Un musée pour un musée. Ainsi, se dénomme l’exposition internationale Côte d’Ivoire – Italie dont le vernissage a eu lieu le vendredi 16 novembre, au Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire. Rénové, ce musée qui avait été pillé pendant la bataille d’Abidjan, marquée par une crise postélectorale, renaît après sa fermeture au public, depuis près de deux ans. Cela grâce à une action conjuguée du Lions Club Abidjan Calao, de la Fondation Tapa et de privés italiens. Le «trait d’union» créé entre la Côte d’Ivoire et Italie, verra ainsi naître une solidarité autour du Musée des civilisations de Côte d’Ivoire avec l’exposition internationale de levée de fonds portée simultanément par une cinquantaine d’artistes-peintres ivoiriens et italiens.
Ladite exposition permet de montrer la densité et la variété de l’art visuel contemporain des peuples africains et particulièrement ceux de la Côte d’Ivoire. Son organisation dans les deux pays a un coût : 15.000.000 Fcfa et l’objectif visé, explique Silvie Memel Kassi, présidente de la Fondation Tapa, «est d’amener les populations et surtout les opérateurs économiques à comprendre que le financement de l’art ne doit pas être la seule affaire des départements ministériels en charge de la culture». De cette opération, la présidente de la Fondation entend attend récolter «au moins la somme de 80 millions de Fcfa» pour lancer les grands chantiers du musée. Ainsi, Silvie Memel Kassi a identifié cinq (5) activités préventives de sauvegarde et de sécurisation dudit musée : l’inventaire et la numérisation des collections, la création d’un système de base de données, la photographie de toutes les pièces, l’achat d’œuvres ethnographiques pour remplacer celles volées et la mise en en place d’une politique d’accroissement du taux de fréquentation (visite des écoles).
Dembélé Fausseni, représentant Maurice Bandaman, ex-ministre de la Culture et de la Francophonie, a souligné le rôle déterminant du privé dans le développement de l’art. Aussi a-t-il souhaité que ce partenariat créé avec le Musée des civilisations soit le début d’un long processus pour que l’art soit le socle du développement en Côte d’Ivoire. S’il se réjouit que le musée reprenne son souffle et retrouve (à travers ladite exposition) ses lettres de noblesse, Dembélé Fausseni a espéré que l’espace soit un lieu de visites. Pour sa part, Mario Minota, président de la promotrice des Beaux-arts de la Ligurie (Italie), a fait le vœu que la Côte d’Ivoire, dans la paix, retrouve culturellement la place qu’elle mérite. Il est l’initiateur du renforcement des capacités du musée national par la mobilisation des fonds qu’il a lancé pour l’organisation du projet «Un musée pour un musée» aussi bien en Italie qu’en Côte d’Ivoire.
Koné Saydoo
Ladite exposition permet de montrer la densité et la variété de l’art visuel contemporain des peuples africains et particulièrement ceux de la Côte d’Ivoire. Son organisation dans les deux pays a un coût : 15.000.000 Fcfa et l’objectif visé, explique Silvie Memel Kassi, présidente de la Fondation Tapa, «est d’amener les populations et surtout les opérateurs économiques à comprendre que le financement de l’art ne doit pas être la seule affaire des départements ministériels en charge de la culture». De cette opération, la présidente de la Fondation entend attend récolter «au moins la somme de 80 millions de Fcfa» pour lancer les grands chantiers du musée. Ainsi, Silvie Memel Kassi a identifié cinq (5) activités préventives de sauvegarde et de sécurisation dudit musée : l’inventaire et la numérisation des collections, la création d’un système de base de données, la photographie de toutes les pièces, l’achat d’œuvres ethnographiques pour remplacer celles volées et la mise en en place d’une politique d’accroissement du taux de fréquentation (visite des écoles).
Dembélé Fausseni, représentant Maurice Bandaman, ex-ministre de la Culture et de la Francophonie, a souligné le rôle déterminant du privé dans le développement de l’art. Aussi a-t-il souhaité que ce partenariat créé avec le Musée des civilisations soit le début d’un long processus pour que l’art soit le socle du développement en Côte d’Ivoire. S’il se réjouit que le musée reprenne son souffle et retrouve (à travers ladite exposition) ses lettres de noblesse, Dembélé Fausseni a espéré que l’espace soit un lieu de visites. Pour sa part, Mario Minota, président de la promotrice des Beaux-arts de la Ligurie (Italie), a fait le vœu que la Côte d’Ivoire, dans la paix, retrouve culturellement la place qu’elle mérite. Il est l’initiateur du renforcement des capacités du musée national par la mobilisation des fonds qu’il a lancé pour l’organisation du projet «Un musée pour un musée» aussi bien en Italie qu’en Côte d’Ivoire.
Koné Saydoo