Le vendredi 26 octobre 2012, le Gouvernement ivoirien apprenait à travers les médias que l`Organisation non gouvernementale"Amnesty international" avait rendu public un communiqué de presse, suite à une visite en Côte d`Ivoire, dans lequel il invitait le Gouvernement à respecter davantage les Droits de l`Homme.
Le Gouvernement ivoirien prend acte du communiqué de cette organisation. Il voudrait exprimer sa surprise quant à la démarche d`Amnesty International. En effet, le Gouvernement a pris toutes les dispositions pour faciliter le libre accès d’Amnesty International à toutes les personnes qu’elle souhaitait rencontrer sur son territoire notamment Monsieur le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, le Ministre d`Etat, Ministre de l`Intérieur, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense et Madame le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Justice.
Le Gouvernement ivoirien s`attendait à être informé à la fin d`une telle enquête afin de fournir au besoin des informations ou explications quant aux allégations faites dans ce communiqué avant publication comme le font d`autres ONG de défense des Droits de l`Homme.
Le Gouvernement ivoirien s`étonne de la relativisation de la portée des attaques meurtrières et des actions de sabotage perpétrées par un groupe de personnes, dont des miliciens et des mercenaires, sur le processus de paix en Côte d`Ivoire.
Le Gouvernement ivoirien voudrait faire remarquer , et de nombreuses organisations de défense des droits de l`Homme l`ont souligné, qu`il s`attèle au quotidien depuis son installation à la promotion et à la protection des droits de l`Homme à travers de nombreuses réformes et des actions de sensibilisation et de formation aux droits de l`Homme.
Certes, il reste à faire en matière de droits de l`Homme en Côte d`Ivoire, car il s`agit d`effacer plus de dix années d`impunité et de non respect des droits humains, mais nous sommes convaincus que nous sommes sur le bon chemin.
Les enquêtes menées par la Commission Nationale d`Enquête dont le rapport a été rendu public et pour lequel la justice à été saisi témoignent éloquemment de la volonté du Gouvernement de Côte d`Ivoire de ne tolérer aucune impunité s`agissant des atteintes aux droits de l`Homme. De même l`attaque du camp de déplacés de Nahibly fait l`objet d`une enquête judiciaire en cours.
Le Gouvernement attend la publication du rapport complet et des recommandations usuelles d`Amnesty International pour y donner les suites nécessaires.
Au total, les autorités ivoiriennes sont ouvertes à tout dialogue constructif avec les organisations de défense des droits de l`Homme et ne favoriseront jamais une impunité en matière de violation des droits Humains. Elles encouragent toutes les enquêtes nécessaires pour mettre en exergue les atteintes aux droits de l`Homme, car elles n`ont rien à cacher et ne protègent personne.
La Côte d`Ivoire est résolument engagée sur le chemin du respect des droits de l`Homme et de l`Etat de droit et ne se contentera jamais d`une profession de foi mais plutôt d`actions concrètes en faveur des droits de l`Homme et des libertés publiques.
Fait à Abidjan le 26 octobre 2012
Pour le Gouvernement,
Le Ministre des Droits de l`Homme et des Libertés Publiques
Le Gouvernement ivoirien prend acte du communiqué de cette organisation. Il voudrait exprimer sa surprise quant à la démarche d`Amnesty International. En effet, le Gouvernement a pris toutes les dispositions pour faciliter le libre accès d’Amnesty International à toutes les personnes qu’elle souhaitait rencontrer sur son territoire notamment Monsieur le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, le Ministre d`Etat, Ministre de l`Intérieur, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, le Ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense et Madame le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la Justice.
Le Gouvernement ivoirien s`attendait à être informé à la fin d`une telle enquête afin de fournir au besoin des informations ou explications quant aux allégations faites dans ce communiqué avant publication comme le font d`autres ONG de défense des Droits de l`Homme.
Le Gouvernement ivoirien s`étonne de la relativisation de la portée des attaques meurtrières et des actions de sabotage perpétrées par un groupe de personnes, dont des miliciens et des mercenaires, sur le processus de paix en Côte d`Ivoire.
Le Gouvernement ivoirien voudrait faire remarquer , et de nombreuses organisations de défense des droits de l`Homme l`ont souligné, qu`il s`attèle au quotidien depuis son installation à la promotion et à la protection des droits de l`Homme à travers de nombreuses réformes et des actions de sensibilisation et de formation aux droits de l`Homme.
Certes, il reste à faire en matière de droits de l`Homme en Côte d`Ivoire, car il s`agit d`effacer plus de dix années d`impunité et de non respect des droits humains, mais nous sommes convaincus que nous sommes sur le bon chemin.
Les enquêtes menées par la Commission Nationale d`Enquête dont le rapport a été rendu public et pour lequel la justice à été saisi témoignent éloquemment de la volonté du Gouvernement de Côte d`Ivoire de ne tolérer aucune impunité s`agissant des atteintes aux droits de l`Homme. De même l`attaque du camp de déplacés de Nahibly fait l`objet d`une enquête judiciaire en cours.
Le Gouvernement attend la publication du rapport complet et des recommandations usuelles d`Amnesty International pour y donner les suites nécessaires.
Au total, les autorités ivoiriennes sont ouvertes à tout dialogue constructif avec les organisations de défense des droits de l`Homme et ne favoriseront jamais une impunité en matière de violation des droits Humains. Elles encouragent toutes les enquêtes nécessaires pour mettre en exergue les atteintes aux droits de l`Homme, car elles n`ont rien à cacher et ne protègent personne.
La Côte d`Ivoire est résolument engagée sur le chemin du respect des droits de l`Homme et de l`Etat de droit et ne se contentera jamais d`une profession de foi mais plutôt d`actions concrètes en faveur des droits de l`Homme et des libertés publiques.
Fait à Abidjan le 26 octobre 2012
Pour le Gouvernement,
Le Ministre des Droits de l`Homme et des Libertés Publiques