Air Côte d’Ivoire effectuera bientôt son premier vol commercial, après l’acquisition de deux avions présentés il y a quelques jours, au Chef de l’Etat. Dans cette interview, Gaoussou Touré, ministre des Transports, nous dit sa foi en la nouvelle compagnie et revient sur les objectifs assignés à cette structure.
Le Patriote : Nous avons assisté récemment à la présentation des deux nouveaux avions de la nouvelle compagnie Air Côte d’Ivoire. La page d’Air Ivoire, l’ancienne compagnie, est-elle définitivement tournée ?
Gaoussou Touré : Bien sûr puisque l’ancienne compagnie Air Ivoire est en liquidation. Et elle sera bientôt liquidée. Ce qui veut dire que son sort est scellé.
LP : Que deviennent alors ses travailleurs ?
GT. : Parmi les travailleurs, il y en a qui ont pu trouver une place au sein de la nouvelle compagnie. Les autres, comme toutes les entreprises qui arrêtent, se retrouvent au chômage.
LP : Quels sont les objectifs que vous assignez à cette nouvelle compagnie ?
GT. : Nous voulons avoir une compagnie forte. On ne peut pas avoir un pays fort sans une compagnie forte. Nous allons commencer par des vols sous-régionaux, ensuite des vols locaux avant de nous retrouver à l’international. En tout cas, l’Etat est décidé à jouer son rôle et a dégagé les financements qu’il faut pour qu’Air Côte d’ Ivoire soit une grande compagnie. Notre objectif est de faire en sorte qu’à l’orée 2020, Abidjan soit le hub de l’Afrique.
LP : Quelles sont les garanties visant assurer la pérennité de cette compagnie aérienne ?
TG : D’abord, il y a une volonté ferme de l’Etat de réussir. Ce, avec des objectifs clairement définis. Contrairement à ce que nous avons connu. En effet, l’Etat avait dégagé des investissements mais n’avait pas défini ses objectifs. Ensuite, nous avons noué des partenariats avec des compagnies qui ont l’expérience en la matière. A savoir Air France et le groupe Celestair qui sont de grands groupes. Tout cela nous rassure. En plus, l’Etat n’intervient pas dans la gestion. Ce sera l’affaire des dirigeants. Nous les attendons aux résultats. S’ils ne sont pas bons, nous n’hésiterons pas à prendre nos responsabilités.
LP : Air Côte d’Ivoire est-elle véritablement une compagnie nationale ?
TG : Je dis oui car l’Etat détient 65% des actions.
LP : Pour une compagnie qui a de l’ambition et qui veut aller loin, deux avions sont-ils suffisants ?
TG : Vous savez, en affaire, il faut commencer tout doucement pour grandir. C’est notre philosophie au niveau d’Air Côte d’Ivoire.
LP : A quand les premiers vols domestiques ?
TG : Il faut attendre vers la fin du premier trimestre 2013 car il nous faut réhabiliter d’abord nos aérodromes.
LP : Et quand débuteront ces réhabilitations ?
TG : Probablement début 2013. En effet, les appels d’offres qui sont en train d’être préparés seront certainement lancés en novembre.
LP : Avec la crise, pensez-vous que les Ivoiriens sont capables de prendre l’avion ?
TG : Il y a une forte demande dans ce sens depuis l’inauguration de la compagnie. Nous avons même été obligés de louer un avion pour rallier Odienné où nous nous trouvons présentement pour des cérémonies. Si nous avions un vol régulier, cela nous reviendrait moins cher.
LP : Va-t-on revoir le prix des billets pour que l’Ivoirien moyen puisse prendre aussi l’avion ?
TG : Le prix sera revu. Mais vous savez que c’est une question de marché. On est donc obligé d’appliquer les règles du commerce. Et si on doit le faire, peut-être que l’Etat apportera une subvention. Sinon on sera responsable de la faillite de la compagnie.
Rahoul Sainfort (Correspondant)
Le Patriote : Nous avons assisté récemment à la présentation des deux nouveaux avions de la nouvelle compagnie Air Côte d’Ivoire. La page d’Air Ivoire, l’ancienne compagnie, est-elle définitivement tournée ?
Gaoussou Touré : Bien sûr puisque l’ancienne compagnie Air Ivoire est en liquidation. Et elle sera bientôt liquidée. Ce qui veut dire que son sort est scellé.
LP : Que deviennent alors ses travailleurs ?
GT. : Parmi les travailleurs, il y en a qui ont pu trouver une place au sein de la nouvelle compagnie. Les autres, comme toutes les entreprises qui arrêtent, se retrouvent au chômage.
LP : Quels sont les objectifs que vous assignez à cette nouvelle compagnie ?
GT. : Nous voulons avoir une compagnie forte. On ne peut pas avoir un pays fort sans une compagnie forte. Nous allons commencer par des vols sous-régionaux, ensuite des vols locaux avant de nous retrouver à l’international. En tout cas, l’Etat est décidé à jouer son rôle et a dégagé les financements qu’il faut pour qu’Air Côte d’ Ivoire soit une grande compagnie. Notre objectif est de faire en sorte qu’à l’orée 2020, Abidjan soit le hub de l’Afrique.
LP : Quelles sont les garanties visant assurer la pérennité de cette compagnie aérienne ?
TG : D’abord, il y a une volonté ferme de l’Etat de réussir. Ce, avec des objectifs clairement définis. Contrairement à ce que nous avons connu. En effet, l’Etat avait dégagé des investissements mais n’avait pas défini ses objectifs. Ensuite, nous avons noué des partenariats avec des compagnies qui ont l’expérience en la matière. A savoir Air France et le groupe Celestair qui sont de grands groupes. Tout cela nous rassure. En plus, l’Etat n’intervient pas dans la gestion. Ce sera l’affaire des dirigeants. Nous les attendons aux résultats. S’ils ne sont pas bons, nous n’hésiterons pas à prendre nos responsabilités.
LP : Air Côte d’Ivoire est-elle véritablement une compagnie nationale ?
TG : Je dis oui car l’Etat détient 65% des actions.
LP : Pour une compagnie qui a de l’ambition et qui veut aller loin, deux avions sont-ils suffisants ?
TG : Vous savez, en affaire, il faut commencer tout doucement pour grandir. C’est notre philosophie au niveau d’Air Côte d’Ivoire.
LP : A quand les premiers vols domestiques ?
TG : Il faut attendre vers la fin du premier trimestre 2013 car il nous faut réhabiliter d’abord nos aérodromes.
LP : Et quand débuteront ces réhabilitations ?
TG : Probablement début 2013. En effet, les appels d’offres qui sont en train d’être préparés seront certainement lancés en novembre.
LP : Avec la crise, pensez-vous que les Ivoiriens sont capables de prendre l’avion ?
TG : Il y a une forte demande dans ce sens depuis l’inauguration de la compagnie. Nous avons même été obligés de louer un avion pour rallier Odienné où nous nous trouvons présentement pour des cérémonies. Si nous avions un vol régulier, cela nous reviendrait moins cher.
LP : Va-t-on revoir le prix des billets pour que l’Ivoirien moyen puisse prendre aussi l’avion ?
TG : Le prix sera revu. Mais vous savez que c’est une question de marché. On est donc obligé d’appliquer les règles du commerce. Et si on doit le faire, peut-être que l’Etat apportera une subvention. Sinon on sera responsable de la faillite de la compagnie.
Rahoul Sainfort (Correspondant)
