ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien reçoit jeudi l`opposition pour la première fois depuis la vague d`attaques qui a accru les tensions depuis août, mais sans le parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Dans le cadre du "dialogue politique" entre le gouvernement du président Alassane Ouattara et l`opposition, le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou reçoit "jeudi à 10H00" (locales et GMT) des représentants de l`opposition, a-t-on appris auprès des services de M. Ahoussou.
La Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), regroupant cinq petites
formations pro-Gbagbo, a confirmé à l`AFP sa présence à cette réunion du
"cadre permanent de dialogue" institué par le pouvoir.
"Nous souhaitons avoir des discussions très franches" sur "des questions
d`urgence portant sur la normalisation de la vie politique", a déclaré le
président de la LMP, Kabran Appia.
"On ne peut pas parler de démocratie alors qu`une partie de la classe
politique se trouve en exil ou est en prison", a-t-il lancé en référence aux
nombreux cadres du régime déchu exilés ou détenus, en évoquant aussi
l`insécurité et les violations "quotidiennes" des droits de l`Homme.
Mais le parti de l`ex-président Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI),
qui depuis plusieurs mois refuse d`être mis sur le même plan que ces petites
formations et réclame un dialogue direct avec le pouvoir, a choisi d`être
absent.
"Le FPI n`est pas partie prenante du +cadre permanent de dialogue+. On a
souhaité avoir une rencontre avec le gouvernement, sans obtenir de réponse.
Alors, par principe, on ne pourra pas être présent à la rencontre", a expliqué
à l`AFP Richard Kodjo, secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI.
"Nous maintenons toujours notre demande de dialogue franc et sincère avec
le pouvoir", a-t-il toutefois souligné.
La réunion de jeudi entre pouvoir et opposition sera la première depuis le
début en août d`une vague d`attaques d`inconnus armés, notamment à Abidjan,
qui ont marqué le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise
postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
Ces attaques - attribuées par le régime à des fidèles de l`ex-président, ce
que l`opposition récuse - ont été suivies d`arrestations de figures du camp
Gbagbo.
Dans le cadre du "dialogue politique" entre le gouvernement du président Alassane Ouattara et l`opposition, le Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou reçoit "jeudi à 10H00" (locales et GMT) des représentants de l`opposition, a-t-on appris auprès des services de M. Ahoussou.
La Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), regroupant cinq petites
formations pro-Gbagbo, a confirmé à l`AFP sa présence à cette réunion du
"cadre permanent de dialogue" institué par le pouvoir.
"Nous souhaitons avoir des discussions très franches" sur "des questions
d`urgence portant sur la normalisation de la vie politique", a déclaré le
président de la LMP, Kabran Appia.
"On ne peut pas parler de démocratie alors qu`une partie de la classe
politique se trouve en exil ou est en prison", a-t-il lancé en référence aux
nombreux cadres du régime déchu exilés ou détenus, en évoquant aussi
l`insécurité et les violations "quotidiennes" des droits de l`Homme.
Mais le parti de l`ex-président Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI),
qui depuis plusieurs mois refuse d`être mis sur le même plan que ces petites
formations et réclame un dialogue direct avec le pouvoir, a choisi d`être
absent.
"Le FPI n`est pas partie prenante du +cadre permanent de dialogue+. On a
souhaité avoir une rencontre avec le gouvernement, sans obtenir de réponse.
Alors, par principe, on ne pourra pas être présent à la rencontre", a expliqué
à l`AFP Richard Kodjo, secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI.
"Nous maintenons toujours notre demande de dialogue franc et sincère avec
le pouvoir", a-t-il toutefois souligné.
La réunion de jeudi entre pouvoir et opposition sera la première depuis le
début en août d`une vague d`attaques d`inconnus armés, notamment à Abidjan,
qui ont marqué le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise
postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
Ces attaques - attribuées par le régime à des fidèles de l`ex-président, ce
que l`opposition récuse - ont été suivies d`arrestations de figures du camp
Gbagbo.