Patrick Sahi Loua, président de la Force active de Côte d’Ivoire, a animé une conférence de presse, le samedi 10 novembre 2012, à la Maison de la presse au Plateau, pour faire le bilan de toutes les actions menées en faveur des licenciés suite à la crise post-électorale. En présence de nombreuses personnes qui ont perdu leur emploi, le président de la Faci, a révélé que jusque-là, sa structure dénombre que 1000 licenciés recensés. Alors qu’il en existe plus. «N’ayez pas peur. Venez vous faire recenser, pour qu’on soit nombreux à mener le combat contre l’injustice», a-t-il indiqué. A ce propos, le recensement des licenciés de la crise postélectorale, reprend dès ce mercredi 15 novembre, à la bourse de travail de Treichville, et va durer deux semaines. Lors de son intervention, Patrick Sahi Loua a réitéré son engagement pour la lutte en faveur de la réintégration dans leur entreprise respective, des personnes abusivement licenciées. Ou à défaut, réclamer leurs dédommagements. Pour que l’action ait une suite favorable, le Bureau international du travail (Bit), la Banque mondiale, la Ligue ivoirienne des droits de l’homme et bien d’autres structures, ont été saisis. Selon le conférencier, ces démarches augurent d’un lendemain meilleur, pour les ex-travailleurs. Sans manquer de dénoncer le manque d’intérêt affiché par l’Assemblée nationale, sollicitée par la Faci, pour une enquête parlementaire. Bientôt, annonce son président, une plainte contre l’Etat de Côte d’Ivoire va être déposée, pour les injustices faites aux travailleurs. Une initiative qui agrée les centrales syndicales. Un conseil d’avocats, près le barreau de Bruxelles, s’est saisi du dossier. Pour finir, Patrick Sahi Loua affirme que sa structure s’implante bientôt dans les 10 communes du District d’Abidjan, avant de s’attaquer à l’intérieur du pays.
Paterne Ougueye Yves
Paterne Ougueye Yves