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Société Publié le jeudi 22 novembre 2012 | Le Patriote

Relâchement dans le service public : Hamed Bakayoko tance les policiers

© Le Patriote Par Messmin
Sécurité: le ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko rencontre les dozos
Jeudi 1er novembre 2012. Abidjan. Salle de conférences du ministère des Affaires étrangères, au Plateau. Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko rencontre les premiers responsables de la confrérie des chasseurs traditionnels (dozos) de Côte d`Ivoire
Il en veut à la ‘‘Police de Papa’’ et des ‘‘Papy’’. Hamed Bakoyoko se veut encore moins tolérant. Mercredi, à l’occasion d’une remise de matériel à la Police scientifique, le ministre de l’Intérieur a stigmatisé une Police de peu de civisme, involontaire et en plein relâchement. « Les embouteillages deviennent légion, a-t-il pesté. On ne peut pas subir un embouteillage de plus d’une heure sans que la Police n’intervienne. Il faut plus de volonté ». Il a affirmé que certaines fois ces situations arrivent à deux pas de Commissariats de Police ou d’agents de Police sans que ces derniers ne réagissent. Par ailleurs, il s’est étonné des nombreuses infractions au code de la route. « Il y a des voitures sans papiers, sans phares, d’autres qui roulent régulièrement en contre-sens etc. », s’est-il indigné. Ajoutant qu’il a dû lui-même, avec sa garde, faire récemment la Police auprès d’automobilistes sans phares et roulant en contre-sens. Un exercice de Police qu’il a du reste répété à sa sortie des locaux de la Police scientifique. Juste en face du bâtiment de Police. Avec sa garde, il arrête un premier ‘‘Wôro-Wôrô » : il est sans phares. Il arrête un deuxième : il est sans phares. Il arrête un troisième : il transporte deux personnes sur le siège copilote. « Vous êtes dangereux pour notre société », lance-t-il aux chauffeurs.

Aux agents de Police à qui il vient de confirmer que les infractions sont sous leur nez, il ordonne : « que la loi s’applique à ces véhicules et à leur conducteur ». Rideau. Pour Hamed Bakayoko il est inadmissible que 18 000 agents soient si mal utilisés. « Il faut trouver une solution, a-t-il engagé peu avant dans son allocution. L’insouciance, le laisser-aller doit prendre fin. Il faut utiliser de façon efficience notre effectif ». Remonté contre une Police peu soucieuse de la discipline, il interpelle un soldat accoudé pendant qu’il prononce son discours : « Il faut avoir plus de discipline et de tenue. » Puis, il raille ces soldats aux ventres bedonnants. « Il faut arrêter, a-t-il martelé. Avec moi, ça ne marchera pas. On ne peut plus faire comme avant. On ne peut plus tricher avec l’opinion ». Il reconnait toutefois que des efforts sont faits mais que l’Etat et les citoyens sont en droit d’attendre plus. « La Police peut changer, est-il persuadé. Nous ferons en sorte qu’elle change ».

KI
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