Une semaine noire s’annonce dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur. A partir du 19 novembre, ce jusqu’au 23, les syndicats de ces milieux ont décidé de débrayer. Se sont-ils passé le mot ?
Habitué à foncer en rangs dispersés, le corps enseignant vient de décider un de ses rares mouvements d’ensemble. Après l’Intersyndicale du secteur de l’éducation/formation (Isef) et le Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci), c’est la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (Cnec) qui annonce une grève du 19 au 23 novembre. C’est manifestement le moment où tous se sont donné rendez-vous pour remettre les revendications sur la table. Mais pourquoi cette semaine ? Hasard du calendrier ou action concertée? Jean Yves Abonga, Sg du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire (Synafetp-CI) parle d’une pure coïncidence. «Il n’y a pas eu de communication préalable entre les différents syndicats. Nous avons été les premiers à lancer le mot d’ordre. Nous ignorons pourquoi les autres ont choisi cette date», dit-il. Les enseignants du secondaire, selon lui, avaient adressé un courrier de demande d’audience au Premier ministre pour être reçus. Ils n’ont jamais eu de suite. Du côté de la Cnec, Ouattara Mamadou, le Sg insiste qu’ils n’ont eu aucune concertation ni avec le primaire ni avec le secondaire. D’ailleurs, précise-t-il, leur grève commence un jour après celle des autres. Dès aujourd’hui, ils déposent leur préavis de grève sur les bureaux du ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative. En tout cas, les enseignants tiennent là une arme efficace avec cette levée de boucliers. On voit mal Kandia Camara, la ministre de l’Education nationale et Cissé Bacongo, celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche accepter une paralysie totale du système éducatif ivoirien pour une semaine. Nul doute qu’avec ce mouvement d’ensemble, les «camarades» se feront écouter avant le jour «J». Selon Jean Yves Abonga, des contacts ont été pris avec la tutelle depuis l’annonce de la grève. Même si pour l’instant, ce ne sont que des rencontres d’informations.
Raphaël Tanoh
Habitué à foncer en rangs dispersés, le corps enseignant vient de décider un de ses rares mouvements d’ensemble. Après l’Intersyndicale du secteur de l’éducation/formation (Isef) et le Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (Sneppci), c’est la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (Cnec) qui annonce une grève du 19 au 23 novembre. C’est manifestement le moment où tous se sont donné rendez-vous pour remettre les revendications sur la table. Mais pourquoi cette semaine ? Hasard du calendrier ou action concertée? Jean Yves Abonga, Sg du Syndicat national des formateurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire (Synafetp-CI) parle d’une pure coïncidence. «Il n’y a pas eu de communication préalable entre les différents syndicats. Nous avons été les premiers à lancer le mot d’ordre. Nous ignorons pourquoi les autres ont choisi cette date», dit-il. Les enseignants du secondaire, selon lui, avaient adressé un courrier de demande d’audience au Premier ministre pour être reçus. Ils n’ont jamais eu de suite. Du côté de la Cnec, Ouattara Mamadou, le Sg insiste qu’ils n’ont eu aucune concertation ni avec le primaire ni avec le secondaire. D’ailleurs, précise-t-il, leur grève commence un jour après celle des autres. Dès aujourd’hui, ils déposent leur préavis de grève sur les bureaux du ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative. En tout cas, les enseignants tiennent là une arme efficace avec cette levée de boucliers. On voit mal Kandia Camara, la ministre de l’Education nationale et Cissé Bacongo, celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche accepter une paralysie totale du système éducatif ivoirien pour une semaine. Nul doute qu’avec ce mouvement d’ensemble, les «camarades» se feront écouter avant le jour «J». Selon Jean Yves Abonga, des contacts ont été pris avec la tutelle depuis l’annonce de la grève. Même si pour l’instant, ce ne sont que des rencontres d’informations.
Raphaël Tanoh