100.000 réfugiés à Bamako, plus de 500.000 dans les pays frontaliers comme le Niger, le Burkina ou la Mauritanie. Et quel est le quotidien de ceux qui n’ont pas les moyens de s’enfuir ou sont contraints de rester ?
El Hadj Baba Haïdara, député de Tombouctou, est venu jusqu’à Paris pour rencontrer des parlementaires français et les journalistes. Il confirme la transformation de Tombouctou en tour de Babel où on parle plusieurs langues : pakistanais, afghan, somalien, tchadien et même bambara. Preuve irréfutable de l’afflux de soldats de Mahomet !
Au quotidien la Charia régit tous les domaines de la vie de la Cité ; la police islamique veille : destruction de monuments, port du voile obligatoire pour les femmes, football, cinéma, cigarettes, musique proscrits. Un adultère, une naissance hors mariage ou encore un vol sont sévèrement réprimés : au minimum par une flagellation publique, une main coupée ou carrément une condamnation à mort. Les denrées de première nécessité reviennent dans les échoppes de Gao avec des prix relativement bas. Ce sont des produits de contrebande qui traversent la frontière via la commune d’Almoustrate. En l’absence de l’autorité administrative, la distribution de l’eau et l’électricité sont régies par les islamistes qui contrôlent la facture des abonnées qui sont revus à la baisse. Pour autant, des délestages et des pompes à cours d’approvisionnement sont monnaie courante.
A ce rythme-là, la population finira par accepter l’instauration de la charia. Et d’ailleurs, c’est la hantise qu’avait exprimé le député El Hadj Baba Haïdara : « que nos électeurs diront qu’ils préfèreront les islamistes ! »
Alex ZAKA
El Hadj Baba Haïdara, député de Tombouctou, est venu jusqu’à Paris pour rencontrer des parlementaires français et les journalistes. Il confirme la transformation de Tombouctou en tour de Babel où on parle plusieurs langues : pakistanais, afghan, somalien, tchadien et même bambara. Preuve irréfutable de l’afflux de soldats de Mahomet !
Au quotidien la Charia régit tous les domaines de la vie de la Cité ; la police islamique veille : destruction de monuments, port du voile obligatoire pour les femmes, football, cinéma, cigarettes, musique proscrits. Un adultère, une naissance hors mariage ou encore un vol sont sévèrement réprimés : au minimum par une flagellation publique, une main coupée ou carrément une condamnation à mort. Les denrées de première nécessité reviennent dans les échoppes de Gao avec des prix relativement bas. Ce sont des produits de contrebande qui traversent la frontière via la commune d’Almoustrate. En l’absence de l’autorité administrative, la distribution de l’eau et l’électricité sont régies par les islamistes qui contrôlent la facture des abonnées qui sont revus à la baisse. Pour autant, des délestages et des pompes à cours d’approvisionnement sont monnaie courante.
A ce rythme-là, la population finira par accepter l’instauration de la charia. Et d’ailleurs, c’est la hantise qu’avait exprimé le député El Hadj Baba Haïdara : « que nos électeurs diront qu’ils préfèreront les islamistes ! »
Alex ZAKA