Les dernières informations en provenance de l’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) tendent de faire croire que le chef suprême des Frci et ministre de la Défense veut réduire l’influence jugée néfastes de ses faiseurs de roi. De grands chamboulements sont annoncés au sein des Frci, surtout dans la nomenclature des anciens Com-zones. Ce, depuis que les violations des droits de l’Homme du fait de ces derniers, noircissent quotidiennement les pages des journaux ivoiriens et des rapports volumineux des organismes de défense des droits de l’Homme. Mise sur la place publique, hier mercredi 7 novembre 2012, par le confrère L’Intelligent d’Abidjan, l’information selon laquelle Koné Djakaridja alias Zackaria anciennement commandant de la Police militaire est relevé de ses fonctions s’est avérée, après recoupements auprès d’une source à l’Etat-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci).
Koné Djakaridja n’est donc plus le grand manitou de la Police militaire qui régnait sur le camp de Génie d’Adjamé. Il a été muté au camp d’Akouédo où il est désormais le second du commandant du Bataillon d’artillerie Sol-Air (Basa) en remplacement d’un haut gradé et une des fiertés de notre armée, le colonel Bess Arthur qui commandait ce bataillon. Le remplaçant de Koné Djakaridja à la Police militaire pourrait être choisi dans la ribambelle de ‘’Commandants’’. Des indiscrétions évoquent déjà le nom d’Issiaka Ouattara alias Wattao pour lui succéder. Mais là aussi, rien n’est moins sûr. Car d’autres sources annoncent le «recasement» de Wattao dans un autre corps sous le commandement d’un expert pas forcément transfuges des ex-forces armées des forces nouvelles (Fafn). Koné Gaoussou alias Jah Gao, un autre ancien chef de guerre, ancien patron du Groupement tactique 9 qui n’a pas perdu ses reflexes du temps de la rébellion en régnant sur Abobo, Anyama et Agboville, a été lui aussi muté au 1er Bataillon de commandos et de parachutistes (1er Bcp) sous le commandement du chef de corps, le colonel Jean-Hubert Ouassénan. Alassane Ouattara n’a certainement pas voulu dégarnir l’ossature de son armée venue du nord ivoirien. Pour le moment, Touré Hervé alias Vetcho, Chérif Ousmane, Losséni Fofana et tutti quanti restent en place, en attendant certainement que les ‘’Conseillers’’ militaires français et israéliens leur trouvent des points de chute. D’autres faiseurs de rois de moindre envergure ont connu des « promotions ». Ils ont été éparpillés dans les casernes de l’intérieur du pays. C’est le cas de commandant Touré Sori. Ce dernier prend la fonction de commandant en second du 1er Bataillon du Génie de Bouaké. Avec lui, il y a Traoré Dramane, qui lui prendra le commandement en second du 2e Bataillon d’Infanterie de Daloa. Diarrassouba Yssouf, également devient commandant en second du Bataillon de Commandement et de Soutien (Bcs). Le capitaine Inza Fofana devient Commandant du 1er Bataillon Blindé (1er BB). Quelques promus qui ne sont pas nécessairement des militaires «Dioula» sont cités. Le capitaine Koffi Yao Célestin devient commandant en second du 1er Bataillon d’Infanterie d’Akouedo. Deux autres capitaines, sont promus aussi, l’un Okou Atsain Henri, devient Commandant en second du 4e Bataillon d’Infanterie de Korhogo. L’autre, Hoba Koffi Eric, devient commandant en second du Bataillon Artillerie Sol-Sol de Bouaké. Cette vague de mutations qui a commencé et qui devrait se poursuivre, selon nos sources, survient quelques jours seulement après les virulentes critiques contre le régime autoritaires d’Abidjan. Plusieurs rapports des organismes de défense des droits de l’Homme n’ont de cesse interpelé le régime Ouattara sur les violations flagrantes des libertés individuelles et collectives. Le dernier rapport émanant d’Amnesty international est particulièrement incisif et explicite sur les manquements graves, notamment des cas de tortures, les assassinats et même les massacres des refugiés civiles du camp de Nahibly à Duékoué…Citons également les rapports antérieurs faits par, Humann Right Watch (Hrw), le département des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) sous la supervision de Doudou Diène venu spécialement en Côte d’Ivoire où il a rencontrées les autorités compétentes du régime.
Gnakabi Vacouh
Koné Djakaridja n’est donc plus le grand manitou de la Police militaire qui régnait sur le camp de Génie d’Adjamé. Il a été muté au camp d’Akouédo où il est désormais le second du commandant du Bataillon d’artillerie Sol-Air (Basa) en remplacement d’un haut gradé et une des fiertés de notre armée, le colonel Bess Arthur qui commandait ce bataillon. Le remplaçant de Koné Djakaridja à la Police militaire pourrait être choisi dans la ribambelle de ‘’Commandants’’. Des indiscrétions évoquent déjà le nom d’Issiaka Ouattara alias Wattao pour lui succéder. Mais là aussi, rien n’est moins sûr. Car d’autres sources annoncent le «recasement» de Wattao dans un autre corps sous le commandement d’un expert pas forcément transfuges des ex-forces armées des forces nouvelles (Fafn). Koné Gaoussou alias Jah Gao, un autre ancien chef de guerre, ancien patron du Groupement tactique 9 qui n’a pas perdu ses reflexes du temps de la rébellion en régnant sur Abobo, Anyama et Agboville, a été lui aussi muté au 1er Bataillon de commandos et de parachutistes (1er Bcp) sous le commandement du chef de corps, le colonel Jean-Hubert Ouassénan. Alassane Ouattara n’a certainement pas voulu dégarnir l’ossature de son armée venue du nord ivoirien. Pour le moment, Touré Hervé alias Vetcho, Chérif Ousmane, Losséni Fofana et tutti quanti restent en place, en attendant certainement que les ‘’Conseillers’’ militaires français et israéliens leur trouvent des points de chute. D’autres faiseurs de rois de moindre envergure ont connu des « promotions ». Ils ont été éparpillés dans les casernes de l’intérieur du pays. C’est le cas de commandant Touré Sori. Ce dernier prend la fonction de commandant en second du 1er Bataillon du Génie de Bouaké. Avec lui, il y a Traoré Dramane, qui lui prendra le commandement en second du 2e Bataillon d’Infanterie de Daloa. Diarrassouba Yssouf, également devient commandant en second du Bataillon de Commandement et de Soutien (Bcs). Le capitaine Inza Fofana devient Commandant du 1er Bataillon Blindé (1er BB). Quelques promus qui ne sont pas nécessairement des militaires «Dioula» sont cités. Le capitaine Koffi Yao Célestin devient commandant en second du 1er Bataillon d’Infanterie d’Akouedo. Deux autres capitaines, sont promus aussi, l’un Okou Atsain Henri, devient Commandant en second du 4e Bataillon d’Infanterie de Korhogo. L’autre, Hoba Koffi Eric, devient commandant en second du Bataillon Artillerie Sol-Sol de Bouaké. Cette vague de mutations qui a commencé et qui devrait se poursuivre, selon nos sources, survient quelques jours seulement après les virulentes critiques contre le régime autoritaires d’Abidjan. Plusieurs rapports des organismes de défense des droits de l’Homme n’ont de cesse interpelé le régime Ouattara sur les violations flagrantes des libertés individuelles et collectives. Le dernier rapport émanant d’Amnesty international est particulièrement incisif et explicite sur les manquements graves, notamment des cas de tortures, les assassinats et même les massacres des refugiés civiles du camp de Nahibly à Duékoué…Citons également les rapports antérieurs faits par, Humann Right Watch (Hrw), le département des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) sous la supervision de Doudou Diène venu spécialement en Côte d’Ivoire où il a rencontrées les autorités compétentes du régime.
Gnakabi Vacouh