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Afrique Publié le lundi 19 novembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Coopération Sud-Sud / Forum Afrique développement : Retour sur les enjeux de la rencontre de Casablanca

Après l’édition 2010 du Forum Afrique Développement, Casablanca-Maroc a abrité les 8 et 9 novembre 2012, la deuxième édition à laquelle ont pris part plusieurs décideurs et opérateurs économiques.

Cette rencontre qui se veut annuelle, est un cadre d’accompagnement du développement en Afrique. Cette ambition de créer les conditions du développement de l’Afrique à partir des moyens nationaux est le souhait de M. Mohamed El Kettani, Président-directeur général du groupe Attijariwafa Bank. A l’ouverture des dernières assises, il a réitéré ce vœu et invité les hommes d’affaires africains et opérateurs économiques à croire en leur capacité et de faire confiance à ceux qui ont de l’expérience en matière de politique d’accompagnement au développement. Ainsi, pour M. Mohamed El Kettani, ‘’il incombe aux Africains de mettre en place des politiques nationales efficientes, vouées à la concrétisation d’un développement global intégré’’. Ce qui signifie concrètement que les Africains ont le devoir de compter sur eux-mêmes. Même si le Groupe Attijariwafa Bank a les moyens qu’il faut pour accompagner les projets de développement en Afrique, mais Mohamed El Kettani reste convaincu que cela ne saurait aboutir sans que les hommes d’affaires, les décideurs d’Afrique n’aient exposé leurs préoccupations et les entraves aux échanges économiques dans une coopération Sud-sud. La tendance aujourd’hui, est qu’il ne faut plus tout attendre du Nord, c’est-à-dire des pays d’Europe, d’Amérique, mais savoir mettre à profit les potentialités dont dispose le continent africain. C’est la raison pour laquelle le groupe Attijariwafa Bank, selon son Pdg, fait confiance à tous les pays où se trouve une de ses filiales.

Ambition de Attijariwafa Bank pour la Côte d’Ivoire
Sur quinze banques au Maroc, le Groupe Attijariwafa Bank, selon son Pdg, contrôle près de 28%. Ce qui lui donne le droit d’engager un plan et une stratégie à l’international. L’international pour le groupe, c’est le développement en Afrique. Grâce à cette expérience, le groupe a pu acquérir dix banques dans dix pays d’Afrique. C’est ce qui a permis d’accélérer la stratégie à l’international. Et la Côte d’Ivoire pour Mohamed El Kettani, occupe une place hautement stratégique pour son développement, compte tenu de sa position au niveau de l’Uemoa et au niveau de la sous-région, compte tenu de l’excellente relation d’amitié entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et puis compte tenu des potentialités de ce pays. «Attijariwafa Bank a des ambitions pour la Sib (Société ivoirienne de banque). Il veut faire de la Sib un leader du secteur bancaire ivoirien. En moins de trois ans, nous avons pu doubler le réseau d’agences. Parce que nous souhaitons dupliquer le modèle au Maroc en Côte d’Ivoire, nous voulons participer à la bancarisation du pays, parce que le potentiel demeure très important. Cette bancarisation pourrait être proche des classes moyennes», justifie Mohamed El Kettani. En termes de politique d’accompagnement, Mohamed El Kettani a assuré s’ouvrir aux très petites entreprises qui sont les parents pauvres des secteurs bancaires en Afrique. «Nous existons depuis 1904, Attijariwafa Bank a développé une très large expertise dans le financement des très petites entreprises et des Pmi/Pmi.

Et nous participons à accompagner ces PMI/Pme pour passer de l’informel vers le secteur formel, en leur apportant des solutions de financement à des conditions compétitives», a-t-il précisé. Indiquant que son groupe partage déjà cette expérience accumulée pendant des décennies, nous avec les collègues ivoiriens en l’adaptant au contexte socioculturel du pays. «Donc nous avons des ambitions fortes pour la Côte d’Ivoire, nous nous intéressons à accompagner la Côte d’Ivoire dans le financement de ses grands projets d’infrastructures. Notre ambition, c’est d’être un acteur parmi les autres acteurs. Parce qu’en Côte d’Ivoire, nous sommes ivoiriens, nous ne sommes pas Marocains. Nous essayons donc de nous imprégner de tous les projets de développement et d’apporter l’ingénierie qu’il faut, les structurations de financement qu’il faut, dans les meilleures conditions au profit des projets structurés de la Côte d’Ivoire. C’est notre ambition», assure Mohamed El Kettani.

Honoré Kouassi
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