, même quand on y a réfléchi, même quand on a un projet, il faut le financer. Ils iront dans des banques commerciales, dans des banques privées, aucune d’entre elle ne leur accordera un crédit parce qu’ils n’auront pas de garantie. On a donc pensé qu’il faut mettre en place et en urgence un fonds africain et des fonds nationaux pour encourager les jeunes à se prendre en charge, à entreprendre. C’est ce que nous allons faire. » Il y a des jeunes qui se sont même constitués au niveau des deux sous-régions, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale pour pousser à la création d’un Fonds Mondial pour la Jeunesse(FMJ). Il faut que nous portions ce projet des jeunes pour que nous puissions l’adjoindre aux projets que nous avons déjà dessinés au niveau de la dernière conférence et porter ces problèmes à l’ensemble des Nations, à l’ensemble des Etats et particulièrement par le biais de nos Chefs d’Etat », a-t-il poursuivi.
Natif de Pointe-Noire M. Collinet Makosso a connu un parcours dans lequel la formation aura été le fil conducteur. Pour lui, Il faut inculquer à ses compatriotes le goût des valeurs anciennes et le respect des symboles de l`État, des droits et des devoirs du citoyen. Le Ministre Makosso est Président de la Conférence des Ministres de la Jeunesse de l’Union africaine.
CELLCOMM/MPJSC.
