C’est fait. Le nouveau chef du gouvernement s’appelle Daniel Kablan Duncan. L’ancien Premier ministre du président Henri Konan Bédié retourne à la Primature 13 ans après l’avoir quitté dans des conditions troubles. Le choix du chef de l’Etat s’est porté sur ce technocrate connu pour sa rigueur et sa probité. Depuis plus de deux décennies, ce serviteur infatigable de l’Etat continue de mettre toute sa science et son énergie au service de la Côte d’Ivoire. Kablan Duncan a été révélé aux Ivoiriens en 1991 lorsque le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara l’a fait appel pour animer le département de l’Economie et des Finances sous le président Félix Houphouët-Boigny.
En janvier 1993, il devient le Premier ministre de la Côte d’Ivoire sous Henri Konan Bédié. Poste qu’il occupera jusqu’au coup d’Etat de décembre 1999. Avant le ministre de l’Economie et la Primature, Daniel Kablan Duncan a fait un tour de 1973 à 1974 au Fonds monétaire international. De 1974 à 1986, il fait son entrée à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest où il occupe de chef de service des Etudes de l’Agence d’Abidjan. Avant d’être le Directeur national adjoint de la BCEAO pour la Côte d’Ivoire. A partir d’octobre 1986, il occupera le poste de directeur de la Caisse nationale de Prévoyance sociale jusqu’en 1987. De 1989 à 1990, il retournera à la BCEAO, cette fois-ci au siège de l’institution à Dakar au Sénégal où il occupera le poste de directeur central du patrimoine et de l’informatique. Comme l’on peut le constater, celui qui était jusqu’à mercredi dernier ministre des Affaires étrangères, un technocrate accompli prêt à relever les nombreux défis qui se présentent au nouveau gouvernement.
JCC
En janvier 1993, il devient le Premier ministre de la Côte d’Ivoire sous Henri Konan Bédié. Poste qu’il occupera jusqu’au coup d’Etat de décembre 1999. Avant le ministre de l’Economie et la Primature, Daniel Kablan Duncan a fait un tour de 1973 à 1974 au Fonds monétaire international. De 1974 à 1986, il fait son entrée à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest où il occupe de chef de service des Etudes de l’Agence d’Abidjan. Avant d’être le Directeur national adjoint de la BCEAO pour la Côte d’Ivoire. A partir d’octobre 1986, il occupera le poste de directeur de la Caisse nationale de Prévoyance sociale jusqu’en 1987. De 1989 à 1990, il retournera à la BCEAO, cette fois-ci au siège de l’institution à Dakar au Sénégal où il occupera le poste de directeur central du patrimoine et de l’informatique. Comme l’on peut le constater, celui qui était jusqu’à mercredi dernier ministre des Affaires étrangères, un technocrate accompli prêt à relever les nombreux défis qui se présentent au nouveau gouvernement.
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