De Ahoussou à Duncan, les priorités politiques de la Côte d’Ivoire post crise électorale, demeurent les mêmes: réconciliation nationale, retour au pays des exilés, libération des cadres de l’ancien parti au pouvoir de Laurent Gbagbo, sécurisation, participation de l’opposition du Fpi aux municipales et régionales de l’année prochaine. Comme on le voit, Duncan doit déjà faire face, à plusieurs patates chaudes, mais, plus que son prédécesseurs, il a l’obligation d’avancer sur ces dossiers. Dans son opinion nationale, le chef du gouvernement Ado 3, est perçu comme un « bleu » en matière politique. Jamais élu à un poste politique, et se tenant toujours à distance des joutes oratoires et des confrontations politiques, il passe pour être beaucoup plus technocrate que politique. Va-t-il passer la main sur ces questions à son ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, plus rompu à ces questions ? Dans tous les cas, le Premier ministre devra, pour mener à bien le dossier de la réconciliation nationale, s’appuyer plus précisément sur la Cdvr du président, Charles Konan Banny, pour qui, il est temps que les moyens soient enfin dégagés, de même que pour les questions de sécurité et le retour des exilés.
T.G
T.G