L’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) a été en début de semaine, sous les feux de la rampe de personnes qui ne supportent pas apparemment son essor. Alors que l’Institut s’adjuge des acquis en termes de dynamisme et de notoriété, c’est ce moment que l’on choisit pour saper les efforts en cours. Mais l’arbre ne saurait cacher la forêt. Et pour cause.
Créé en juillet 1997, l’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) est resté longtemps méconnu des Ivoiriens, faute d’une vision ambitieuse. Mais voici que depuis un an, cet institut dont les missions sont, entre autres, la conception et la mise en œuvre des actions visant à promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes opérateurs économiques, la sélection et la formation des candidats à la création d’entreprises, est en train d’opérer une véritable révolution. Outre l’incitation des jeunes à la création d’entreprise, l’Inie s’impose dans le vécu des Ivoiriens, du moins des Petites et moyennes entreprises dont il a également en charge leur identification. Qu’on n’aime pas la tête du nouveau Directeur Général qui dirige cette structure, est une chose compréhensible. Mais refuser de reconnaître les efforts de modernisation, d’extension et le dynamisme qu’il imprime à cette structure qui sombrait dans la léthargie, est tout simplement de la mauvaise foi. Et pourtant, une certaine presse a rué dans les brancards, le Directeur Général, l’accusant de mauvaise gestion. Ce, dans un mélange indigeste de politique et de faits divers.
De quoi s’agit-il en réalité ? C’est qu’à la prise de fonction du DG, M. Ibrahim Kalil Konaté, l’INIE ne disposait que d’un personnel de onze agents, d’un bureau et d’une salle de réunion qui servent à la fois de bureau aux chargés d’études. Le tout, pour une masse salariale de 15 millions FCFA. Une réalité qui explique peut-être le fait que cet institut est resté l’ombre de lui-même des années durant. Le 10 août 2011, M. Ibrahim Kalil Konaté est nommé à la tête de cette structure moribonde. Décidé donc à marquer son passage dans un contexte où le chef de l’Etat lui-même veut faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 – ce qui ne lui laisse guère d’ailleurs le choix – M. Konaté va entreprendre certaines actions.
Sous son impulsion, l’institut va passer du stade d’un bureau et d’une salle de réunion à celui d’un siège digne de la vision de développement à cours, moyen et long termes. Ainsi donc, l’effectif va augmenter pour atteindre 71 personnes. Ce qui va induire une augmentation de la masse salariale qui passe de 15 à 27 millions FCFA. Cet écart, justifiable du reste, ne saurait être mis au compte d’une mauvaise gestion. Pas plus que les moyens de mobilité acquis dans le cadre de l’exécution de l’opération d’identification.
A ce titre, il convient de préciser que le parc auto de l’INIE affiche aujourd’hui 19 véhicules dont trois Berlines pour les cadres dirigeants, à savoir, outre le DG, son adjoint, M. Eliasson Motchian François et la directrice des ressources humaines, Mlle Bamba Mariam Affoussiata. Seul avantage de ces cadres, l’institut paye 30 % du coût du véhicule et les 70% sont à la charge des bénéficiaires. Aussi, faut-il le préciser, l’entretien et la maintenance des véhicules des cadres sont à leur charge. Avec ses acquis, l’INIE peut répondre avec efficience aux missions qui lui sont dévolues. Il est vrai, le nouveau directeur général n’est pas parvenu en un an à ce colossal résultat sur le seul budget de la structure. Conscient de l’envergure de la tâche et des attentes que le gouvernement place en cette structure en vue de booster les Petites et moyennes entreprises, M. Konaté avait demandé et obtenu en 2011, des ressources additionnelles. Cette requête adressée au Premier ministre en 2011, assortie d’un plan de restructuration et de développement, avait eu une oreille attentive auprès de ce dernier. Fruit de cette expertise managériale: 475 millions seront mis à la disposition de l’INIE. Au titre de la gestion de ce fonds, on note entre autres le siège imposant, sis à Cocody, à l’angle de la rue Booker Washington, et l’implantation de dix antennes régionales, sur 31 à terme, à l’intérieur du pays. Le directeur Général de l’INIE fait partie donc, sous la gouvernance Ouattara, des hommes qui posent les fondations d’un pays émergent. Et l’espoir que suscite le programme du Chef de l’Etat qui veut mettre les PME au cœur de l’économie est grand. C’est qu’à ce jour, ce sont 22.000 Petites et moyennes entreprises qui se sont faites identifiées.
L’Inie, il faut en convenir, est à une phase de planification rigoureuse de ses missions. Et la restructuration et les acquis déjà à son actif, induisent forcement des coûts. Qui en l’espèce, sont justifiés. D’où, le satisfécit de la tutelle technique et financière à cet institut. Analyser ce dynamisme comme une mauvaise gestion au point de vouer aux gémonies le travail titanesque abattu, constitue des accusations incongrues et contre-productives dont la Côte d’Ivoire n’en a pas besoin.
Alexandre Lebel Ilboudo
Créé en juillet 1997, l’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) est resté longtemps méconnu des Ivoiriens, faute d’une vision ambitieuse. Mais voici que depuis un an, cet institut dont les missions sont, entre autres, la conception et la mise en œuvre des actions visant à promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes opérateurs économiques, la sélection et la formation des candidats à la création d’entreprises, est en train d’opérer une véritable révolution. Outre l’incitation des jeunes à la création d’entreprise, l’Inie s’impose dans le vécu des Ivoiriens, du moins des Petites et moyennes entreprises dont il a également en charge leur identification. Qu’on n’aime pas la tête du nouveau Directeur Général qui dirige cette structure, est une chose compréhensible. Mais refuser de reconnaître les efforts de modernisation, d’extension et le dynamisme qu’il imprime à cette structure qui sombrait dans la léthargie, est tout simplement de la mauvaise foi. Et pourtant, une certaine presse a rué dans les brancards, le Directeur Général, l’accusant de mauvaise gestion. Ce, dans un mélange indigeste de politique et de faits divers.
De quoi s’agit-il en réalité ? C’est qu’à la prise de fonction du DG, M. Ibrahim Kalil Konaté, l’INIE ne disposait que d’un personnel de onze agents, d’un bureau et d’une salle de réunion qui servent à la fois de bureau aux chargés d’études. Le tout, pour une masse salariale de 15 millions FCFA. Une réalité qui explique peut-être le fait que cet institut est resté l’ombre de lui-même des années durant. Le 10 août 2011, M. Ibrahim Kalil Konaté est nommé à la tête de cette structure moribonde. Décidé donc à marquer son passage dans un contexte où le chef de l’Etat lui-même veut faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 – ce qui ne lui laisse guère d’ailleurs le choix – M. Konaté va entreprendre certaines actions.
Sous son impulsion, l’institut va passer du stade d’un bureau et d’une salle de réunion à celui d’un siège digne de la vision de développement à cours, moyen et long termes. Ainsi donc, l’effectif va augmenter pour atteindre 71 personnes. Ce qui va induire une augmentation de la masse salariale qui passe de 15 à 27 millions FCFA. Cet écart, justifiable du reste, ne saurait être mis au compte d’une mauvaise gestion. Pas plus que les moyens de mobilité acquis dans le cadre de l’exécution de l’opération d’identification.
A ce titre, il convient de préciser que le parc auto de l’INIE affiche aujourd’hui 19 véhicules dont trois Berlines pour les cadres dirigeants, à savoir, outre le DG, son adjoint, M. Eliasson Motchian François et la directrice des ressources humaines, Mlle Bamba Mariam Affoussiata. Seul avantage de ces cadres, l’institut paye 30 % du coût du véhicule et les 70% sont à la charge des bénéficiaires. Aussi, faut-il le préciser, l’entretien et la maintenance des véhicules des cadres sont à leur charge. Avec ses acquis, l’INIE peut répondre avec efficience aux missions qui lui sont dévolues. Il est vrai, le nouveau directeur général n’est pas parvenu en un an à ce colossal résultat sur le seul budget de la structure. Conscient de l’envergure de la tâche et des attentes que le gouvernement place en cette structure en vue de booster les Petites et moyennes entreprises, M. Konaté avait demandé et obtenu en 2011, des ressources additionnelles. Cette requête adressée au Premier ministre en 2011, assortie d’un plan de restructuration et de développement, avait eu une oreille attentive auprès de ce dernier. Fruit de cette expertise managériale: 475 millions seront mis à la disposition de l’INIE. Au titre de la gestion de ce fonds, on note entre autres le siège imposant, sis à Cocody, à l’angle de la rue Booker Washington, et l’implantation de dix antennes régionales, sur 31 à terme, à l’intérieur du pays. Le directeur Général de l’INIE fait partie donc, sous la gouvernance Ouattara, des hommes qui posent les fondations d’un pays émergent. Et l’espoir que suscite le programme du Chef de l’Etat qui veut mettre les PME au cœur de l’économie est grand. C’est qu’à ce jour, ce sont 22.000 Petites et moyennes entreprises qui se sont faites identifiées.
L’Inie, il faut en convenir, est à une phase de planification rigoureuse de ses missions. Et la restructuration et les acquis déjà à son actif, induisent forcement des coûts. Qui en l’espèce, sont justifiés. D’où, le satisfécit de la tutelle technique et financière à cet institut. Analyser ce dynamisme comme une mauvaise gestion au point de vouer aux gémonies le travail titanesque abattu, constitue des accusations incongrues et contre-productives dont la Côte d’Ivoire n’en a pas besoin.
Alexandre Lebel Ilboudo