Abidjan – Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi a procédé, lundi, au lancement officiel d’une formation sur « la maîtrise des méthodes d’exécution de la mise en œuvre du sol-ciment et du revêtement bitumineux », initiée par le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), à l’intention d’une vingtaine de conducteurs d’engins, conducteurs, surveillants et contrôleurs de travaux.
A cette occasion, le ministre s’est réjoui de l’initiative du séminaire dont il dit être avant tout le premier bénéficiaire. « Il s’agit du démarrage d’une séance de formation importante à mes yeux car les infrastructures routières constituent un facteur de développement », a-t-il d’entrée expliqué, faisant observer que depuis 20 ans, le réseau routier ivoirien qui date de l’Indépendance, n’a pas connu d’entretien.
Patrick Achi a rappelé qu’avec les nombreuses crises, d’abord financière des années 1980, puis la dernière décennie de crise sociopolitique, ont conduit à un arrêt des travaux de réhabilitation ou d’aménagement d’infrastructures. Ce qui a amené le pays à avoir plus de 70% de réseau routier non circulable, alors que la moyenne pour qu’un réseau soit qualifié de bonne qualité est d’avoir au moins 70% de circulable.
Au regard des faits qui montrent que plus de 80% du réseau routier a plus de 20 ans d’âge, sans entretien, le ministre a noté que le Président Alassane Ouattara a engagé, au sortir de la crise postélectorale, un ambitieux programme pour réhabiliter et développer un nouveau réseau sur des routes stratégiques, notamment pour le développement de l’agriculture et bien d’autres secteurs.
Ainsi, a-t-il dit, dès 2011, des travaux ont été lancés à Abidjan pour boucher les nombreux trous qui jonchaient la voirie, causant des bouchons et embouteillages; ce qui a permis une nette amélioration du transport dans la capitale économique. En outre, cette année, le réseau interdépartemental et la voirie interne des villes de l’intérieur du pays connaissent des travaux.
« A l’expérience de la réalisation de ces premiers travaux, la plupart sont satisfaisants », a fait savoir le premier responsable des Infrastructures économiques, soulignant toutefois le constat de quelques déconvenues dues au manque de travaux réels soit en entretien, soit en développement, ce qui a conduit à la disparition des expériences pendant les 20 dernières années. D’où, la nécessité de former les agents de terrain sur les techniques de mise en œuvre et de contrôle et sur le matériau à utiliser.
Pour M. Achi, cette formation devrait permettre de s’assurer que les entreprises ont la capacité de faire des travaux en quantité, en qualité et dans les délais requis. « La formation du secteur privé nous incombe pour ne pas pénaliser le travail en chaîne », a-t-il souligné, appelant le Fonds d’entretien routier (FER), l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE), le BNETD et le Programme d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR) à faire en sorte qu’elle touche un spectre plus large des entreprises par la formation et le recyclage sur tous les points aussi importants que les bureaux d’étude et de contrôle.
Le ministre a par ailleurs recommandé au PUIUR d’aider au recyclage des formateurs en Occident, « pas dans la maîtrise du métier, mais dans l’évolution de la technologie ». Il a appelé les experts du domaine à, « avec peu de ressources, faire beaucoup de choses, à examiner notre propre technologie au regard de leur coût et à trouver des solutions innovantes pour réduire le coût des travaux ».
Auparavant, le coordonnateur du PUIUR, Pierre Dimba a énuméré quelques unes des réalisations faites à Abidjan et en province, sous la houlette du ministre Achi qu’il a d’ailleurs félicité pour son implication personnelle dans le processus. « Au niveau de la voirie, on était arrivé à un niveau où les trafics étaient interrompus », a-t-il rappelé, expliquant que cet atelier vise à adopter les bonnes pratiques pour que les différents chantiers se déroulent dans de meilleures conditions.
Quant au directeur général du BNETD, Pascal Kra Koffi, il a exprimé sa gratitude au ministre des Infrastructures économiques qui a confié la majeure partie des chantiers à ses services. Tout en promettant de tout faire pour ne pas décevoir les attentes du ministre, il a également exhorté le PUIUR à mettre à la disposition du BNETD un « petit budget », pour la formation des ingénieurs et contrôleurs.
Ce séminaire de quatre jours va s’articuler autour d’enseignements théoriques, sur deux jours et autant de jours pour la pratique, sur deux sites sélectionnés à cet effet. La formation des agents de terrain issus notamment du BNETD, du LBTP, des entreprises Banibah, Menso, Beneoua, Chantier Sarl, Terrabo, est assurée par des experts en la matière. Il s’agit de MM. Atsé Parfait, Essan Aboh, Oga Sess, Dr Nemin Messon et Dr Kouakou Amédée.
(AIP)
cmas
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A cette occasion, le ministre s’est réjoui de l’initiative du séminaire dont il dit être avant tout le premier bénéficiaire. « Il s’agit du démarrage d’une séance de formation importante à mes yeux car les infrastructures routières constituent un facteur de développement », a-t-il d’entrée expliqué, faisant observer que depuis 20 ans, le réseau routier ivoirien qui date de l’Indépendance, n’a pas connu d’entretien.
Patrick Achi a rappelé qu’avec les nombreuses crises, d’abord financière des années 1980, puis la dernière décennie de crise sociopolitique, ont conduit à un arrêt des travaux de réhabilitation ou d’aménagement d’infrastructures. Ce qui a amené le pays à avoir plus de 70% de réseau routier non circulable, alors que la moyenne pour qu’un réseau soit qualifié de bonne qualité est d’avoir au moins 70% de circulable.
Au regard des faits qui montrent que plus de 80% du réseau routier a plus de 20 ans d’âge, sans entretien, le ministre a noté que le Président Alassane Ouattara a engagé, au sortir de la crise postélectorale, un ambitieux programme pour réhabiliter et développer un nouveau réseau sur des routes stratégiques, notamment pour le développement de l’agriculture et bien d’autres secteurs.
Ainsi, a-t-il dit, dès 2011, des travaux ont été lancés à Abidjan pour boucher les nombreux trous qui jonchaient la voirie, causant des bouchons et embouteillages; ce qui a permis une nette amélioration du transport dans la capitale économique. En outre, cette année, le réseau interdépartemental et la voirie interne des villes de l’intérieur du pays connaissent des travaux.
« A l’expérience de la réalisation de ces premiers travaux, la plupart sont satisfaisants », a fait savoir le premier responsable des Infrastructures économiques, soulignant toutefois le constat de quelques déconvenues dues au manque de travaux réels soit en entretien, soit en développement, ce qui a conduit à la disparition des expériences pendant les 20 dernières années. D’où, la nécessité de former les agents de terrain sur les techniques de mise en œuvre et de contrôle et sur le matériau à utiliser.
Pour M. Achi, cette formation devrait permettre de s’assurer que les entreprises ont la capacité de faire des travaux en quantité, en qualité et dans les délais requis. « La formation du secteur privé nous incombe pour ne pas pénaliser le travail en chaîne », a-t-il souligné, appelant le Fonds d’entretien routier (FER), l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE), le BNETD et le Programme d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR) à faire en sorte qu’elle touche un spectre plus large des entreprises par la formation et le recyclage sur tous les points aussi importants que les bureaux d’étude et de contrôle.
Le ministre a par ailleurs recommandé au PUIUR d’aider au recyclage des formateurs en Occident, « pas dans la maîtrise du métier, mais dans l’évolution de la technologie ». Il a appelé les experts du domaine à, « avec peu de ressources, faire beaucoup de choses, à examiner notre propre technologie au regard de leur coût et à trouver des solutions innovantes pour réduire le coût des travaux ».
Auparavant, le coordonnateur du PUIUR, Pierre Dimba a énuméré quelques unes des réalisations faites à Abidjan et en province, sous la houlette du ministre Achi qu’il a d’ailleurs félicité pour son implication personnelle dans le processus. « Au niveau de la voirie, on était arrivé à un niveau où les trafics étaient interrompus », a-t-il rappelé, expliquant que cet atelier vise à adopter les bonnes pratiques pour que les différents chantiers se déroulent dans de meilleures conditions.
Quant au directeur général du BNETD, Pascal Kra Koffi, il a exprimé sa gratitude au ministre des Infrastructures économiques qui a confié la majeure partie des chantiers à ses services. Tout en promettant de tout faire pour ne pas décevoir les attentes du ministre, il a également exhorté le PUIUR à mettre à la disposition du BNETD un « petit budget », pour la formation des ingénieurs et contrôleurs.
Ce séminaire de quatre jours va s’articuler autour d’enseignements théoriques, sur deux jours et autant de jours pour la pratique, sur deux sites sélectionnés à cet effet. La formation des agents de terrain issus notamment du BNETD, du LBTP, des entreprises Banibah, Menso, Beneoua, Chantier Sarl, Terrabo, est assurée par des experts en la matière. Il s’agit de MM. Atsé Parfait, Essan Aboh, Oga Sess, Dr Nemin Messon et Dr Kouakou Amédée.
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