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Région Publié le lundi 29 octobre 2012 | AIP

Yamoussoukro abrite un atelier sur l`élaboration de la loi anti-corruption

© AIP Par Atapointe
Renforcement des capacités valorisation des compétences nationales: Méité Sindou préside la réunion du Comité de gestion du Centre d`éducation à distance (CED) 2012
Jeudi 18 octobre 2012. Abidjan. Le Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités, Méité Sindou préside la réunion du premier Comité de gestion du Centre d`éducation à distance (CED) 2012
Yamoussoukro - Le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC), avec l’appui du PNUD, organise de lundi à mercredi à Yamoussoukro, un atelier de réflexion sur l’élaboration de la loi relative à la lutte contre la corruption, en vue de doter la Côte d’Ivoire d’un instrument institutionnel et juridique anticorruption.

Cet atelier technique qui réunit 26 participants de structures nationales et 10 partenaires au développement, selon le premier responsable du SNGRC, Méité Sindou, a pour objectif de passer en revue la dernière étape formelle de la moralisation de la vie publique, de réfléchir, de proposer et de s'accorder, pour la Côte d’Ivoire, sur le dispositif juridique et institutionnel le plus adapté pour lutter contre la corruption.

Aussi, a-t-il relevé, en la matière, plusieurs instruments existent mais il reste à la Côte d’Ivoire un dernier palier des projets de textes pertinents traçant un cadre juridique et institutionnel pertinent et efficace de lutte.

« Il s’agit ici de proposer à l’examen de cet atelier deux projets de textes dont l’un relatif à la relecture de la loi du 29 juin 1977 portant répression de la corruption et l’autre portant institution d’une haute autorité de lutte contre la corruption et ses infractions connexes », a-t-il dit, saluant l’apport de l’expertise internationale du PNUD représenté par la conseillère au Programme Gouvernance, Mme Madeleine Oka, et de l’expert anticorruption au Bureau régional de Dakar au Sénégal, Luc Damiba.

« Nous avons besoin de confronter notre travail à vos expériences car nous savons qu’il ne peut pas exister un schéma, un plan de lutte contre la corruption car la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel de lutte contre la corruption répondant aux standards internationaux participe également à l’amélioration de l’indicateur contrôle de la corruption nécessaire pour l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au Millénaire Challenge Corporation (MCC) », a insisté M. Méité.

Au nom du ministre délégué à la Justice, N’dri Justin, conseiller technique, a indiqué la volonté du gouvernement d’éradiquer le fléau qu’est la corruption. « Nous devons réduire à néant les poches qui gangrènent encore notre économie, affaiblit notre pays, sape les fondements de notre économie, de la démocratie dans notre pays. Depuis longtemps, les gouvernants luttent contre ce phénomène. Il s’agit aujourd’hui, pour nous, d’élaborer une loi conforme aux instruments sous régionaux et internationaux », a-t-il martelé, saluant l’appui du PNUD.

La représentante du système des Nations Unies, Mme Madeleine Oka, a fait remarquer que la corruption est une entrave au développement, à la démocratie et à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement. « C’est pourquoi le PNUD accompagnera toujours la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le phénomène pourvu qu’elle en exprime le besoin car l’élaboration de la loi relative à la lutte contre la corruption est faite pour rassurer les investisseurs étrangers. C’est un exercice qui donnera confiance à l’Etat de Côte d’Ivoire, à ses partenaires », a-t-elle dit.

Par ailleurs, Mme Oka noté qu’à ce jour, sur 23 pays de l'Afrique de l 'ouest et du centre, 20 ont ratifié la convention des Nations Unies. « Si la Côte d'Ivoire a signé les conventions, elle ne les a pas encore déposées, dans l'attente de remplir certaines conditions auxquelles cet atelier va concourir à la réalisation. Elle n'est donc pas encore enregistrée comme Etat-partie dans le système mondial », a-t-elle souligné.

Puis la représentante du PNUD de suggérer l'examen des dispositions du protocole de la CEDEAO, qui est le 3ème instrument, afin d'en inclure dores et déjà les dispositions. Selon elle, il ne faut pas réviser la loi plus de fois que nécessaire. Elle a ajouté qu'une loi constitue certes une avancée considérable, mais elle reste un dispositif parmi d'autres dans les dispositions à prendre dans la lutte contre la corruption, qui comprennent aussi la participation de toutes les composantes et la promotion de l'intégrité dans tous les domaines.

(AIP)
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