Le Directeur général de l'Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU), M. Koné Mamadou Souleymane était l'invité de l’émission « sport en fête » de la radio nationale Frequence 2, le vendredi 16 novembre 2012.
Radio CI : Daloa 2012, il y a maintenant 6 mois, a été une très belle fête de la renaissance du sport scolaire et universitaire. Depuis lors, c’est un peu le silence radio à l’OISSU… Nous savons aussi que vous avez été reçu il y a peu par le Président de la République, que pouvons-nous retenir de cette rencontre et particulièrement des moments forts que vous avez vécus?
Koné Mamadou Souleymane : C’est vrai qu’il y a eu un moment de silence, mais ce n’était pas un silence on dort, comme je l’expliquais tantôt à l’un de vos collègues, mais c’était silence, on conçoit. Le Président de la République nous a effectivement reçus. Il nous a parlé, il nous a dit, et je crois que je ne trahis pas un secret, ce qu’il attend du sport. Il nous a dit qu’il est allé à 20 ans aux Etats-Unis et que le sport a participé pour beaucoup à son intégration et à l’amélioration de son niveau de langue. Cette expérience nous enseigne et constitue pour nous tout un programme ; celui de faire du sport à l’école un minima d’insertion de l’enfant dans un environnement éducatif qui le prépare, l’aide et le forme. Cette expérience nous a fait prendre conscience de l’ampleur de la mission. Le Ministre des Sports et Loisirs estime à juste titre qu’à l’horizon 2015, 70% de la population ivoirienne doit pratiquer un sport. Cette volonté du Ministre nous a emmenés à repenser la formule des compétitions OISSU. La réunion de rentrée que nous avons eue le mardi 13 novembre 2012, est une rupture avec une certaine manière de faire. La nouvelle approche des compétitions prend en compte les exigences de la politique du gouvernement, les exigences des choix stratégiques du Ministère des Sports et Loisirs, les exigences du développement de l’OISSU à hisser à un niveau de notoriété, les exigences pédagogiques, techniques, tactiques et stratégiques des disciplines sportives, les attentes de l’ensemble des ministères du secteur éducation formation, des mouvements sportifs nationaux et des partenaires de l’OISSU.
RCI : Pour le Président de la République, les Ivoiriens doivent inscrire la pratique sportive dans leur quotidien. Le Ministre des Sports et Loisirs vise dans un délai relativement court, une pratique sportive nationale à 70%, voire 75%, pensez-vous que les conditions sont réunies ?
Koné Mamadou Souleymane : L’environnement et la situation sont potentiellement favorables, puisque les cadres réglementaire et institutionnel existent. Le problème résidait dans la mise en œuvre effective des dispositions existantes. C’est donc à cela que nous allons nous attacher. Nous sommes confiants quant à l’atteinte de cet objectif, au regard de l’implication de la Ministre de l’Education Nationale qui était présente à l’audience avec le Président de la République. Elle a une pleine mesure de la tâche. Nous travaillons au quotidien avec la Direction de la Vie Scolaire du MEN, qui est très impliquée et qui a reçu des instructions fermes de la Ministre de l’Education Nationale pour une participation effective de toutes les écoles aux compétitions de l’OISSU. A la réunion de rentrée du 13 novembre, il y avait également un inspecteur général, représentant le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. C’est vous dire que l’environnement est véritablement propice au développement du sport de masse. Je tiens ici à remercier sincèrement le monde de la communication pour sa franche collaboration qui contribue à faire changer positivement les comportements. Sa contribution est d’autant plus essentielle que de 17.000 licenciés en 2011, nous sommes parvenus à 60.000 licenciés en 2012. Notre objectif pour cette saison sportive scolaire et universitaire est d’enregistrer au moins 300.000 licenciés. Ce nombre ira croissant, puisque à terme, pour atteindre les 70% de pratique sportive au plan national, il faudrait absolument envisager, dans les établissements d’enseignement où le sport est obligatoire, une pratique sportive de 100%. Et cette ambition est légitime.
RCI : Monsieur le Directeur, on va aborder la réunion de rentrée du mardi 13 novembre avec vos collaborateurs, de quoi avez-vous parlé ? Quels étaient les grands axes et les orientations ?
Koné Mamadou Souleymane : Depuis ma prise de fonction, c’est la troisième grande rencontre avec tous les délégués. Les premières réunions avaient pour objectif de renforcer leurs capacités pour qu’ils soient opérationnels et plus efficaces dans cette phase de rupture et de changement. Ils ont été sensibilisés aux fondements stratégiques des compétitions sportives scolaires et universitaires, pour qu’ils se les approprient et les relayent dans leurs zones de compétence. Nous sommes en train de rédiger un courrier à la signature du Ministre des Sports et Loisirs pour les préfets de région qui, dans un avenir très proche, vont réunir les partenaires locaux pour la mise en œuvre de ce programme.
Je crois que les éléments sont assez pertinents pour amener les uns et les autres à s’impliquer, parce qu’ils verront leurs responsabilités engagées. Comme je vous l’ai dit à d’autres occasions, les établissements n’iront pas en compétitions nationales mais ce seront les régions. Or, le coordonnateur et le propriétaire de l’équipe de la région, c’est le représentant du Ministre, c’est-à-dire le préfet. Mais en même temps, tous les directeurs régionaux du secteur éducation-formation sont concernés, les résultats des compétitions sportives scolaires et universitaires les engagent. Les élus locaux sont également engagés et ce n’est pas l’OISSU qui le décide, encore moins Koné Mamadou Souleymane, le Directeur, mais le décret du 15 juin 1998 portant organisation de l’EPS dans les établissements. Lorsqu’on ferra le classement de toutes les régions en fonction des éléments d’appréciation que nous avons présentés à l’occasion de la réunion de rentrée, chacun sera mis en face de ses responsabilités. En tous cas les miennes, en termes de responsabilités, je veux les assumer pleinement.
RCI : Est-ce qu’au cours de cette réunion de rentrée vous avez senti que vos collaborateurs vous ont compris, qu’ils sont prêts à mettre en œuvre tous ces changements ?
Koné Mamadou Souleymane : Oui, je le crois. J’ai eu plus d’une heure de présentation au cours de la réunion de rentrée. Au terme de mon intervention, je m’attendais à une série de questions, mais les délégués ont répondu qu’ils avaient bien compris les nouvelles orientations et qu’ils étaient prêts. Certains d’entre eux d’ailleurs sont en avance, ils ont déjà pris langue avec les préfets, les Directeurs régionaux et les animateurs des structures d’animation socio-éducative des autres ministères. Je suis donc très confiant.
RCI : Que nous réservez-vous les mois à venir?
Koné Mamadou Souleymane : Je tiens avant tout beaucoup à la préparation. Nous irons en compétitions à partir de janvier 2013, mais avant, il nous faudra préparer le cadre, l’environnement. J’attends donc beaucoup de l’action au niveau local, c’est-à-dire la mobilisation par le corps préfectoral de tous les intervenants qui vont garantir le succès de la saison, par la mise place des structures et des stratégies de développement. C’est cela notre préoccupation majeure ces jours-ci. Nous avons aussi une autre manifestation très importante, en préparation, qui devait constituer l’événement de départ de la saison sportive 2012-2013. Le moment venu, vous aurez la primeur de cette information. L’étape suivante après la réunion de rentrée, c’est donc la préparation de tous les acteurs au niveau local.
RCI : Pour vos collaborateurs et tous ceux qui sont concernés par les activités de l’OISSU, quel message en cette fin d’année 2012 ?
Koné Mamadou Souleymane : Les contacts que nous sommes en train de prendre, les partenaires qui se sont signalés pour nous accompagner, les partenariats que nous sommes en train de tisser, les dispositions qui sont en train d’être prises au niveau du gouvernement au plan de la gestion des infrastructures et des équipements sont telles que personne ne devrait rester en marge de cette approche nouvelle. Les récompenses iront jusqu’à la réhabilitation des infrastructures sportives de certains établissements, l’équipement en matériel, la possibilité que certains formateurs bénéficient de formation à l’intérieur comme à l’extérieur. Je crois qu’il faut se préparer pour cela, qu’il ne faut pas rater le départ, sous peine de le regretter. Je serais préfet que je voudrais qu’au classement final ma région soit en tête ; je serais DREN que je voudrais que ma région soit bien classée ; je serais Directeur Régional des Sports et Loisirs, instituteur chargé de former les équipes de mon établissement que je voudrais que ma région soit la meilleure avec mes élèves, parce qu’au moment des résultats, chaque élève qui accède à un niveau supérieur de compétition apporte des points à son établissement, et les établissements seront classés. Par la même occasion, le résultat d’ensemble des établissements d’une région classent la région par rapport aux autres. Je crois que chacun doit prendre ses responsabilités et des dispositions conséquentes. Les enjeux sont très importants et je voudrais inviter tout le monde à en prendre conscience et à se préparer dès le départ pour prendre part à ce mouvement. Je vous donne rendez-vous au bout d’une olympiade et si tout le monde joue franchement et sincèrement son rôle, nous changerons les résultats sportifs de la Côte d’Ivoire.
Transcription Service Communication OISSU
Radio CI : Daloa 2012, il y a maintenant 6 mois, a été une très belle fête de la renaissance du sport scolaire et universitaire. Depuis lors, c’est un peu le silence radio à l’OISSU… Nous savons aussi que vous avez été reçu il y a peu par le Président de la République, que pouvons-nous retenir de cette rencontre et particulièrement des moments forts que vous avez vécus?
Koné Mamadou Souleymane : C’est vrai qu’il y a eu un moment de silence, mais ce n’était pas un silence on dort, comme je l’expliquais tantôt à l’un de vos collègues, mais c’était silence, on conçoit. Le Président de la République nous a effectivement reçus. Il nous a parlé, il nous a dit, et je crois que je ne trahis pas un secret, ce qu’il attend du sport. Il nous a dit qu’il est allé à 20 ans aux Etats-Unis et que le sport a participé pour beaucoup à son intégration et à l’amélioration de son niveau de langue. Cette expérience nous enseigne et constitue pour nous tout un programme ; celui de faire du sport à l’école un minima d’insertion de l’enfant dans un environnement éducatif qui le prépare, l’aide et le forme. Cette expérience nous a fait prendre conscience de l’ampleur de la mission. Le Ministre des Sports et Loisirs estime à juste titre qu’à l’horizon 2015, 70% de la population ivoirienne doit pratiquer un sport. Cette volonté du Ministre nous a emmenés à repenser la formule des compétitions OISSU. La réunion de rentrée que nous avons eue le mardi 13 novembre 2012, est une rupture avec une certaine manière de faire. La nouvelle approche des compétitions prend en compte les exigences de la politique du gouvernement, les exigences des choix stratégiques du Ministère des Sports et Loisirs, les exigences du développement de l’OISSU à hisser à un niveau de notoriété, les exigences pédagogiques, techniques, tactiques et stratégiques des disciplines sportives, les attentes de l’ensemble des ministères du secteur éducation formation, des mouvements sportifs nationaux et des partenaires de l’OISSU.
RCI : Pour le Président de la République, les Ivoiriens doivent inscrire la pratique sportive dans leur quotidien. Le Ministre des Sports et Loisirs vise dans un délai relativement court, une pratique sportive nationale à 70%, voire 75%, pensez-vous que les conditions sont réunies ?
Koné Mamadou Souleymane : L’environnement et la situation sont potentiellement favorables, puisque les cadres réglementaire et institutionnel existent. Le problème résidait dans la mise en œuvre effective des dispositions existantes. C’est donc à cela que nous allons nous attacher. Nous sommes confiants quant à l’atteinte de cet objectif, au regard de l’implication de la Ministre de l’Education Nationale qui était présente à l’audience avec le Président de la République. Elle a une pleine mesure de la tâche. Nous travaillons au quotidien avec la Direction de la Vie Scolaire du MEN, qui est très impliquée et qui a reçu des instructions fermes de la Ministre de l’Education Nationale pour une participation effective de toutes les écoles aux compétitions de l’OISSU. A la réunion de rentrée du 13 novembre, il y avait également un inspecteur général, représentant le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. C’est vous dire que l’environnement est véritablement propice au développement du sport de masse. Je tiens ici à remercier sincèrement le monde de la communication pour sa franche collaboration qui contribue à faire changer positivement les comportements. Sa contribution est d’autant plus essentielle que de 17.000 licenciés en 2011, nous sommes parvenus à 60.000 licenciés en 2012. Notre objectif pour cette saison sportive scolaire et universitaire est d’enregistrer au moins 300.000 licenciés. Ce nombre ira croissant, puisque à terme, pour atteindre les 70% de pratique sportive au plan national, il faudrait absolument envisager, dans les établissements d’enseignement où le sport est obligatoire, une pratique sportive de 100%. Et cette ambition est légitime.
RCI : Monsieur le Directeur, on va aborder la réunion de rentrée du mardi 13 novembre avec vos collaborateurs, de quoi avez-vous parlé ? Quels étaient les grands axes et les orientations ?
Koné Mamadou Souleymane : Depuis ma prise de fonction, c’est la troisième grande rencontre avec tous les délégués. Les premières réunions avaient pour objectif de renforcer leurs capacités pour qu’ils soient opérationnels et plus efficaces dans cette phase de rupture et de changement. Ils ont été sensibilisés aux fondements stratégiques des compétitions sportives scolaires et universitaires, pour qu’ils se les approprient et les relayent dans leurs zones de compétence. Nous sommes en train de rédiger un courrier à la signature du Ministre des Sports et Loisirs pour les préfets de région qui, dans un avenir très proche, vont réunir les partenaires locaux pour la mise en œuvre de ce programme.
Je crois que les éléments sont assez pertinents pour amener les uns et les autres à s’impliquer, parce qu’ils verront leurs responsabilités engagées. Comme je vous l’ai dit à d’autres occasions, les établissements n’iront pas en compétitions nationales mais ce seront les régions. Or, le coordonnateur et le propriétaire de l’équipe de la région, c’est le représentant du Ministre, c’est-à-dire le préfet. Mais en même temps, tous les directeurs régionaux du secteur éducation-formation sont concernés, les résultats des compétitions sportives scolaires et universitaires les engagent. Les élus locaux sont également engagés et ce n’est pas l’OISSU qui le décide, encore moins Koné Mamadou Souleymane, le Directeur, mais le décret du 15 juin 1998 portant organisation de l’EPS dans les établissements. Lorsqu’on ferra le classement de toutes les régions en fonction des éléments d’appréciation que nous avons présentés à l’occasion de la réunion de rentrée, chacun sera mis en face de ses responsabilités. En tous cas les miennes, en termes de responsabilités, je veux les assumer pleinement.
RCI : Est-ce qu’au cours de cette réunion de rentrée vous avez senti que vos collaborateurs vous ont compris, qu’ils sont prêts à mettre en œuvre tous ces changements ?
Koné Mamadou Souleymane : Oui, je le crois. J’ai eu plus d’une heure de présentation au cours de la réunion de rentrée. Au terme de mon intervention, je m’attendais à une série de questions, mais les délégués ont répondu qu’ils avaient bien compris les nouvelles orientations et qu’ils étaient prêts. Certains d’entre eux d’ailleurs sont en avance, ils ont déjà pris langue avec les préfets, les Directeurs régionaux et les animateurs des structures d’animation socio-éducative des autres ministères. Je suis donc très confiant.
RCI : Que nous réservez-vous les mois à venir?
Koné Mamadou Souleymane : Je tiens avant tout beaucoup à la préparation. Nous irons en compétitions à partir de janvier 2013, mais avant, il nous faudra préparer le cadre, l’environnement. J’attends donc beaucoup de l’action au niveau local, c’est-à-dire la mobilisation par le corps préfectoral de tous les intervenants qui vont garantir le succès de la saison, par la mise place des structures et des stratégies de développement. C’est cela notre préoccupation majeure ces jours-ci. Nous avons aussi une autre manifestation très importante, en préparation, qui devait constituer l’événement de départ de la saison sportive 2012-2013. Le moment venu, vous aurez la primeur de cette information. L’étape suivante après la réunion de rentrée, c’est donc la préparation de tous les acteurs au niveau local.
RCI : Pour vos collaborateurs et tous ceux qui sont concernés par les activités de l’OISSU, quel message en cette fin d’année 2012 ?
Koné Mamadou Souleymane : Les contacts que nous sommes en train de prendre, les partenaires qui se sont signalés pour nous accompagner, les partenariats que nous sommes en train de tisser, les dispositions qui sont en train d’être prises au niveau du gouvernement au plan de la gestion des infrastructures et des équipements sont telles que personne ne devrait rester en marge de cette approche nouvelle. Les récompenses iront jusqu’à la réhabilitation des infrastructures sportives de certains établissements, l’équipement en matériel, la possibilité que certains formateurs bénéficient de formation à l’intérieur comme à l’extérieur. Je crois qu’il faut se préparer pour cela, qu’il ne faut pas rater le départ, sous peine de le regretter. Je serais préfet que je voudrais qu’au classement final ma région soit en tête ; je serais DREN que je voudrais que ma région soit bien classée ; je serais Directeur Régional des Sports et Loisirs, instituteur chargé de former les équipes de mon établissement que je voudrais que ma région soit la meilleure avec mes élèves, parce qu’au moment des résultats, chaque élève qui accède à un niveau supérieur de compétition apporte des points à son établissement, et les établissements seront classés. Par la même occasion, le résultat d’ensemble des établissements d’une région classent la région par rapport aux autres. Je crois que chacun doit prendre ses responsabilités et des dispositions conséquentes. Les enjeux sont très importants et je voudrais inviter tout le monde à en prendre conscience et à se préparer dès le départ pour prendre part à ce mouvement. Je vous donne rendez-vous au bout d’une olympiade et si tout le monde joue franchement et sincèrement son rôle, nous changerons les résultats sportifs de la Côte d’Ivoire.
Transcription Service Communication OISSU