Yamoussoukro, l’architecte Benoît Joseph Yama, au nom de ses confrères du Coneil national de l’Ordre des architectes (CNOA) de Côte d’Ivoire participant au séminaire du ministère de la Salubrité urbaine, initié jeudi à Yamoussoukro, a proposé la tenue d’un forum national aux fins de juguler durablement la question du désordre urbain et de l’incivisme en Côte d’Ivoire.
« Nous devons nous inviter tous aux débats sur la ville comme le Ghana l’a fait et continue de le faire. Aussi, l’Ordre des architectes invite-t-il la Côte d’Ivoire, avec l’appui du ministère de la Salubrité urbaine, à mettre en place un forum national de discussions urbaines », a clamé l’architecte Benoît Joseph Yama.
M. Yama a, par ailleurs révélé que la Banque mondiale est, à cet égard, prête à accompagner la Côte d’Ivoire pour la mise en place de cet espace d’échanges sur la ville devant déboucher sur une solution durable. « Une ville pensée dans la concertation se vit. C’est une ville durable qui ne peut être laissée à l’anarchie », a-t-il ajouté.
Selon M. Yama, la valeur de notre cadre de vie d’autrefois réside dans la cohérence entre l`habitat et la vie des populations. « Depuis plus d’une décennie, le cadre de vie urbain s’est transformé. Ces transformations socio-économiques ont été à l’origine de transformations urbanistiques importantes jugées souvent anarchiques… avec pour fréquente conséquence des ensembles incohérents », a-t-il fustigé.
Au dire de M. Yama, trouver des solutions adaptées aujourd’hui, c’est rechercher une nouvelle cohérence des actions dans les conditions actuelles d’existence, en relation avec le cadre de vie. « L’administration tente d’agir dans ce sens, mais rapidement elle est confrontée à de puissants obstacles issus des habitudes », a expliqué l’émissaire de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire.
Aussi, M. Yama propose-t-il entre autres, d’établir un état des lieux du développement durable dans la commune; de maîtriser l’étalement urbain et la consommation d’espace; de favoriser la réhabilitation et la reconversion; d’envisager des formes innovantes de promotion immobilière. Le séminaire s’achève samedi.
(AIP)
zgrp/kkp/cmas
« Nous devons nous inviter tous aux débats sur la ville comme le Ghana l’a fait et continue de le faire. Aussi, l’Ordre des architectes invite-t-il la Côte d’Ivoire, avec l’appui du ministère de la Salubrité urbaine, à mettre en place un forum national de discussions urbaines », a clamé l’architecte Benoît Joseph Yama.
M. Yama a, par ailleurs révélé que la Banque mondiale est, à cet égard, prête à accompagner la Côte d’Ivoire pour la mise en place de cet espace d’échanges sur la ville devant déboucher sur une solution durable. « Une ville pensée dans la concertation se vit. C’est une ville durable qui ne peut être laissée à l’anarchie », a-t-il ajouté.
Selon M. Yama, la valeur de notre cadre de vie d’autrefois réside dans la cohérence entre l`habitat et la vie des populations. « Depuis plus d’une décennie, le cadre de vie urbain s’est transformé. Ces transformations socio-économiques ont été à l’origine de transformations urbanistiques importantes jugées souvent anarchiques… avec pour fréquente conséquence des ensembles incohérents », a-t-il fustigé.
Au dire de M. Yama, trouver des solutions adaptées aujourd’hui, c’est rechercher une nouvelle cohérence des actions dans les conditions actuelles d’existence, en relation avec le cadre de vie. « L’administration tente d’agir dans ce sens, mais rapidement elle est confrontée à de puissants obstacles issus des habitudes », a expliqué l’émissaire de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire.
Aussi, M. Yama propose-t-il entre autres, d’établir un état des lieux du développement durable dans la commune; de maîtriser l’étalement urbain et la consommation d’espace; de favoriser la réhabilitation et la reconversion; d’envisager des formes innovantes de promotion immobilière. Le séminaire s’achève samedi.
(AIP)
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