La fumée blanche est sortie depuis le jeudi dernier. Les membres du gouvernement Ouattara IV sont maintenant connus. Cette équipe de 29 personnes a été plus ou moins bien accueillie par l’opinion. Le Patriote, dans cet article, a décidé de faire une présentation succincte de chacun d’eux.
Daniel Kablan Duncan (Premier ministre)
L’actuel chef du gouvernement n’est pas un inconnu des Ivoiriens. Daniel Kablan Duncan a déjà occupé de poste pendant six ans, de 1993 à 1999. Dans un contexte de relance économique, de lutte contre la cherté de la vie et de chômage, c’est l’ancien ministre des Affaires étrangères est l’homme indiqué pour conduire cette nouvelle équipe gouvernementale. Economiste émérite, il a été ministre de l’Economie et des Finances du président Alassane Ouattara lorsqu’il était Premier ministre du président Félix Houphouët-Boigny de 1990 à 1993. Daniel Kablan Duncan est ensuite devenu le Premier ministre du président Henri Konan Bédié. Homme de devoir, discret, courtois et efficace, l’actuel chef du gouvernement a été dans les années 70 au Fonds monétaire international. Avant de rejoindre l’équipe du gouverneur Abdoulaye Fadiga au siège de la BCEAO à Dakar dans les années 1980. Il a été directeur adjoint de l’antenne de Côte d’Ivoire à la fin des années 80 d’où il a été appelé à occuper le poste du directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale. Dès sa nomination à la Primature, le Premier ministre Alassane Ouattara a appelé à ses côtés ce technocrate chevronné pour l’épauler au département de l’Economie et des Finances. C’est à ce poste que Daniel Kablan Duncan s’est révélé aux Ivoiriens comme un fin technocrate maitrisant son sujet et au fait de tous les mécanismes de la haute finance internationale et de l’économie mondiale. C’est sous Kablan Duncan que la Côte d’Ivoire a connu des taux de croissance à deux chiffres. C’est ce n’est donc un hasard que le président de la République a tenu 13 ans plus tard à le rappeler auprès de lui. Pour cette fois à la Primature.
Hamed Bakayoko (ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité)
C’est un homme volontaire qui aime la pratique du terrain. On ne vendait pas chère sa peau lorsqu’il a été nommé en juin 2011 à la tête de ce département. Aujourd’hui, la majorité des Ivoiriens ont fini par reconnaitre qu’il abat un travail considérable à son poste. Hamed Bakayoko n’est ni administrateur ni homme de sécurité. Mais il a avec lui son esprit d’ouverture et d’abnégation dans le travail qui lui permet de vite apprendre. Avec beaucoup d’humilité, il a su s’entourer de conseillers expérimentés et compétents qui l’aident au quotidien à relever les grands défis de l’administration et de la sécurité. Lentement et sûrement, l’ancien ministre des NTIC s’est taillé une réputation de redoutable sécurocrate.
Charles Koffi Diby (ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères)
Charles Koffi Diby n’est plus à présenter. Tellement son nom rime en Côte d’Ivoire, ces dernières années, avec le ministre de l’Economie et des Finances. Il a occupé ce poste pendant sept ans où il n’a pas été du tout ridicule. Au contraire. Car il a été élu meilleur ministre de l’Economie et des Finances en Afrique subsaharienne en 2010. Son travail à la tête de ce département a été salué tant par ses pairs que par les grandes instituions financières internationales. Monsieur « PPTE », comme on l’appelle affectueusement, a largement rempli son contrat à la tête du département de l’Economie et des Finances. La promotion qu’il vient d’obtenir dans le nouveau gouvernement n’est donc pas usurpé.
Albert Toikeusse Mabri (ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement)
Ce médecin a démontré son statut d’homme d’Etat à travers toutes les dernières crises politiques qu’a connues la Côte d’Ivoire ces dernières années. Le Docteur Albert Toikeusse Mabri a au fil des années gravi les marches sans jamais se renier. Il est resté constant dans son combat pour la démocratie et la justice en Côte d’Ivoire. Président de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire, il a été de ceux qui ont conduit le président Alassane Ouattara au palais présidentiel. Ancien ministre de la Santé, de l’Intégration, Albert Toikeusse Mabri a toujours servi avec efficacité l’Etat de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, au ministère du Plan, il abat un travail remarquable qui permet au gouvernement d’avoir une boussole pour mener à bien et de façon méthodique ses projets. C’est pour toutes ses qualités que le chef de l’Etat a décidé de le reconduire à son poste. On ne change un collaborateur qui assure.
Moussa Dosso (ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle)
Lui s’était l’homme-orchestre des Forces nouvelles en matière de finances et d’organisation. Depuis 2003 qu’il est au gouvernement, il a toujours dans cette droite ligne. Rigueur dans la gestion et méthode de la conduite des affaires ministérielles. Que ce soit à l’Industrie, au Commerce, Moussa Dosso a toujours marqué de son empreint ces différents ministères dans sa manière de gérer les hommes et les finances. L’ancien directeur adjoint du CEPICI est donc un technocrate achevé qui connait les dossiers et qui s’est comment les faire avancer. Avec lui, il est clair que le problème de l’emploi et de la formation des jeunes trouvera rapidement solution.
Gnénéma Mamadou Coulibaly (Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques)
Ses dernières sorties ont montré qu’il avait le coffre nécessaire pour occuper ce poste. Ce magistrat, quand on l’écoute, sait de quoi il parle. Avec le ministre Gnénéma Coulibaly, la justice est dans de bonne main. C’est certain.
Nialé Kaba (ministre auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie et des Finances)
Elle, c’est la surprise du chef. Car peu d’Ivoiriens l’attendaient à ce poste. Mais sa nomination à ce département n’est ni de la complaisance ni une récompense. Nialé Kaba, puisque beaucoup ne le savent, est avant tout une brillante économiste. Elle a été pendant longtemps conseillère du président Alassane Ouattara lorsqu’il était à la Primature et même après. Femme discrète, voire effacée, mais efficace, elle avait déjà entamé un travail considérable au Logement. Le président de la République qui la connait bien, a tenu à la ramener à la Primature auprès du Premier ministre Kablan Duncan pour continuer d’assainir et gérer l’économie et les finances de la Côte d’Ivoire.
Ally Coulibaly (ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur)
Entré dans le gouvernement après la démission du ministre Adama Bictogo, Ally Coulibaly a su gérer les dossiers du Mali et de la Guinée Bissau. Ce journaliste de formation entré dans la diplomatie, montre que le choix du président de la République ne sait pas porté sur lui pour rien. C’est lui désormais qui gérera également les Ivoiriens qui vivent à l‘étranger. Avec le sens de la communication et de la mesure qu’on lui connait, il est sûr que là encore il réussira sa mission.
Adama Toungara (ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie)
S’il y a quelqu’un qui est vraiment dans son domaine, c’est bel et bien le ministre Adama Toungara. Les mines et l’énergie n’ont aucun secret pour l’ancien directeur général de la PETROCI. Avec lui, c’est la continuité dans l’efficacité. Car cet expert des mines et de l’énergie est vraiment dans son jardin. Les prochaines réformes réglementaires et institutionnelles dans le secteur, porte déjà sa marque.
Rémi Allah Kouadio (ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable)
Rémi Allah Kouadio est un travailleur discret. A la Santé où il était, il a fait du bon travail. Ce pharmacien qui aime le terrai, saura continuer le travail déjà entamé par la ministre Anne Désirée Ouloto à la Salubrité urbaine.
Patrick Achi (ministre des Infrastructures économiques)
Avec 12 ans de présence continue au gouvernement, il est le doyen des ministres. Mais qui d’autre que Patrick Achi maitrise les dossiers des grands chantiers initiés par le chef de l’Etat. L’inamovible ministre des Infrastructures doit certainement son maintien à sa grande connaissance des dossiers des grands projets infrastructurels déjà entamés par le président de la République. Et c’est normal. Il faut aller vite. Car 2015 n’est pas loin.
Konan Gnamien (ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative)
A coup sûr, c’est l’un des ministres les plus efficaces et les plus rigoureux de la Fonction publique que la Côte d’Ivoire ait connu ces dernières années. Il a remis les fonctionnaires au travail et il est en train d’extirper tous les imposteurs du système grâce à son l’informatisation du fichier de la Fonction publique. Avec lui, il n’y a pas de doute que la réforme administrative connaitra un succès. C’est pourquoi il est toujours là.
Kandia Kamissoko Camara (ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique)
Elle-même est enseignante de formation. Elle a pratiqué pendant des années le métier. Les succès obtenus dans la lutte contre la tricherie aux examens et l’absentéisme des enseignants ne sont donc pas un hasard. A ce niveau, la ministre de l’Education nationale a fait preuve d’un pragmatisme et d’une efficacité concertante. Aujourd’hui, la « bosse » commence à revenir à l’école. Car les élèves savent qu’ils ne peuvent plus compter sur « le pétrole » pour avancer. Avec elle, la récréation est vraiment terminée. C’est pourquoi elle est encore là.
Jean-Louis Billon (ministre du commerce, de l’artisanat et de la promotion des pme)
La cherté de la vie connait désormais un adversaire coriace. Car il n’y pas mieux placé que le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie pour parler aux commerçants qui continuent de spéculer sur le dos de l’Etat et des Ivoiriens.
Ibrahima Cissé Bacongo (ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique)
Il est encore là pour terminer le travail remarquable accompli dans la réhabilitation et la reconstruction des universités publiques. L’enseignant de droit, à n’en point douté, continuera sur sa belle lancée.
Gaoussou Touré (ministre des Transports)
Beaucoup discret, mais travailleur. Le premier vol d’Air Côte d’Ivoire porte sa griffe. Les reforme au niveau des ports également. Sauf quelques difficultés au niveau du transport terrestre, l’on peut dire que son bilan est bon. Donc bis.
Kobenan Kouassi Adjoumani (ministre des Ressources animales et halieutiques)
Lui est un habitué de cette maison qu’il connait parfaitement. Pour l’avoir pratiqué déjà sous Laurent Gbagbo. Les éleveurs et autres bouchers connaissent sa rigueur et son franc-parler. C’est un homme de terrain qui n’hésite pas à lever le ton quand ça ne va pas. Kobena Kouassi Adjoumani mènera certainement avec succès les reformes dans le secteur. Avec bien sûr la bénédiction du chef de l’Etat.
Raymonde Goudou Coffie (ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida)
Par son dynamisme, elle a déjà montré lors de son passage au ministère de la Famille qu’elle capable de diriger ce grand ministère qu’est la Santé. Dans tous les cas, en tant que pharmacienne, ce milieu ne lui est pas étranger. Elle connait déjà la maison. Il suffit de s’appuyer sur les hommes et les femmes qu’il faut pour réussir.
Mamadou Sangafowa Coulibaly (ministre de l’Agriculture)
Lui également la maison de l’Agriculture. D’abord en tant que directeur de cabinet adjoint, ensuite en tant que ministre depuis 2010. Il saura tirer son épingle du jeu face aux grands défis qui s’annoncent. Le succès du respect du prix garanti cette année est déjà une preuve éloquente.
Mamadou Sanogo (ministre de la Construction, du Logement, l’Assainissement et de l’Urbanisme)
Sans trop de tapage, Mamadou Sanogo est en train d’assainir le secteur de la Construction et l’Urbanisme en Côte d’Ivoire. Ce n’est pour rien que le chef de l’Etat a décidé de lui confier le secteur du Logement qui est l’un des plus grands pans de son programme de gouvernement du président Ouattara. C’est lui qui est désormais chargé de construire les logements sociaux pour les Ivoiriens. Il a promis faire rapidement sortir les premiers murs de terre les jours à venir. Et il le fera. Car il reste un homme méthodique et efficace.
Jean-Claude Brou (ministre de l’Industrie)
Il était à l’origine de la privatisation des sociétés publiques dans les années 90 qui a été une des réformes des plus réussies en Côte d’Ivoire. Il l’a continué sous le président Henri Konan Bédié. Celui qui était jusqu’à jeudi dernier, administrateur de la Banque mondiale au Tchad connait bien le secteur de l’Industrie. Il n’y a donc de raison qu’il échoue.
Anne Désirée Ouloto (ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et l’Enfant)
La Solidarité est un domaine qu’elle connait bien pour avoir été secrétaire nationale à la Solidarité du RDR et surtout pour avoir géré la cellule socio-médicale du RHDP pendant la crise postélectorale. La ministre Anne Désirée Ouloto a pour elle son énergie et son dynamisme. En bon mère de famille, il ne sera pas étonnant que là encore elle réussisse.
Maurice Kouakou Bandaman (ministre de la Culture et de la Francophonie)
L’ancien Grand prix littéraire d’Afrique noire est l’un des meilleurs ministres de la Culture de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Il a avec lui la parfaite connaissance du milieu. C’est la raison pour laquelle il a su s’attaquer avec brio au problème de la piraterie et des droits d’auteur. Certes, il reste encore beaucoup à faire. Mais avec lui, les artistes commencent à vivre du fruit de leurs œuvres. Et depuis qu’il est là, il y veille.
Bruno Nabagné Koné (ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication)
Le porte-voix du gouvernement est un expert dans ce domaine. C’est pourquoi l’ancien directeur général de Côte d’Ivoire Télécom à ce poste ne force pas et continue sereinement les reformes qu’il a déjà entamées à ce département. Technocrate indiscutable des TIC, son maintien à ce poste n’est pas une surprise.
Mathieu Babaud Darret (ministre des Eaux et Forêts)
Il continue d’avoir la confiance du chef de l’Etat pour le travail abattu avec peu de moyens à la tête du ministère chargé des Victimes de guerre. Comme le dit la Bible : « Si tu es fidèle dans de petites choses, on te confiera de grandes choses ». Avec ce nouveau challenge, le petit frère du Pr. Guédé Guina pourra encore s’illustrer. Positivement bien sûr.
Affoussiata Bamba-Lamine (ministre de la Communication, Porte-parole adjointe du gouvernement)
C’est la benjamine de l’équipe. Mais comme le dit Corneille : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Avocate de formation, la députée d’Abobo atterrit dans un milieu qu’elle maitrise certainement peu. Avec comme on dit l’adage : « A cœur vaillant, rien d’impossible ». Pourvu qu’elle s’entoure d’hommes et de femmes qui connaissent bien le milieu de la communication et qui l’ont surtout pratiqué.
Roger Kakou (ministre du Tourisme)
C’est un homme du sérail. L’industrie du Tourisme et de l’hôtellerie, il s’y connait. Certes peu connu du grand public, il a été longtemps directeur général de l’Intercontinental Ivoire Golf Club. Ensuite du Golf Hôtel. Il était en Egypte dans l’hôtellerie lorsqu’il a appris sa nomination au poste de ministre du Tourisme. Il est donc dans son marigot.
Alain Michel Lobognon (ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs)
Sa reconduction est un encouragement au travail bien fait à la tête de la Promotion de la Jeunesse. Le ministère des Sports n’est qu’un bonus pour ce travailleur infatigable qui certainement continuera sur sa lancée.
Paul Koffi Koffi (ministre délégué auprès du président de la République chargé de la Défense)
Lui, c’est la continuité avec le ticket qu’il forme avec le chef de l’Etat. Il est le mieux actuellement à mener les reformes de l’arme et le processus de désarmement. Parce qu’il a déjà commencé ce chantier très important. Le chef de l’Etat qui travaille avec lui, lui a donc renouvelé sa confiance pour terminer ce vaste et important chantier qui doit donner naissance à une véritable armée républicaine en Côte d’Ivoire.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly
Daniel Kablan Duncan (Premier ministre)
L’actuel chef du gouvernement n’est pas un inconnu des Ivoiriens. Daniel Kablan Duncan a déjà occupé de poste pendant six ans, de 1993 à 1999. Dans un contexte de relance économique, de lutte contre la cherté de la vie et de chômage, c’est l’ancien ministre des Affaires étrangères est l’homme indiqué pour conduire cette nouvelle équipe gouvernementale. Economiste émérite, il a été ministre de l’Economie et des Finances du président Alassane Ouattara lorsqu’il était Premier ministre du président Félix Houphouët-Boigny de 1990 à 1993. Daniel Kablan Duncan est ensuite devenu le Premier ministre du président Henri Konan Bédié. Homme de devoir, discret, courtois et efficace, l’actuel chef du gouvernement a été dans les années 70 au Fonds monétaire international. Avant de rejoindre l’équipe du gouverneur Abdoulaye Fadiga au siège de la BCEAO à Dakar dans les années 1980. Il a été directeur adjoint de l’antenne de Côte d’Ivoire à la fin des années 80 d’où il a été appelé à occuper le poste du directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale. Dès sa nomination à la Primature, le Premier ministre Alassane Ouattara a appelé à ses côtés ce technocrate chevronné pour l’épauler au département de l’Economie et des Finances. C’est à ce poste que Daniel Kablan Duncan s’est révélé aux Ivoiriens comme un fin technocrate maitrisant son sujet et au fait de tous les mécanismes de la haute finance internationale et de l’économie mondiale. C’est sous Kablan Duncan que la Côte d’Ivoire a connu des taux de croissance à deux chiffres. C’est ce n’est donc un hasard que le président de la République a tenu 13 ans plus tard à le rappeler auprès de lui. Pour cette fois à la Primature.
Hamed Bakayoko (ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité)
C’est un homme volontaire qui aime la pratique du terrain. On ne vendait pas chère sa peau lorsqu’il a été nommé en juin 2011 à la tête de ce département. Aujourd’hui, la majorité des Ivoiriens ont fini par reconnaitre qu’il abat un travail considérable à son poste. Hamed Bakayoko n’est ni administrateur ni homme de sécurité. Mais il a avec lui son esprit d’ouverture et d’abnégation dans le travail qui lui permet de vite apprendre. Avec beaucoup d’humilité, il a su s’entourer de conseillers expérimentés et compétents qui l’aident au quotidien à relever les grands défis de l’administration et de la sécurité. Lentement et sûrement, l’ancien ministre des NTIC s’est taillé une réputation de redoutable sécurocrate.
Charles Koffi Diby (ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères)
Charles Koffi Diby n’est plus à présenter. Tellement son nom rime en Côte d’Ivoire, ces dernières années, avec le ministre de l’Economie et des Finances. Il a occupé ce poste pendant sept ans où il n’a pas été du tout ridicule. Au contraire. Car il a été élu meilleur ministre de l’Economie et des Finances en Afrique subsaharienne en 2010. Son travail à la tête de ce département a été salué tant par ses pairs que par les grandes instituions financières internationales. Monsieur « PPTE », comme on l’appelle affectueusement, a largement rempli son contrat à la tête du département de l’Economie et des Finances. La promotion qu’il vient d’obtenir dans le nouveau gouvernement n’est donc pas usurpé.
Albert Toikeusse Mabri (ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement)
Ce médecin a démontré son statut d’homme d’Etat à travers toutes les dernières crises politiques qu’a connues la Côte d’Ivoire ces dernières années. Le Docteur Albert Toikeusse Mabri a au fil des années gravi les marches sans jamais se renier. Il est resté constant dans son combat pour la démocratie et la justice en Côte d’Ivoire. Président de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire, il a été de ceux qui ont conduit le président Alassane Ouattara au palais présidentiel. Ancien ministre de la Santé, de l’Intégration, Albert Toikeusse Mabri a toujours servi avec efficacité l’Etat de Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, au ministère du Plan, il abat un travail remarquable qui permet au gouvernement d’avoir une boussole pour mener à bien et de façon méthodique ses projets. C’est pour toutes ses qualités que le chef de l’Etat a décidé de le reconduire à son poste. On ne change un collaborateur qui assure.
Moussa Dosso (ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle)
Lui s’était l’homme-orchestre des Forces nouvelles en matière de finances et d’organisation. Depuis 2003 qu’il est au gouvernement, il a toujours dans cette droite ligne. Rigueur dans la gestion et méthode de la conduite des affaires ministérielles. Que ce soit à l’Industrie, au Commerce, Moussa Dosso a toujours marqué de son empreint ces différents ministères dans sa manière de gérer les hommes et les finances. L’ancien directeur adjoint du CEPICI est donc un technocrate achevé qui connait les dossiers et qui s’est comment les faire avancer. Avec lui, il est clair que le problème de l’emploi et de la formation des jeunes trouvera rapidement solution.
Gnénéma Mamadou Coulibaly (Garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés publiques)
Ses dernières sorties ont montré qu’il avait le coffre nécessaire pour occuper ce poste. Ce magistrat, quand on l’écoute, sait de quoi il parle. Avec le ministre Gnénéma Coulibaly, la justice est dans de bonne main. C’est certain.
Nialé Kaba (ministre auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie et des Finances)
Elle, c’est la surprise du chef. Car peu d’Ivoiriens l’attendaient à ce poste. Mais sa nomination à ce département n’est ni de la complaisance ni une récompense. Nialé Kaba, puisque beaucoup ne le savent, est avant tout une brillante économiste. Elle a été pendant longtemps conseillère du président Alassane Ouattara lorsqu’il était à la Primature et même après. Femme discrète, voire effacée, mais efficace, elle avait déjà entamé un travail considérable au Logement. Le président de la République qui la connait bien, a tenu à la ramener à la Primature auprès du Premier ministre Kablan Duncan pour continuer d’assainir et gérer l’économie et les finances de la Côte d’Ivoire.
Ally Coulibaly (ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur)
Entré dans le gouvernement après la démission du ministre Adama Bictogo, Ally Coulibaly a su gérer les dossiers du Mali et de la Guinée Bissau. Ce journaliste de formation entré dans la diplomatie, montre que le choix du président de la République ne sait pas porté sur lui pour rien. C’est lui désormais qui gérera également les Ivoiriens qui vivent à l‘étranger. Avec le sens de la communication et de la mesure qu’on lui connait, il est sûr que là encore il réussira sa mission.
Adama Toungara (ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie)
S’il y a quelqu’un qui est vraiment dans son domaine, c’est bel et bien le ministre Adama Toungara. Les mines et l’énergie n’ont aucun secret pour l’ancien directeur général de la PETROCI. Avec lui, c’est la continuité dans l’efficacité. Car cet expert des mines et de l’énergie est vraiment dans son jardin. Les prochaines réformes réglementaires et institutionnelles dans le secteur, porte déjà sa marque.
Rémi Allah Kouadio (ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable)
Rémi Allah Kouadio est un travailleur discret. A la Santé où il était, il a fait du bon travail. Ce pharmacien qui aime le terrai, saura continuer le travail déjà entamé par la ministre Anne Désirée Ouloto à la Salubrité urbaine.
Patrick Achi (ministre des Infrastructures économiques)
Avec 12 ans de présence continue au gouvernement, il est le doyen des ministres. Mais qui d’autre que Patrick Achi maitrise les dossiers des grands chantiers initiés par le chef de l’Etat. L’inamovible ministre des Infrastructures doit certainement son maintien à sa grande connaissance des dossiers des grands projets infrastructurels déjà entamés par le président de la République. Et c’est normal. Il faut aller vite. Car 2015 n’est pas loin.
Konan Gnamien (ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative)
A coup sûr, c’est l’un des ministres les plus efficaces et les plus rigoureux de la Fonction publique que la Côte d’Ivoire ait connu ces dernières années. Il a remis les fonctionnaires au travail et il est en train d’extirper tous les imposteurs du système grâce à son l’informatisation du fichier de la Fonction publique. Avec lui, il n’y a pas de doute que la réforme administrative connaitra un succès. C’est pourquoi il est toujours là.
Kandia Kamissoko Camara (ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique)
Elle-même est enseignante de formation. Elle a pratiqué pendant des années le métier. Les succès obtenus dans la lutte contre la tricherie aux examens et l’absentéisme des enseignants ne sont donc pas un hasard. A ce niveau, la ministre de l’Education nationale a fait preuve d’un pragmatisme et d’une efficacité concertante. Aujourd’hui, la « bosse » commence à revenir à l’école. Car les élèves savent qu’ils ne peuvent plus compter sur « le pétrole » pour avancer. Avec elle, la récréation est vraiment terminée. C’est pourquoi elle est encore là.
Jean-Louis Billon (ministre du commerce, de l’artisanat et de la promotion des pme)
La cherté de la vie connait désormais un adversaire coriace. Car il n’y pas mieux placé que le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie pour parler aux commerçants qui continuent de spéculer sur le dos de l’Etat et des Ivoiriens.
Ibrahima Cissé Bacongo (ministre de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique)
Il est encore là pour terminer le travail remarquable accompli dans la réhabilitation et la reconstruction des universités publiques. L’enseignant de droit, à n’en point douté, continuera sur sa belle lancée.
Gaoussou Touré (ministre des Transports)
Beaucoup discret, mais travailleur. Le premier vol d’Air Côte d’Ivoire porte sa griffe. Les reforme au niveau des ports également. Sauf quelques difficultés au niveau du transport terrestre, l’on peut dire que son bilan est bon. Donc bis.
Kobenan Kouassi Adjoumani (ministre des Ressources animales et halieutiques)
Lui est un habitué de cette maison qu’il connait parfaitement. Pour l’avoir pratiqué déjà sous Laurent Gbagbo. Les éleveurs et autres bouchers connaissent sa rigueur et son franc-parler. C’est un homme de terrain qui n’hésite pas à lever le ton quand ça ne va pas. Kobena Kouassi Adjoumani mènera certainement avec succès les reformes dans le secteur. Avec bien sûr la bénédiction du chef de l’Etat.
Raymonde Goudou Coffie (ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida)
Par son dynamisme, elle a déjà montré lors de son passage au ministère de la Famille qu’elle capable de diriger ce grand ministère qu’est la Santé. Dans tous les cas, en tant que pharmacienne, ce milieu ne lui est pas étranger. Elle connait déjà la maison. Il suffit de s’appuyer sur les hommes et les femmes qu’il faut pour réussir.
Mamadou Sangafowa Coulibaly (ministre de l’Agriculture)
Lui également la maison de l’Agriculture. D’abord en tant que directeur de cabinet adjoint, ensuite en tant que ministre depuis 2010. Il saura tirer son épingle du jeu face aux grands défis qui s’annoncent. Le succès du respect du prix garanti cette année est déjà une preuve éloquente.
Mamadou Sanogo (ministre de la Construction, du Logement, l’Assainissement et de l’Urbanisme)
Sans trop de tapage, Mamadou Sanogo est en train d’assainir le secteur de la Construction et l’Urbanisme en Côte d’Ivoire. Ce n’est pour rien que le chef de l’Etat a décidé de lui confier le secteur du Logement qui est l’un des plus grands pans de son programme de gouvernement du président Ouattara. C’est lui qui est désormais chargé de construire les logements sociaux pour les Ivoiriens. Il a promis faire rapidement sortir les premiers murs de terre les jours à venir. Et il le fera. Car il reste un homme méthodique et efficace.
Jean-Claude Brou (ministre de l’Industrie)
Il était à l’origine de la privatisation des sociétés publiques dans les années 90 qui a été une des réformes des plus réussies en Côte d’Ivoire. Il l’a continué sous le président Henri Konan Bédié. Celui qui était jusqu’à jeudi dernier, administrateur de la Banque mondiale au Tchad connait bien le secteur de l’Industrie. Il n’y a donc de raison qu’il échoue.
Anne Désirée Ouloto (ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et l’Enfant)
La Solidarité est un domaine qu’elle connait bien pour avoir été secrétaire nationale à la Solidarité du RDR et surtout pour avoir géré la cellule socio-médicale du RHDP pendant la crise postélectorale. La ministre Anne Désirée Ouloto a pour elle son énergie et son dynamisme. En bon mère de famille, il ne sera pas étonnant que là encore elle réussisse.
Maurice Kouakou Bandaman (ministre de la Culture et de la Francophonie)
L’ancien Grand prix littéraire d’Afrique noire est l’un des meilleurs ministres de la Culture de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Il a avec lui la parfaite connaissance du milieu. C’est la raison pour laquelle il a su s’attaquer avec brio au problème de la piraterie et des droits d’auteur. Certes, il reste encore beaucoup à faire. Mais avec lui, les artistes commencent à vivre du fruit de leurs œuvres. Et depuis qu’il est là, il y veille.
Bruno Nabagné Koné (ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication)
Le porte-voix du gouvernement est un expert dans ce domaine. C’est pourquoi l’ancien directeur général de Côte d’Ivoire Télécom à ce poste ne force pas et continue sereinement les reformes qu’il a déjà entamées à ce département. Technocrate indiscutable des TIC, son maintien à ce poste n’est pas une surprise.
Mathieu Babaud Darret (ministre des Eaux et Forêts)
Il continue d’avoir la confiance du chef de l’Etat pour le travail abattu avec peu de moyens à la tête du ministère chargé des Victimes de guerre. Comme le dit la Bible : « Si tu es fidèle dans de petites choses, on te confiera de grandes choses ». Avec ce nouveau challenge, le petit frère du Pr. Guédé Guina pourra encore s’illustrer. Positivement bien sûr.
Affoussiata Bamba-Lamine (ministre de la Communication, Porte-parole adjointe du gouvernement)
C’est la benjamine de l’équipe. Mais comme le dit Corneille : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Avocate de formation, la députée d’Abobo atterrit dans un milieu qu’elle maitrise certainement peu. Avec comme on dit l’adage : « A cœur vaillant, rien d’impossible ». Pourvu qu’elle s’entoure d’hommes et de femmes qui connaissent bien le milieu de la communication et qui l’ont surtout pratiqué.
Roger Kakou (ministre du Tourisme)
C’est un homme du sérail. L’industrie du Tourisme et de l’hôtellerie, il s’y connait. Certes peu connu du grand public, il a été longtemps directeur général de l’Intercontinental Ivoire Golf Club. Ensuite du Golf Hôtel. Il était en Egypte dans l’hôtellerie lorsqu’il a appris sa nomination au poste de ministre du Tourisme. Il est donc dans son marigot.
Alain Michel Lobognon (ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs)
Sa reconduction est un encouragement au travail bien fait à la tête de la Promotion de la Jeunesse. Le ministère des Sports n’est qu’un bonus pour ce travailleur infatigable qui certainement continuera sur sa lancée.
Paul Koffi Koffi (ministre délégué auprès du président de la République chargé de la Défense)
Lui, c’est la continuité avec le ticket qu’il forme avec le chef de l’Etat. Il est le mieux actuellement à mener les reformes de l’arme et le processus de désarmement. Parce qu’il a déjà commencé ce chantier très important. Le chef de l’Etat qui travaille avec lui, lui a donc renouvelé sa confiance pour terminer ce vaste et important chantier qui doit donner naissance à une véritable armée républicaine en Côte d’Ivoire.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly