Un atelier de formation s’est ouvert le 1er novembre 2012 à l’hôtel des parlementaires de Yamoussoukro. Il s’agit pour la ministre Anne Désiré Ouloto de réfléchir à la stratégie la plus idoine pour mettre fin au désordre urbain grandissant, par la mise œuvre des mesures prises par l’Etat. La finalité desdites mesures est de parvenir à restaurer l’ordre public et promouvoir la culture de la salubrité aussi bien dans les grandes villes que les petites agglomérations. C’est en substance le sens de l’atelier de formation auquel prend part le corps préfectoral dont le thème est: «Désordre urbain et incivisme des populations : Quelle responsabilité des préfets». Selon Dr Kouablé Clarisse, présidente du Comité scientifique, cette session de formation vise d’une part à faire le diagnostic de l’organisation des missions et du fonctionnement des rapports entre l’Etat représenté par le préfet et les collectivités territoriales en matière de prise en charge de la problématique du désordre urbain en Côte d’Ivoire et d’autre part, à élaborer un plan d’actions à moyen terme, qui comprend des stratégies, des mécanismes ainsi que des outils pertinents devant désormais faciliter l’adaptation des relations entre les différents structures déconcentrées aux nouveaux défis. Il s’agit donc d’impliquer le corps préfectoral à une meilleure orientation de la politique globale de gestion des actes de collectivités territoriales en matière d’ordre urbain. A l’ouverture hier de l’atelier, le ministre de la Salubrité urbaine, Mme Anne Désirée Ouloto, a invité le corps préfectoral à jouer sa partition. «Nous devons améliorer l’esthétique de nos villes enlaidies, en apportant des remèdes», a-t-elle exhorté.
Diallo Harry
Diallo Harry