La troisième édition de la Semaine nationale du civisme (SNC) s’est ouverte, ce jour, 20 novembre 2012, à l’Auditorium de la CAISTAB, en présence du Ministre Alain Lobognon et de M. Silué Kagnon, Vice-président du parlement ivoirien, représentant M. Guillaume Soro, Président de l’Assemblée Nationale.
Dans un manifeste lu à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition de la Semaine nationale du Civisme à l’auditorium de la CAISTAB, au Plateau, sur le thème : « Citoyenneté et droits de l’Homme », la jeunesse ivoirienne s’est engagée pour une citoyenneté active. « Nous nous engageons à respecter les institutions de la République et les personnalités qui les incarnent ; à valoriser les Symboles de l’Etat ; à participer activement au développement de notre pays sur tous les plans ; à réhabiliter l’image de la jeunesse ivoirienne … », a déclaré en substance et au nom de la jeunesse ivoirienne, Jean-Eudes Pokou, membre de International Youth fellowship (IYF), une ONG internationale œuvrant en faveur de la jeunesse.
Selon l’Honorable Silué Kagnon représentant le Président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Kigbafori Soro, parrain de cette édition de la SNC, « nous ne pouvons engager ni réaliser une action de développement sans un minimum de civisme ». Il soutient, en effet, que le civisme est le socle de toute action de développement. « Je pense que le Ministre a vu juste. Cette morale doit être enseignée partout. Que les aînés, les parents, jeunes eux-mêmes soient conscients de ce que la Côte d’Ivoire nouvelle va devenir. C’est un train que nous voulons emprunter, le train du développement et il ne peut se faire sans civisme », a-t-il ajouté.
Pour le Ministre Alain Lobognon, si le civisme désigne le respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il évolue et de ses conventions, être citoyen de nos jours dépasse le simple fait d’appartenir à une communauté nationale. « Cela suppose d’être un acteur à part entière de la vie de la Nation, d’avoir ses droits et ses libertés garantis et d’être traités sur le même pied d’égalité devant la justice. Il est donc nécessaire de mettre en place des cadres d’information et d’éducation aux Droits et Libertés des Hommes susceptibles de faire de chaque membre de la société ivoirienne, un citoyen responsable et accompli, connaissant des droits et ses devoirs, les protégeant et les assumant avec honneur.
La première journée de la SNC sera marquée par l’université du civisme avec des communications sur « Respect des Droits de l’Homme et l’éducation à la citoyenneté, facteur de cohésion sociale », par le directeur Résident du National Democratic institute (NDI) ; « Citoyenneté et Droits de l’Homme : quelle implication dans le processus de réconciliation nationale ? », par le président du Mouvement ivoirien des Droits de l’Homme (MIDH) ; « Citoyenneté et Droits de l’Homme, quel sens pour l’UNESCO ? », par la Commission nationale de l’UNESCO.
La troisième édition de la SNC prend fin le 26 novembre prochain avec la visite du Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique. Les autres journées seront, quant à elles, marquées par la fête de la musique militaire (22 novembre), la journée du civisme à Daloa (23 et 24 novembre).
C’est en 1997 que la SNC a été instaurée. Après une interruption d’une dizaine d’années, le Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique a décidé de renouer avec la pratique afin de réconcilier les Ivoiriens avec leurs Institutions.
CELLCOMM/MPJSC
Dans un manifeste lu à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la troisième édition de la Semaine nationale du Civisme à l’auditorium de la CAISTAB, au Plateau, sur le thème : « Citoyenneté et droits de l’Homme », la jeunesse ivoirienne s’est engagée pour une citoyenneté active. « Nous nous engageons à respecter les institutions de la République et les personnalités qui les incarnent ; à valoriser les Symboles de l’Etat ; à participer activement au développement de notre pays sur tous les plans ; à réhabiliter l’image de la jeunesse ivoirienne … », a déclaré en substance et au nom de la jeunesse ivoirienne, Jean-Eudes Pokou, membre de International Youth fellowship (IYF), une ONG internationale œuvrant en faveur de la jeunesse.
Selon l’Honorable Silué Kagnon représentant le Président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Kigbafori Soro, parrain de cette édition de la SNC, « nous ne pouvons engager ni réaliser une action de développement sans un minimum de civisme ». Il soutient, en effet, que le civisme est le socle de toute action de développement. « Je pense que le Ministre a vu juste. Cette morale doit être enseignée partout. Que les aînés, les parents, jeunes eux-mêmes soient conscients de ce que la Côte d’Ivoire nouvelle va devenir. C’est un train que nous voulons emprunter, le train du développement et il ne peut se faire sans civisme », a-t-il ajouté.
Pour le Ministre Alain Lobognon, si le civisme désigne le respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il évolue et de ses conventions, être citoyen de nos jours dépasse le simple fait d’appartenir à une communauté nationale. « Cela suppose d’être un acteur à part entière de la vie de la Nation, d’avoir ses droits et ses libertés garantis et d’être traités sur le même pied d’égalité devant la justice. Il est donc nécessaire de mettre en place des cadres d’information et d’éducation aux Droits et Libertés des Hommes susceptibles de faire de chaque membre de la société ivoirienne, un citoyen responsable et accompli, connaissant des droits et ses devoirs, les protégeant et les assumant avec honneur.
La première journée de la SNC sera marquée par l’université du civisme avec des communications sur « Respect des Droits de l’Homme et l’éducation à la citoyenneté, facteur de cohésion sociale », par le directeur Résident du National Democratic institute (NDI) ; « Citoyenneté et Droits de l’Homme : quelle implication dans le processus de réconciliation nationale ? », par le président du Mouvement ivoirien des Droits de l’Homme (MIDH) ; « Citoyenneté et Droits de l’Homme, quel sens pour l’UNESCO ? », par la Commission nationale de l’UNESCO.
La troisième édition de la SNC prend fin le 26 novembre prochain avec la visite du Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique. Les autres journées seront, quant à elles, marquées par la fête de la musique militaire (22 novembre), la journée du civisme à Daloa (23 et 24 novembre).
C’est en 1997 que la SNC a été instaurée. Après une interruption d’une dizaine d’années, le Ministère de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique a décidé de renouer avec la pratique afin de réconcilier les Ivoiriens avec leurs Institutions.
CELLCOMM/MPJSC