Yamoussoukro, – Le premier ministre ivoirien, Me Ahoussou-Kouadio Jeannot a procédé, jeudi, à Yamoussoukro, à l’installation du comité national de la 4ème édition du recensement général de la population et de l’habitat prévue pour se tenir en mars 2013.
Avant cette 4ème édition, la Côte d’Ivoire a connu son premier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en 1975, puis en 1988 et 1998. C’est donc fort des expériences des éditions passées que le gouvernement a décidé de créer des structures fonctionnelles capables d’apporter des réponses aux questions administratives, économiques et techniques.
La mise en place du comité national de recensement dont le président est le ministre d’Etat, ministre du Plan et Développement, Albert Mabri Toikeusse et le secrétaire général (SG) est le DG de l’Institut national de la statistique (INS), Ibrahima Ba, obéit à cela. Cependant, le comité technique sera installé par la suite. A travers cette installation se décline la volonté des plus hautes autorités de donner les orientations quant à ses missions et ses objectifs.
Expliquant les enjeux du RGPH 2013, le SG Ibrahim Ba du comité national révèlera que c’est pour avoir une meilleure connaissance de la situation de la population ivoirienne en vue d’établir des indicateurs démographiques, socio-économique pour l’élaboration des plans et stratégies de développement et pour le suivi-évaluation des programmes.
Il s’agit aussi, selon M. Ba, de mesurer l’ampleur des flux migratoires internes et internationaux, connaître le nombre des sans-papiers, mettre à jour la base des données géo-référencées permettant de localiser avec précision les populations, les infrastructures socio-économiques, etc.
Ajoutant qu’à terme, l’on doit être à même d’établir le répertoire des personnes physiques et morales, d’avoir le taux réel de chômage, etc.
Le président du comité national, Albert Mabri Toikeusse dira quant à lui, qu’après le premier RGPH en 1975, la Côte d’Ivoire est l’un des rares pays au sud du Sahara à faire un recensement tous les 10 ans. Soulignant que « c’est un précieux outil de cadrage dont a besoin le président Alassane Ouattara pour conduire le développement de la Côte d’Ivoire. »
Puis le chef du gouvernement, Me Ahoussou-Kouadio Jeannot de rassurer que « ce 4ème RGPH se fera sans entrave majeure. Nous comptons sur tous pour que ce travail soit un travail de qualité qui permettra au chef de l’Etat de planifier des actions dans les domaines de l’habitat, de la santé, de l’éducation, etc. C’est une opération dont le chef de l’Etat et le gouvernement attendent beaucoup. Dans le cadre d’une synergie globale, que chacun de vous joue son rôle. »
Le RGPH 2013 nécessite 11,8 milliards de FCFA dont 3 milliards décaissés par le gouvernement, rappelle-t-on.
En marge de la cérémonie d’installation du comité national du RGPH 2013, le ministre d’Etat Albert Mabri Toikeusse, a livré un message à la nation à l’occasion de la journée mondiale de la statistique qui aura lieu le 18 novembre 2012.
(AIP)
Zgrp/tm
Avant cette 4ème édition, la Côte d’Ivoire a connu son premier recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) en 1975, puis en 1988 et 1998. C’est donc fort des expériences des éditions passées que le gouvernement a décidé de créer des structures fonctionnelles capables d’apporter des réponses aux questions administratives, économiques et techniques.
La mise en place du comité national de recensement dont le président est le ministre d’Etat, ministre du Plan et Développement, Albert Mabri Toikeusse et le secrétaire général (SG) est le DG de l’Institut national de la statistique (INS), Ibrahima Ba, obéit à cela. Cependant, le comité technique sera installé par la suite. A travers cette installation se décline la volonté des plus hautes autorités de donner les orientations quant à ses missions et ses objectifs.
Expliquant les enjeux du RGPH 2013, le SG Ibrahim Ba du comité national révèlera que c’est pour avoir une meilleure connaissance de la situation de la population ivoirienne en vue d’établir des indicateurs démographiques, socio-économique pour l’élaboration des plans et stratégies de développement et pour le suivi-évaluation des programmes.
Il s’agit aussi, selon M. Ba, de mesurer l’ampleur des flux migratoires internes et internationaux, connaître le nombre des sans-papiers, mettre à jour la base des données géo-référencées permettant de localiser avec précision les populations, les infrastructures socio-économiques, etc.
Ajoutant qu’à terme, l’on doit être à même d’établir le répertoire des personnes physiques et morales, d’avoir le taux réel de chômage, etc.
Le président du comité national, Albert Mabri Toikeusse dira quant à lui, qu’après le premier RGPH en 1975, la Côte d’Ivoire est l’un des rares pays au sud du Sahara à faire un recensement tous les 10 ans. Soulignant que « c’est un précieux outil de cadrage dont a besoin le président Alassane Ouattara pour conduire le développement de la Côte d’Ivoire. »
Puis le chef du gouvernement, Me Ahoussou-Kouadio Jeannot de rassurer que « ce 4ème RGPH se fera sans entrave majeure. Nous comptons sur tous pour que ce travail soit un travail de qualité qui permettra au chef de l’Etat de planifier des actions dans les domaines de l’habitat, de la santé, de l’éducation, etc. C’est une opération dont le chef de l’Etat et le gouvernement attendent beaucoup. Dans le cadre d’une synergie globale, que chacun de vous joue son rôle. »
Le RGPH 2013 nécessite 11,8 milliards de FCFA dont 3 milliards décaissés par le gouvernement, rappelle-t-on.
En marge de la cérémonie d’installation du comité national du RGPH 2013, le ministre d’Etat Albert Mabri Toikeusse, a livré un message à la nation à l’occasion de la journée mondiale de la statistique qui aura lieu le 18 novembre 2012.
(AIP)
Zgrp/tm