Ouattara plaide pour des financements plus accrus en faveur des pays africains
Une grande première dans le monde. La réunion à mi-parcours du 16è cycle de l’Ida (Association internationale de développement) se tient en Côte d’Ivoire, à l’hôtel Ivoire, du 13 au 15 novembre 2012. Dans son discours d’ouverture, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, s’est réjoui de la tenue de cette réunion historique à Abidjan. Tout en reconnaissant que les ressources de l’IDA ont contribué à l’évolution du continent africain et au développement économique des pays africains, Ouattara, conscient que beaucoup a été fait, a révélé que les pays attendent davantage de l’Ida. Afin de mieux lutter contre la pauvreté pour favoriser le développement de l’Afrique. Par ailleurs, le président ivoirien a saisi l’opportunité de ces assises pour évoquer les grands changements et avancées opérés en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise post-électorale. « La sécurité est revenue sur l’ensemble du territoire et la normalisation se renforce », a indiqué Alassane Ouattara. Au chapitre des acquis démocratiques, il a informé de l’avancée du processus de réconciliation nationale, du bon déroulement des élections législatives et de la date (début 2013) des élections municipales et régionales. « Chaque jour, la démocratie se renforce. L’Etat de droit pour nous n’est pas un mot mais une détermination », a précisé Ouattara. Avant d’ajouter qu’au plan économique, la Côte d’Ivoire s’est dotée, pour la période 2012-2015, d’un Plan national de développement (Pnd) qui définit le moteur de la croissance. Mais déjà, pour 2012, le taux de croissance de la Côte d’Ivoire se chiffre à près de 9%. Il sera identique en 2013 pour qu’en 2014-2015, le pays atteigne un taux de croissance à deux chiffres.
Le président Ouattara a assuré des progrès qui seront faits au niveau de l’Indice du développement humain et doing business, rassuré sur la création d’un meilleurs climat des affaires, etc. « 2013 sera une excellente année pour la Côte d’Ivoire. Nous voulons rejoindre le Groupe de tête des pays modèles. Le Fonds Ida est donc important pour la Côte d’Ivoire », a dit le président Ouattara. Aussi a-t-il demandé le renforcement du soutien du Fonds Ida pour le pays à travers une allocation plus forte qui profiterait à la Côte d’Ivoire surtout que, ‘‘lentement mais sûrement’’, il avance et entend devenir un pays émergent à l’horizon 2020. Selon lui, la Côte d’Ivoire est au travail et est en train de se retrouver. En outre, en tant que président en exercice de la Cedeao, Alassane Ouattara a expliqué qu’il entend consolider l’intégration régionale et ne ‘‘ plus accepter les coups d’Etat sur le continent’’. Peu avant le président ivoirien, Boni Yayi, président du Bénin et président de l’Union africaine (Ua) a souligné l’importance du fonds Ida pour les pays en voie développement. A l’en croire, six défis sont à relever par les pays africains. A savoir : la stabilité, la paix, la sécurité et la bonne gouvernance ; la croissance inclusive soutenue par l’emploi ; la condition sociale basée sur la solidarité et qui prend en compte la Santé, l’accès à l’eau potable à tous ; l’agriculture et l’économie verte. Le cinquième défi est relatif à la réalisation effective de l’intégration économique et le dernier défi : le financement du partenariat public privé et le financement innovant. Ainsi, dans le cadre de ces assises, Yayi Boni a souhaité un nouveau partenariat avec des appuis budgétaires plus accrus, une meilleure lisibilité du système d’allocation des ressources de l’Ida, la mobilisation de nouveaux donateurs, etc. Il a donc exhorté la Banque mondiale à s’investir dans ces pays de manière pro-active. Abondant dans le même sens, Sirleaf Ellen Johnson, présidente du Liberia, a salué la tenue de cette réunion qui selon ses vœux, doit déboucher sur un nouveau type de partenariat. Présente à cette réunion, Caroline Anstey, Directrice Générale de la Banque Mondiale, a rappelé les progrès effectués par la Côte d’Ivoire et qui lui ont valu récemment, la première visite officielle du président de la Banque mondiale (Jim Yong Kim) et la tenue cette réunion. « C’est historique », a-t-elle dit. Dans un élément video Jim Jong Kim, a expliqué qu’il s’agit de relever la croissance des pays pauvres et les aider par ricochet à sortir de la fragilité. Ce, par le biais de solutions innovatrices. Au cours de ces assises, l’on enregistre la présence plus de cent délégations de pays donateurs du Groupe de la Banque mondiale regroupés au sein du Fonds Ida.
Jean Eric ADINGRA
Une grande première dans le monde. La réunion à mi-parcours du 16è cycle de l’Ida (Association internationale de développement) se tient en Côte d’Ivoire, à l’hôtel Ivoire, du 13 au 15 novembre 2012. Dans son discours d’ouverture, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, s’est réjoui de la tenue de cette réunion historique à Abidjan. Tout en reconnaissant que les ressources de l’IDA ont contribué à l’évolution du continent africain et au développement économique des pays africains, Ouattara, conscient que beaucoup a été fait, a révélé que les pays attendent davantage de l’Ida. Afin de mieux lutter contre la pauvreté pour favoriser le développement de l’Afrique. Par ailleurs, le président ivoirien a saisi l’opportunité de ces assises pour évoquer les grands changements et avancées opérés en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise post-électorale. « La sécurité est revenue sur l’ensemble du territoire et la normalisation se renforce », a indiqué Alassane Ouattara. Au chapitre des acquis démocratiques, il a informé de l’avancée du processus de réconciliation nationale, du bon déroulement des élections législatives et de la date (début 2013) des élections municipales et régionales. « Chaque jour, la démocratie se renforce. L’Etat de droit pour nous n’est pas un mot mais une détermination », a précisé Ouattara. Avant d’ajouter qu’au plan économique, la Côte d’Ivoire s’est dotée, pour la période 2012-2015, d’un Plan national de développement (Pnd) qui définit le moteur de la croissance. Mais déjà, pour 2012, le taux de croissance de la Côte d’Ivoire se chiffre à près de 9%. Il sera identique en 2013 pour qu’en 2014-2015, le pays atteigne un taux de croissance à deux chiffres.
Le président Ouattara a assuré des progrès qui seront faits au niveau de l’Indice du développement humain et doing business, rassuré sur la création d’un meilleurs climat des affaires, etc. « 2013 sera une excellente année pour la Côte d’Ivoire. Nous voulons rejoindre le Groupe de tête des pays modèles. Le Fonds Ida est donc important pour la Côte d’Ivoire », a dit le président Ouattara. Aussi a-t-il demandé le renforcement du soutien du Fonds Ida pour le pays à travers une allocation plus forte qui profiterait à la Côte d’Ivoire surtout que, ‘‘lentement mais sûrement’’, il avance et entend devenir un pays émergent à l’horizon 2020. Selon lui, la Côte d’Ivoire est au travail et est en train de se retrouver. En outre, en tant que président en exercice de la Cedeao, Alassane Ouattara a expliqué qu’il entend consolider l’intégration régionale et ne ‘‘ plus accepter les coups d’Etat sur le continent’’. Peu avant le président ivoirien, Boni Yayi, président du Bénin et président de l’Union africaine (Ua) a souligné l’importance du fonds Ida pour les pays en voie développement. A l’en croire, six défis sont à relever par les pays africains. A savoir : la stabilité, la paix, la sécurité et la bonne gouvernance ; la croissance inclusive soutenue par l’emploi ; la condition sociale basée sur la solidarité et qui prend en compte la Santé, l’accès à l’eau potable à tous ; l’agriculture et l’économie verte. Le cinquième défi est relatif à la réalisation effective de l’intégration économique et le dernier défi : le financement du partenariat public privé et le financement innovant. Ainsi, dans le cadre de ces assises, Yayi Boni a souhaité un nouveau partenariat avec des appuis budgétaires plus accrus, une meilleure lisibilité du système d’allocation des ressources de l’Ida, la mobilisation de nouveaux donateurs, etc. Il a donc exhorté la Banque mondiale à s’investir dans ces pays de manière pro-active. Abondant dans le même sens, Sirleaf Ellen Johnson, présidente du Liberia, a salué la tenue de cette réunion qui selon ses vœux, doit déboucher sur un nouveau type de partenariat. Présente à cette réunion, Caroline Anstey, Directrice Générale de la Banque Mondiale, a rappelé les progrès effectués par la Côte d’Ivoire et qui lui ont valu récemment, la première visite officielle du président de la Banque mondiale (Jim Yong Kim) et la tenue cette réunion. « C’est historique », a-t-elle dit. Dans un élément video Jim Jong Kim, a expliqué qu’il s’agit de relever la croissance des pays pauvres et les aider par ricochet à sortir de la fragilité. Ce, par le biais de solutions innovatrices. Au cours de ces assises, l’on enregistre la présence plus de cent délégations de pays donateurs du Groupe de la Banque mondiale regroupés au sein du Fonds Ida.
Jean Eric ADINGRA