ABIDJAN - Le Premier ministre ivoirien Jeannot Kouadio Ahoussou a reçu jeudi les représentants de petits partis d`opposition proches de Laurent Gbagbo, mais sans le parti de l`ex-président, une première rencontre depuis qu`une série d`attaques armées a fait monter la tension depuis août.
Accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l`Intérieur Hamed Bakayoko, M. Ahousssou a accueilli les responsables d`une dizaine de petits partis pro-Gbagbo, dont la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) dirigée par Kabran Appia, regroupant cinq de ces formations.
Le principal parti d`opposition, le Front populaire ivoirien (FPI) de M. Gbagbo, a décidé de ne pas participer à cette réunion, ce qui en diminue nettement la portée. Parmi les mouvements présents figurait toutefois le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), un autre regroupement, représenté notamment par une membre du FPI.
Le FPI refuse depuis plusieurs mois d`être mis sur le même plan que ses petits alliés et de participer au "cadre permanent de dialogue" institué par le pouvoir en avril à Bassam, près d`Abidjan, pour établir un "dialogue politique" avec l`opposition. Il exige des discussions directes avec le régime du président Alassane Ouattara.
"Nous avons mis beaucoup de temps avant de nous retrouver depuis notre rencontre d`avril à Bassam parce que la situation socio-politique était secouée par plusieurs événements", a souligné le Premier ministre à l`ouverture, en référence aux attaques lancées depuis août.
A l`issue de la réunion d`environ deux heures, une responsable d`opposition, Danièle Boni-Claverie, a dit devant la presse que les participants avaient été "très heureux" de se retrouver.
Les questions liées au financement et au statut de l`opposition, ainsi qu`à la justice et à la sécurité, ont été évoquées "avec beaucoup de franchise", a-t-elle dit, annonçant le prochain rendez-vous pour dans un mois.
Des commissions de travail ont été instaurées, notamment sur les municipales et régionales prévues en février 2013, et sur les questions de justice et de sécurité, a indiqué à l`AFP un autre dirigeant d`opposition, l`ex-président de l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly.
"L`ambiance était conviviale", s`est-il félicité. "Si nous continuons ainsi, il y a beaucoup de chance que la belligérance s`estompe", a-t-il assuré.
Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération de ses nombreux cadres détenus depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts, et dénonce l`insécurité et les violations des droits de l`Homme, imputées notamment aux militaires.
Les attaques perpétrées depuis août par des inconnus armés, notamment à Abidjan, ont entraîné le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise. Attribuées par le régime à des fidèles de l`ex-président, ce que l`opposition récuse, ces opérations armées ont été suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo.
Accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l`Intérieur Hamed Bakayoko, M. Ahousssou a accueilli les responsables d`une dizaine de petits partis pro-Gbagbo, dont la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) dirigée par Kabran Appia, regroupant cinq de ces formations.
Le principal parti d`opposition, le Front populaire ivoirien (FPI) de M. Gbagbo, a décidé de ne pas participer à cette réunion, ce qui en diminue nettement la portée. Parmi les mouvements présents figurait toutefois le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), un autre regroupement, représenté notamment par une membre du FPI.
Le FPI refuse depuis plusieurs mois d`être mis sur le même plan que ses petits alliés et de participer au "cadre permanent de dialogue" institué par le pouvoir en avril à Bassam, près d`Abidjan, pour établir un "dialogue politique" avec l`opposition. Il exige des discussions directes avec le régime du président Alassane Ouattara.
"Nous avons mis beaucoup de temps avant de nous retrouver depuis notre rencontre d`avril à Bassam parce que la situation socio-politique était secouée par plusieurs événements", a souligné le Premier ministre à l`ouverture, en référence aux attaques lancées depuis août.
A l`issue de la réunion d`environ deux heures, une responsable d`opposition, Danièle Boni-Claverie, a dit devant la presse que les participants avaient été "très heureux" de se retrouver.
Les questions liées au financement et au statut de l`opposition, ainsi qu`à la justice et à la sécurité, ont été évoquées "avec beaucoup de franchise", a-t-elle dit, annonçant le prochain rendez-vous pour dans un mois.
Des commissions de travail ont été instaurées, notamment sur les municipales et régionales prévues en février 2013, et sur les questions de justice et de sécurité, a indiqué à l`AFP un autre dirigeant d`opposition, l`ex-président de l`Assemblée nationale Mamadou Koulibaly.
"L`ambiance était conviviale", s`est-il félicité. "Si nous continuons ainsi, il y a beaucoup de chance que la belligérance s`estompe", a-t-il assuré.
Le camp Gbagbo réclame sans relâche la libération de ses nombreux cadres détenus depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts, et dénonce l`insécurité et les violations des droits de l`Homme, imputées notamment aux militaires.
Les attaques perpétrées depuis août par des inconnus armés, notamment à Abidjan, ont entraîné le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise. Attribuées par le régime à des fidèles de l`ex-président, ce que l`opposition récuse, ces opérations armées ont été suivies d`arrestations de figures du camp Gbagbo.
