A l’initiative de l’Etat ivoirien, se tient les 29 et 30 octobre 2012, à l’Hôtel Ivoire, en collaboration avec l’Agence Française de Développement et Planet Finance, un colloque national sur la microfinance dont le thème est: «La microfinance face aux défis du développement économique et social de la Côte d’Ivoire: stratégies et perspectives dans un contexte de reconstruction».
Hier lundi, à l’ouverture officielle du colloque, Mme Odile Lapierre, représentant le directeur de l’Agence française de Développement (AFD), a souligné l’importance de la microfinance dans le dispositif financier national concourant à la lutte contre la pauvreté aussi bien dans le milieu rural qu’urbain, à travers un accès facile aux sources de financement d’activités génératrices de revenus. Mais en dépit de cette bonne initiative à travers la Microfinance, Mme Odile Lapierre a déploré des dysfonctionnements. Lesquels n’ont pas permis de réaliser les résultats escomptés. Ces dysfonctionnements tirent leur source de mesures inappropriées. Il y a donc eu des cas de surendettement, de traitement abusif de clients, de facturation excessive et de gestion opaque des services, ce qui a terni, par moment, l’image du secteur de la microfinance. Pour la relance dudit secteur, Mme Odile Lapierre encourage la prise en compte de ces paramètres. Abondant dans le même sens, M. Jacques Attali, directeur général de Planet Finance, a souhaité que ceux qui ont en charge la gestion de la microfinance obéissent aux règles de gouvernance et de transparence. C’est la raison pour laquelle, tous les deux intervenants ont salué l’initiative du colloque. Adama Koné, directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, a rappelé l’importance de la microfinance pour la Côte d’Ivoire, en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté. Pour Adama Koné, le chef de l’Etat en fait une priorité, parce qu’il faut donner la possibilité aux uns et aux autres de se prendre en charge, en créant les conditions de leur épanouissement. C’est donc un combat qui participe à la mise en œuvre des politiques devant aider la Côte d’Ivoire à réaliser ses grandes ambitions, en devenant pays émergent à l’horizon 2020. M. Fofana Lancina, président du Comité d’organisation dudit colloque a rappelé les objectifs et les grands enjeux qui s’y rapportent. Il s’agit, selon lui, de définir une stratégie d’actions et les moyens nécessaires en vue de faire de la microfinance un véritable outil de développement économique et social en Côte d’Ivoire.
Honoré Kouassi
Hier lundi, à l’ouverture officielle du colloque, Mme Odile Lapierre, représentant le directeur de l’Agence française de Développement (AFD), a souligné l’importance de la microfinance dans le dispositif financier national concourant à la lutte contre la pauvreté aussi bien dans le milieu rural qu’urbain, à travers un accès facile aux sources de financement d’activités génératrices de revenus. Mais en dépit de cette bonne initiative à travers la Microfinance, Mme Odile Lapierre a déploré des dysfonctionnements. Lesquels n’ont pas permis de réaliser les résultats escomptés. Ces dysfonctionnements tirent leur source de mesures inappropriées. Il y a donc eu des cas de surendettement, de traitement abusif de clients, de facturation excessive et de gestion opaque des services, ce qui a terni, par moment, l’image du secteur de la microfinance. Pour la relance dudit secteur, Mme Odile Lapierre encourage la prise en compte de ces paramètres. Abondant dans le même sens, M. Jacques Attali, directeur général de Planet Finance, a souhaité que ceux qui ont en charge la gestion de la microfinance obéissent aux règles de gouvernance et de transparence. C’est la raison pour laquelle, tous les deux intervenants ont salué l’initiative du colloque. Adama Koné, directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, représentant le ministre de l’Economie et des Finances, a rappelé l’importance de la microfinance pour la Côte d’Ivoire, en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté. Pour Adama Koné, le chef de l’Etat en fait une priorité, parce qu’il faut donner la possibilité aux uns et aux autres de se prendre en charge, en créant les conditions de leur épanouissement. C’est donc un combat qui participe à la mise en œuvre des politiques devant aider la Côte d’Ivoire à réaliser ses grandes ambitions, en devenant pays émergent à l’horizon 2020. M. Fofana Lancina, président du Comité d’organisation dudit colloque a rappelé les objectifs et les grands enjeux qui s’y rapportent. Il s’agit, selon lui, de définir une stratégie d’actions et les moyens nécessaires en vue de faire de la microfinance un véritable outil de développement économique et social en Côte d’Ivoire.
Honoré Kouassi
