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Société Publié le samedi 10 novembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Ecole ivoirienne / Mme Kandia Camara, à propos du préavis de grève des enseignants : ‘‘Des engagements ont été pris, nous entendons les respecter’’

© L’intelligent d’Abidjan Par FN
Business: les hommes d`affaire américains reçus à la présidence et par la ministre Kandia Camara
Mardi 16 octobre 2012. Abidjan. La seconde mission des investisseurs américains conduits par le patron du Service de promotion économique de Côte d`Ivoire aux USA, au Canada et au Mexique, Inza Camara, a rencontré plusieurs personnalités et institutions, au Plateau. Les hommes d`affaires venus du pays d`Obama ont, en effet, tour à tour rencontré le District d’Abidjan, le Conseiller spécial du Président de la République pour les affaires internationales, Mamadi Diané, et la ministre de l`Education nationale, Mme Kandia Kamissoko Camara
Les trois ministres du Gouvernement chargés des questions liées à l’Ecole ivoirienne étaient face aux députés le vendredi 9 novembre 2012 à l’Assemblée nationale, pour une séance d’information parlementaire. Cette séance présidée par l’honorable Frégbo Basile, président de la Commission des Affaires sociales et culturelles, a été l’occasion pour Mme Kandia Camara Kamissoko, Cissé Ibrahim Bacongo et Albert Flindé, d’aborder tous les sujets concernant l’Ecole en Côte d’Ivoire.

Les enseignants des écoles et universités de Côte d’Ivoire menacent d’entrer en grève à partir du 19 novembre 2012. Devant les députés ivoiriens, Mme Kandia Camara, ministre de l’Education nationale et son collègue Cissé Ibrahim Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sont longuement revenus sur cette affaire. «Nous sommes bel et bien informés. Ce que nous avons mis en œuvre depuis notre prise de fonction, c’est le dialogue avec nos partenaires, les enseignants. Nous avons eu plusieurs rencontres avec les différents syndicats et le problème du profil de carrière est revenu très souvent dans nos discussions. Et c’est à la suite d’une rencontre avec le Premier ministre que la décision avait été prise d’organiser un forum social, parce que le problème posé par les enseignants est un problème qui est posé à l’ensemble des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (…) Nous avons expliqué aux enseignants qu’il n’a jamais été question de revenir sur les acquis. L’Etat, c’est la continuité, des engagements ont été pris par un gouvernement de Côte d’Ivoire, nous entendons les respecter (…) Mais qu’ils permettent, que le Gouvernement voit l’ensemble des préoccupations posées pour qu’il puisse les satisfaire de façon objective et rationnelle. S’il y a une deuxième moitié, cela signifie que la première moitié a été payée (…) Si le Gouvernement d’alors a payé, dans la logique de la continuité de l’Etat, nous nous engageons à payer l’autre moitié. Qu’ils soient patients», a précisé Mme Kandia Camara. «J’ai reçu la CNEC, il y a une semaine et demi environ. Les préoccupations exposées dans la presse ont été débattues et je leur ai donné les mêmes explications», a indiqué Cissé Bacongo, qui a donné des explications relatives à la question de la dissolution de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). «Je ne suis pas du genre à faire des infidélités au Droit. La Constitution consacre la liberté d’association, je ne vois pas pourquoi je dissolverais une association si ses activités ne sont pas illicites ou illégales. La FESCI s’est illustrée par des actes de violence, mais cela ne me paraît pas suffisant pour dissoudre cette association, surtout s’il s’agit de lutter contre la violence qui l’a caractérisée (…) La FESCI ne va pas renaître de ses cendres sous une autre appellation, mais avec les mêmes pratiques. Ce serait un coup d’épée dans l’eau (…) Il faut recadrer les syndicats sur leur mission, la défense des intérêts matériels et moraux de leurs adhérents et leur interdire la politique à l’Université. Etre responsable de la FESCI était en quelque sorte un emploi à plein temps qui rapportait des revenus substantiels (…) La FESCI a le droit d’exister, mais elle doit être dirigée par des étudiants et non par des étudiants-travailleurs-étudiants», a soutenu le ministre Bacongo.
Olivier Dion
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