Des parents d’élèves venus dénoncer la tricherie lors du concours d’entrée 2012, à l’Ecole militaire préparatoire et technique (EMPT), ont été bastonnés, le mardi 30 octobre 2012, devant le ministère de la Défense au Plateau, par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Tout commence aux environs de 9 heures. Des parents d’élèves, une dizaine environ, sont regroupés devant la cité policière faisant face au ministère de la Défense. Dans l’attente des autres pour démarrer véritablement le sit-in, ces parents en majorité des femmes échangent sur la situation qui justifie leur présence en ces lieux. C’est en ce moment qu’arrive un officier des FRCI. «Quittez ici !», ordonne le militaire. La réaction d’une dame ne se fait pas attendre. «Pourquoi devons-nous quitter ici ? Nous ne sommes pas devant le ministère de la Défense mais devant la cité policière», répond cette femme, parent d’élève. Une réponse qui va soulever le courroux de cet officier. Le militaire avec près d’une vingtaine de ses éléments vont bastonner pendant environ un quart d’heure ces parents d’élèves. A la clé, plusieurs blessés dont deux femmes et un jeune (qui a perdu son téléphone portable au cours de la bastonnade), atteints gravement et conduits dans le centre de santé le plus proche. La situation est reportée au plus haut niveau. Une délégation des parents d’élèves est reçue dans les ministère qui suivent par le directeur de cabinet du ministre de la Défense et le commandant Alla Kouakou Léon, porte-parole dudit ministre. «Le directeur de cabinet a dit prendre bonne note de la situation que nous lui avons présentée et a rassuré qu’il rendra compte au ministre en vue d’une solution idoine», a confié Diarrassouba Mamy, parent d’élève. Konan Lambert, porte-parole des manifestants a traduit leur engagement à aller jusqu’au bout dans cette affaire. Il a informé que la Commission des droits de l’Homme de l’ONUCI a été saisie du dossier. «Nous ferons tout pour rencontrer le Premier ministre et si possible le Chef de l’Etat, pour faire échouer cette magouille», a-t-il déclaré. Ce sont 28 enfants entrés à l’EMPT, après avoir été reçus au premier test, qui ont été déclarés non admis au second concours. 15 sur les 28 enfants sont toujours à l’Ecole militaire et ne suivent plus les enseignements dans cette école.
R. Dibi
Tout commence aux environs de 9 heures. Des parents d’élèves, une dizaine environ, sont regroupés devant la cité policière faisant face au ministère de la Défense. Dans l’attente des autres pour démarrer véritablement le sit-in, ces parents en majorité des femmes échangent sur la situation qui justifie leur présence en ces lieux. C’est en ce moment qu’arrive un officier des FRCI. «Quittez ici !», ordonne le militaire. La réaction d’une dame ne se fait pas attendre. «Pourquoi devons-nous quitter ici ? Nous ne sommes pas devant le ministère de la Défense mais devant la cité policière», répond cette femme, parent d’élève. Une réponse qui va soulever le courroux de cet officier. Le militaire avec près d’une vingtaine de ses éléments vont bastonner pendant environ un quart d’heure ces parents d’élèves. A la clé, plusieurs blessés dont deux femmes et un jeune (qui a perdu son téléphone portable au cours de la bastonnade), atteints gravement et conduits dans le centre de santé le plus proche. La situation est reportée au plus haut niveau. Une délégation des parents d’élèves est reçue dans les ministère qui suivent par le directeur de cabinet du ministre de la Défense et le commandant Alla Kouakou Léon, porte-parole dudit ministre. «Le directeur de cabinet a dit prendre bonne note de la situation que nous lui avons présentée et a rassuré qu’il rendra compte au ministre en vue d’une solution idoine», a confié Diarrassouba Mamy, parent d’élève. Konan Lambert, porte-parole des manifestants a traduit leur engagement à aller jusqu’au bout dans cette affaire. Il a informé que la Commission des droits de l’Homme de l’ONUCI a été saisie du dossier. «Nous ferons tout pour rencontrer le Premier ministre et si possible le Chef de l’Etat, pour faire échouer cette magouille», a-t-il déclaré. Ce sont 28 enfants entrés à l’EMPT, après avoir été reçus au premier test, qui ont été déclarés non admis au second concours. 15 sur les 28 enfants sont toujours à l’Ecole militaire et ne suivent plus les enseignements dans cette école.
R. Dibi