Les chefs centraux de la communauté Gouro des 13 communes du district d’Abidjan étaient samedi dernier, face aux élus de la Marahoué. Devant le maire de Bouaflé, Adjé Dominique, le député-maire de Zuénoula, Zan Bi Gohi, le député de Sinfra commune, Kader Baradji, le vice-gouverneur du district d’Abidjan, Magoné-Bi Jules, les têtes couronnées ont parlé avec le cœur et en toute franchise. Selon eux, l’heure de l’union, de l’entente entre les enfants de la Marahoué a sonné pour que cette région bénéficie des ambitieux programmes de développement portés par le président de la République, Alassane Ouattara. «Nous avons été trompés pendant longtemps sur le compte d’Alassane Ouattara. Depuis son avènement au pouvoir, nous nous rendons compte qu’il est un bâtisseur et un travailleur infatigable. C’est pourquoi, nous vous demandons l’entente et l’union afin que la Marahoué ne soit pas en marge des actions de développement du chef de l’Etat. Nous ne sommes pas politiques, mais nous reconnaissons les mérites des politiciens», ont-ils recommandé. Le maire de Bouaflé a profité de l’occasion pour inviter les gardiens des us et coutumes gouro à parler aux jeunes, aux femmes et aux populations sur la nécessité de la réconciliation nationale et surtout sur l’impératif de faire bloc autour des actions du président de la République pour le rayonnement de la région. «Pour les élections à venir nous devons démontrer au président que le peuple Gouro est avec lui dans sa vision de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Cela passe par l’élection des candidats que son parti va désigner», a-t-il estimé. Le vice-gouverneur a embouché la même trompette en exhortant les chefs à investir les villes et villages de la région pour prêcher la paix, la cohésion et la réconciliation nationale. «Le président de la République nous attend sur ce terrain et nous devons prouver que nous épousons ses idéaux de paix et de développement. C’est en cela qu’il sera fier de nous», a-t-il souligné.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara