Le porte-parole du Gouvernement s’est prononcé sur ONUCI FM, à propos du dernier rapport de l’ONG Amnesty international sur la situation des pro-Gbagbo détenus de façon arbitraire et torturés. Dans cet entretien qui fait suite à celui du ministre des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Koné Bruno Nabagné déplore que l’ONG des Droits de l’Homme s’attarde sur le cas d’une partie de la population ivoirienne et réaffirme la volonté du Gouvernement de faire de la Côte d’Ivoire, un véritable Etat de droit.
M. le ministre Bruno Koné, Amnesty international indique que près de 200 personnes, dont des membres du Front populaire ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo ont été arbitrairement détenus et torturés et beaucoup croupissent toujours derrière les barreaux actuellement en Côte d’Ivoire. Est-ce que vous confirmez cette information ?
Evidemment que non et nous déplorons ce regard qui commence à être à sens unique sur ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Vous savez très bien que les arrestations qui ont eu lieu dernièrement l’ont été parce que notre pays a subi des agressions, des sites stratégiques ont été agressés, des Ivoiriens ont été agressés dans la rue, des personnes innocentes ont été tuées. La réaction d’un gouvernement qui se veut au service de sa population, c’est bien de faire des enquêtes, neutraliser ces personnes qui ont commis ces actes et c’est ce que le Gouvernement s’attelle à faire et c’est ce que tout autre gouvernement dans tout pays démocratique aurait fait. Donc, il n’y a absolument rien qui se passe d’anormal en Côte d’Ivoire. Je pense que ces associations ou organisations internationales qui se préoccupent du bien-être des Ivoiriens devraient s’occuper du bien-être de la majorité des Ivoiriens. Il y a 22 millions d’habitants dans ce pays et je déplore qu’on s’arrête malencontreusement sur le cas de 10 ou 20 personnes qui perturbent la vie de 22 millions d’Ivoiriens. C’est ce qu’il faut voir aussi.
Mais est-ce que vous confirmez l’existence de lieux de détention non reconnus comme tels ?
Nous ne confirmons pas. Nous sommes dans un pays qui se veut un Etat de droit, nous travaillons avec des structures de détention de personnes qui sont connues, nous menons des enquêtes selon des formats qui sont reconnus au plan international. Donc, il n’y a absolument rien d’anormal. Et puis, si des personnes sont, comme vous le dites, incarcérées dans des endroits, ces personnes-là ont des parents certainement. Pourquoi ces parents ne s’en plaignent pas ? Pourquoi on n’en entend pas parler ? Tout cela est très curieux. Mais encore une fois, ce que nous pouvons confirmer, c’est que des personnes se sont attaquées à des Ivoiriens, à des sites stratégiques dans notre pays, notre police et notre gendarmerie mènent les enquêtes, remontent aux personnes qui sont suspectées, les arrêtent, les interrogent et ils font dans la mesure du possible que ces actes ne se répètent pas. C’est ce que tout autre pays aurait fait et c’est ce que nous faisons.
Vous avez parlé des parents de deux présumés détenus, Amnesty international estime que les parents des détenus auraient versé une rançon contre leur libération…
Vous parlez de deux détenus, lesquels ? Tout cela est trop flou pour que nous le prenions au sérieux. Nous sommes dans un Etat qui fonctionne dans un format qui est celui qui fonctionne le plus au plan international, c’est-à-dire que nous incarcérons quand cela est nécessaire, nous libérons quand cela est nécessaire également, quand il n’y a pas de charges contre la personne qui est, à un moment donné, suspectée et nous menons des enquêtes. Ça se fait comme cela partout. Quand une personne est arrêtée, qu’elle est interrogée et qu’elle est ensuite libérée, c’est le cours normal de la justice.
Amnesty international indique également que le procès des proches de l’ancien président Laurent Gbagbo traîne dans le temps…
Il y a plusieurs affaires. Il y a des affaires qui remontent à la crise postélectorale, il y a les agressions récentes. Donc, je pense qu’il faut être plus précis. En ce qui concerne la crise postélectorale, la gravité de certains actes commis fait qu’il est nécessaire pour la justice de prendre son temps pour que le verdict qui va être rendu soit un verdict totalement équitable et qu’il ne soit pas suspecté d’être approximatif ou d’avoir été fait par le camp des vainqueurs contre l’autre camp. Je pense qu’il est bon que la justice prenne son temps et décide au moment où elle réunit toutes les preuves qui permettent ou de libérer ou de sanctionner.
Des détenus auraient été déplacés de la MACA…
Je ne suis pas au courant, mais qu’y-a-t-il d’anormal à cela ?
Retranscrit par Olivier Dion
M. le ministre Bruno Koné, Amnesty international indique que près de 200 personnes, dont des membres du Front populaire ivoirien, le parti de Laurent Gbagbo ont été arbitrairement détenus et torturés et beaucoup croupissent toujours derrière les barreaux actuellement en Côte d’Ivoire. Est-ce que vous confirmez cette information ?
Evidemment que non et nous déplorons ce regard qui commence à être à sens unique sur ce qui se passe en Côte d’Ivoire. Vous savez très bien que les arrestations qui ont eu lieu dernièrement l’ont été parce que notre pays a subi des agressions, des sites stratégiques ont été agressés, des Ivoiriens ont été agressés dans la rue, des personnes innocentes ont été tuées. La réaction d’un gouvernement qui se veut au service de sa population, c’est bien de faire des enquêtes, neutraliser ces personnes qui ont commis ces actes et c’est ce que le Gouvernement s’attelle à faire et c’est ce que tout autre gouvernement dans tout pays démocratique aurait fait. Donc, il n’y a absolument rien qui se passe d’anormal en Côte d’Ivoire. Je pense que ces associations ou organisations internationales qui se préoccupent du bien-être des Ivoiriens devraient s’occuper du bien-être de la majorité des Ivoiriens. Il y a 22 millions d’habitants dans ce pays et je déplore qu’on s’arrête malencontreusement sur le cas de 10 ou 20 personnes qui perturbent la vie de 22 millions d’Ivoiriens. C’est ce qu’il faut voir aussi.
Mais est-ce que vous confirmez l’existence de lieux de détention non reconnus comme tels ?
Nous ne confirmons pas. Nous sommes dans un pays qui se veut un Etat de droit, nous travaillons avec des structures de détention de personnes qui sont connues, nous menons des enquêtes selon des formats qui sont reconnus au plan international. Donc, il n’y a absolument rien d’anormal. Et puis, si des personnes sont, comme vous le dites, incarcérées dans des endroits, ces personnes-là ont des parents certainement. Pourquoi ces parents ne s’en plaignent pas ? Pourquoi on n’en entend pas parler ? Tout cela est très curieux. Mais encore une fois, ce que nous pouvons confirmer, c’est que des personnes se sont attaquées à des Ivoiriens, à des sites stratégiques dans notre pays, notre police et notre gendarmerie mènent les enquêtes, remontent aux personnes qui sont suspectées, les arrêtent, les interrogent et ils font dans la mesure du possible que ces actes ne se répètent pas. C’est ce que tout autre pays aurait fait et c’est ce que nous faisons.
Vous avez parlé des parents de deux présumés détenus, Amnesty international estime que les parents des détenus auraient versé une rançon contre leur libération…
Vous parlez de deux détenus, lesquels ? Tout cela est trop flou pour que nous le prenions au sérieux. Nous sommes dans un Etat qui fonctionne dans un format qui est celui qui fonctionne le plus au plan international, c’est-à-dire que nous incarcérons quand cela est nécessaire, nous libérons quand cela est nécessaire également, quand il n’y a pas de charges contre la personne qui est, à un moment donné, suspectée et nous menons des enquêtes. Ça se fait comme cela partout. Quand une personne est arrêtée, qu’elle est interrogée et qu’elle est ensuite libérée, c’est le cours normal de la justice.
Amnesty international indique également que le procès des proches de l’ancien président Laurent Gbagbo traîne dans le temps…
Il y a plusieurs affaires. Il y a des affaires qui remontent à la crise postélectorale, il y a les agressions récentes. Donc, je pense qu’il faut être plus précis. En ce qui concerne la crise postélectorale, la gravité de certains actes commis fait qu’il est nécessaire pour la justice de prendre son temps pour que le verdict qui va être rendu soit un verdict totalement équitable et qu’il ne soit pas suspecté d’être approximatif ou d’avoir été fait par le camp des vainqueurs contre l’autre camp. Je pense qu’il est bon que la justice prenne son temps et décide au moment où elle réunit toutes les preuves qui permettent ou de libérer ou de sanctionner.
Des détenus auraient été déplacés de la MACA…
Je ne suis pas au courant, mais qu’y-a-t-il d’anormal à cela ?
Retranscrit par Olivier Dion