“Si c’est un club d’amis ou un gouvernement de récompense, qu’on nous le dise ». Ce sont ce genre de commentaires qui avaient accompagné la publication du gouvernement Ouattara III en mars dernier. Aujourd’hui, tout le monde est unanime que le nouveau gouvernement est un bon casting. Les Ivoiriens disent reconnaitre maintenant le Premier ministre Alassane Ouattara des années 90. Plein de rigueur, soucieux du travail bien fait, qui s’appuie sur le mérite et la compétence dans le choix de ses collaborateurs. La nouvelle équipe gouvernementale a fière allure. Elle reflète le changement de cap voulu par le peuple de Côte d’Ivoire. Depuis un certain temps, les Ivoiriens ne cachaient plus leur mécontentement sur la manière dont l’action gouvernementale était menée. Certains décriaient un manque d’efficacité dû à une méconnaissance des dossiers. Tandis que d’autres critiquaient plutôt le nombre pléthorique de ministres qui n’apportaient rien à l’Etat. Si ce n’est augmenter ses charges. Le chef de l’Etat qui vit dans le peuple et pour le peuple, n’est pas resté sourd à toutes ces critiques. La soif de changement des Ivoiriens a été reçue cinq sur cinq.
Réduire pour moins de dépenses et plus d’efficacité
Les Ivoiriens voulaient une équipe gouvernementale restreinte. Ils l’ont eue. De 40 postes de ministres que comptait le précédent, le nouveau gouvernement est composé de 29 ministres. Le président de la République a ramené certains démembrements à leur ministère de tutelle originel. La Salubrité publique a été rattachée à l’Environnement. Le Logement à la Construction et l’Urbanisme. Pour ne citer que ces deux exemples. Ce réaménagement vise deux objectifs. D’abord réduire les charges de fonctionnement de l’Etat. Ensuite, concentrer l’action gouvernementale pour plus d’efficacité.
Les hommes et femmes qu’il faut à la place qu’il faut
Dans ce souci d’être efficace, le chef de l’Etat a opté pour un gouvernement de technocrates. D’hommes et de femmes au fait de leur sujet qui pourront mieux appréhender les dossiers techniques auxquels ils seront confrontés. C’est la raison pour laquelle la quasi-totalité des ministres nommés dans les différents départements le sont par rapport à leur formation ou au métier qu’ils ont exercé. Ici encore le président Alassane Ouattara, en homme d’Etat soucieux de réussir sa mission, a mis à l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut. C’est ainsi qu’on voit la ministre Kaba Nialé, une économiste accomplie, qui était précédemment au Logement, se retrouver au ministère de l’Economie et des Finances. La ministre Raymonde Goudou, une pharmacienne, qui était à la Famille, la Femme et l’Enfant, au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida. Ceux qui étaient déjà dans leur domaine de définition et qui ont donné satisfaction sont restés à leur poste.
Le souci du genre
Tout en réduisant le nombre de ses ministres, le président Alassane Ouattara a encore respecté sa promesse de campagne faite à l’égard des femmes. Une fois de plus, le président de la République qui tient à ce que la femme ivoirienne prenne une place prépondérante dans les instances de décision, a veillé à l’application du genre. Certes le nombre de ministres a diminué. Mais pas les femmes qui siègent dans le gouvernement. Même si l’on enregistre deux départs par rapport à l’ancienne équipe, il faut reconnaitre que la proportion qui leur est réservée jusqu’ici est maintenue, voire améliorée. Dans l’ancienne équipe, sur 41 ministres, le gouvernement ne comptait que six ministres (soit 14,63%). Aujourd’hui, sur 29 ministres, on compte cinq femmes dans ce nouveau gouvernement (soit 17,24%). A savoir sur les 11 ministres qui ont quitté le gouvernement, les femmes n’ont perdu en réalité qu’un seul portefeuille. Un ratio pas négligeable et déjà très encourageant pour elles. Même s’il est vrai que le président de la République sait qu’il a encore beaucoup à faire pour atteindre la parité. Mais une chose est sûre. Il est à l’écoute des femmes à ce niveau.
La perche tendue à la jeunesse
Dans le nouveau gouvernement, on note également l’entrée de nouvelles têtes. Tous des jeunes. Me Affoussy Bamba, Jean-Louis Billon et le maintien du ministre Alain Lobognon sont la preuve que le chef de l’Etat pense à la nouvelle génération des cadres ivoiriens. La promotion du ministre Alain Lobognon au ministère des Sports et les nominations non moins importantes de Jean-Louis Billon au Commerce et d’Affoussy Bamba à la Communication démontrent que le président de la République croit en la jeunesse et est prêt à lui accorder toute la place qui lui revient. Même si également à ce niveau, beaucoup reste à faire. Le président de la République a promis de l’emploi à la jeunesse. Il le prouve déjà au sein du gouvernement. Et l’un des principaux objectifs de ce changement de cap est justement de donner du travail à cette jeunesse qui s’impatiente. L’entrée donc au gouvernement de jeunes est déjà un signe prometteur et encourageant, qui montre que le président est aussi à l’écoute de sa jeunesse.
Jean-Louis Billon : la réponse à la vie chère ?
S’agissant de la vie chère, le ventre mou du gouvernement précédent et qui suscite les critiques les plus virulents au sein de la population, le chef de l’Etat a décidé de jouer la carte du pragmatisme et de la pratique du terrain. Qui est mieux placé que le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie pour lutter contre la montée du prix des produits de première nécessité et des denrées alimentaires ? Avec Jean-Louis Billon à la tête du département du Commerce, il est clair que le président attend des résultats concrets et rapides sur le terrain. Les populations ont rappelé au président de la République que la vie en Côte d’Ivoire demeure chère. Car, pour eux, les commerçants continuent de faire de la surenchère et de la spéculation. Il les a entendus en choisissant celui qui a l’habitude de les pratiquer.
La géopolitique encore au rendez-vous
Les Ivoiriens de tous bords veulent que l’équipe qui dirige leur pays au quotidien soit à l’image de cette mosaïque d’ethnies qu’est la Côte d’Ivoire. Ici encore, Alassane Ouattara a fait de son mieux pour que le nouveau gouvernement soit le plus représentatif possible des régions de la Côte d’Ivoire. Dans ce gouvernement IV, la géopolitique a été une fois de plus respectée. De l’Ouest à l’Est en passant par le Nord, le Sud et le Centre, le président de la République a fait de son mieux pour intégrer au moins un cadre des différentes régions dans son équipe. Car, faut-il le rappeler une fois encore, tout le monde ne peut pas siéger dans un gouvernement.
Clé de répartition RHDP plus ou moins respectée
Pour terminer, au niveau politique, la clé de répartition au sein du RHDP et des partis amis a été plus ou moins respectée. Certes, le RDR compte plus d’une dizaine de ministres. Mais le PDCI-RDA, en plus de la Primature s’en sort avec six ministres, l’UDPCI avec un portefeuille et l’UPCI avec un ministre également. Seul, le MFA d’Innocent Anaky n’a pas de ministre. Mais vu le nombre réduit de portefeuille, cela peut se comprendre. Mais entre alliés, on finit toujours par trouver des arrangements.
Jean-Claude Coulibaly
Réduire pour moins de dépenses et plus d’efficacité
Les Ivoiriens voulaient une équipe gouvernementale restreinte. Ils l’ont eue. De 40 postes de ministres que comptait le précédent, le nouveau gouvernement est composé de 29 ministres. Le président de la République a ramené certains démembrements à leur ministère de tutelle originel. La Salubrité publique a été rattachée à l’Environnement. Le Logement à la Construction et l’Urbanisme. Pour ne citer que ces deux exemples. Ce réaménagement vise deux objectifs. D’abord réduire les charges de fonctionnement de l’Etat. Ensuite, concentrer l’action gouvernementale pour plus d’efficacité.
Les hommes et femmes qu’il faut à la place qu’il faut
Dans ce souci d’être efficace, le chef de l’Etat a opté pour un gouvernement de technocrates. D’hommes et de femmes au fait de leur sujet qui pourront mieux appréhender les dossiers techniques auxquels ils seront confrontés. C’est la raison pour laquelle la quasi-totalité des ministres nommés dans les différents départements le sont par rapport à leur formation ou au métier qu’ils ont exercé. Ici encore le président Alassane Ouattara, en homme d’Etat soucieux de réussir sa mission, a mis à l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut. C’est ainsi qu’on voit la ministre Kaba Nialé, une économiste accomplie, qui était précédemment au Logement, se retrouver au ministère de l’Economie et des Finances. La ministre Raymonde Goudou, une pharmacienne, qui était à la Famille, la Femme et l’Enfant, au ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida. Ceux qui étaient déjà dans leur domaine de définition et qui ont donné satisfaction sont restés à leur poste.
Le souci du genre
Tout en réduisant le nombre de ses ministres, le président Alassane Ouattara a encore respecté sa promesse de campagne faite à l’égard des femmes. Une fois de plus, le président de la République qui tient à ce que la femme ivoirienne prenne une place prépondérante dans les instances de décision, a veillé à l’application du genre. Certes le nombre de ministres a diminué. Mais pas les femmes qui siègent dans le gouvernement. Même si l’on enregistre deux départs par rapport à l’ancienne équipe, il faut reconnaitre que la proportion qui leur est réservée jusqu’ici est maintenue, voire améliorée. Dans l’ancienne équipe, sur 41 ministres, le gouvernement ne comptait que six ministres (soit 14,63%). Aujourd’hui, sur 29 ministres, on compte cinq femmes dans ce nouveau gouvernement (soit 17,24%). A savoir sur les 11 ministres qui ont quitté le gouvernement, les femmes n’ont perdu en réalité qu’un seul portefeuille. Un ratio pas négligeable et déjà très encourageant pour elles. Même s’il est vrai que le président de la République sait qu’il a encore beaucoup à faire pour atteindre la parité. Mais une chose est sûre. Il est à l’écoute des femmes à ce niveau.
La perche tendue à la jeunesse
Dans le nouveau gouvernement, on note également l’entrée de nouvelles têtes. Tous des jeunes. Me Affoussy Bamba, Jean-Louis Billon et le maintien du ministre Alain Lobognon sont la preuve que le chef de l’Etat pense à la nouvelle génération des cadres ivoiriens. La promotion du ministre Alain Lobognon au ministère des Sports et les nominations non moins importantes de Jean-Louis Billon au Commerce et d’Affoussy Bamba à la Communication démontrent que le président de la République croit en la jeunesse et est prêt à lui accorder toute la place qui lui revient. Même si également à ce niveau, beaucoup reste à faire. Le président de la République a promis de l’emploi à la jeunesse. Il le prouve déjà au sein du gouvernement. Et l’un des principaux objectifs de ce changement de cap est justement de donner du travail à cette jeunesse qui s’impatiente. L’entrée donc au gouvernement de jeunes est déjà un signe prometteur et encourageant, qui montre que le président est aussi à l’écoute de sa jeunesse.
Jean-Louis Billon : la réponse à la vie chère ?
S’agissant de la vie chère, le ventre mou du gouvernement précédent et qui suscite les critiques les plus virulents au sein de la population, le chef de l’Etat a décidé de jouer la carte du pragmatisme et de la pratique du terrain. Qui est mieux placé que le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie pour lutter contre la montée du prix des produits de première nécessité et des denrées alimentaires ? Avec Jean-Louis Billon à la tête du département du Commerce, il est clair que le président attend des résultats concrets et rapides sur le terrain. Les populations ont rappelé au président de la République que la vie en Côte d’Ivoire demeure chère. Car, pour eux, les commerçants continuent de faire de la surenchère et de la spéculation. Il les a entendus en choisissant celui qui a l’habitude de les pratiquer.
La géopolitique encore au rendez-vous
Les Ivoiriens de tous bords veulent que l’équipe qui dirige leur pays au quotidien soit à l’image de cette mosaïque d’ethnies qu’est la Côte d’Ivoire. Ici encore, Alassane Ouattara a fait de son mieux pour que le nouveau gouvernement soit le plus représentatif possible des régions de la Côte d’Ivoire. Dans ce gouvernement IV, la géopolitique a été une fois de plus respectée. De l’Ouest à l’Est en passant par le Nord, le Sud et le Centre, le président de la République a fait de son mieux pour intégrer au moins un cadre des différentes régions dans son équipe. Car, faut-il le rappeler une fois encore, tout le monde ne peut pas siéger dans un gouvernement.
Clé de répartition RHDP plus ou moins respectée
Pour terminer, au niveau politique, la clé de répartition au sein du RHDP et des partis amis a été plus ou moins respectée. Certes, le RDR compte plus d’une dizaine de ministres. Mais le PDCI-RDA, en plus de la Primature s’en sort avec six ministres, l’UDPCI avec un portefeuille et l’UPCI avec un ministre également. Seul, le MFA d’Innocent Anaky n’a pas de ministre. Mais vu le nombre réduit de portefeuille, cela peut se comprendre. Mais entre alliés, on finit toujours par trouver des arrangements.
Jean-Claude Coulibaly